Description
Référence : 31567
ERNEST HILDESHEIMER – LA COTE D’AZUR
1950, format : 135×185, 76 pages, 53 ill. broché,
Couverture de LOUIS GARIN, Ouvrage orné de 53 héliogravures
LA COTE D’AZURN’est-il pas vrai que certaines régions semblent avoir attiré à elles toutes les faveurs du Créateur, et La Côte d’Azur ne nous apparaît-elle pas comme une terre promise où la douceur de vivre dure toute l’année ? Elle invite au voyage, sûre de ne jamais décevoir ceux qui répondent à son appel.
C’est un poète, Stéphen Liégeard, qui, donnant pour titre à un livre publié en 1887 ce vocable désormais passé dans l’usage, s’est constitué le parrain de ces rivages lumineux. Il assignait à la Côte d’Azur une aire géographique s’étendant de Marseille à Gênes. Aujourd’hui il apparaît préférable de distinguer entre des pays dont les caractères sont très variés et de réserver l’appellation de Côte d’Azur à la zone qui commence à l’Estérel et prend fin à la frontière italienne. Située en retrait de la trajectoire habituelle du mistral, elle connaît un climat exceptionnellement doux qui fait d’elle le séjour préféré des hivernants.
■ L’ESTÉREL
Fréjus. – Aux portes mêmes de la Côte d’Azur, vivant sur ses souvenirs, telles ces vieilles personnes qui prolongent dans le calme des fins de journée une existence jadis active, Fréjus, l’antique Forum Julii, présente aux visiteurs les reliques d’un passé glorieux. La ville a dû son développement à la volonté d’Octave, le futur empereur Auguste, et de son ami Agrippa qui, appréciant sa position à l’entrée de la Narbonnaise et à proximité des peuplades alpines encore insoumises, y établirent un arsenal de constructions navales et y creusèrent un port militaire aux environs de l’an 39 avant J.-C. Après la bataille d’Actium (septembre 31) qui marqua la victoire d’Octave sur son rival Antoine et sur Cléopátre, les galères conquises furent envoyées à Fréjus, …
LA COTE D’AZURN’est-il pas vrai que certaines régions semblent avoir attiré à elles toutes les faveurs du Créateur, et La Côte d’Azur ne nous apparaît-elle pas comme une terre promise où la douceur de vivre dure toute l’année ? Elle invite au voyage, sûre de ne jamais décevoir ceux qui répondent à son appel.
C’est un poète, Stéphen Liégeard, qui, donnant pour titre à un livre publié en 1887 ce vocable désormais passé dans l’usage, s’est constitué le parrain de ces rivages lumineux. Il assignait à la Côte d’Azur une aire géographique s’étendant de Marseille à Gênes. Aujourd’hui il apparaît préférable de distinguer entre des pays dont les caractères sont très variés et de réserver l’appellation de Côte d’Azur à la zone qui commence à l’Estérel et prend fin à la frontière italienne. Située en retrait de la trajectoire habituelle du mistral, elle connaît un climat exceptionnellement doux qui fait d’elle le séjour préféré des hivernants.
■ L’ESTÉREL
Fréjus. – Aux portes mêmes de la Côte d’Azur, vivant sur ses souvenirs, telles ces vieilles personnes qui prolongent dans le calme des fins de journée une existence jadis active, Fréjus, l’antique Forum Julii, présente aux visiteurs les reliques d’un passé glorieux. La ville a dû son développement à la volonté d’Octave, le futur empereur Auguste, et de son ami Agrippa qui, appréciant sa position à l’entrée de la Narbonnaise et à proximité des peuplades alpines encore insoumises, y établirent un arsenal de constructions navales et y creusèrent un port militaire aux environs de l’an 39 avant J.-C. Après la bataille d’Actium (septembre 31) qui marqua la victoire d’Octave sur son rival Antoine et sur Cléopátre, les galères conquises furent envoyées à Fréjus, …
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