Description
Référence : 31215
Association des Naturalistes de la Vallée du Loing – La Forêt de Fontainebleau
Recherches sur son Sol, sa Faune, sa Flore – fascicule 4
1930, format : 165×250, 143 pages, sans ill. débroché (en l’état)
Recherches sur son Sol, sa Faune, sa Flore Travaux des Naturalistes de la Vallée du Loing publiés sous les auspices du Ministère de l’Agriculture, fascicule 4
Catalogue des arbres, arbustes et arbrisseaux de la Forêt de Fontainebleau
par Lucien Weil
Les gravures et estampes des XVIIe et XVIIIe siècles reproduisant des coins de la Forêt ‘de Fontainebleau prouvent, avec l’histoire locale, que ses chaînes rocheuses et ses plaines sableuses présentaient à ces époques des aspects à peu près désertiques (1).
Seuls de maigres bouleaux et de rares genévriers peuplaient ces régions.
Vers la fin du XVIIIe siècle, des plantations de Pin silvestre furent faites. Ce. ne fut qu’à partir de cette époque que les zones semi-désertiques se peuplèrent de cette essence.
Toutefois, il existait déjà des régions où prospérait la forêt proprement dite. Nous voulons parler des hauteurs désignées sous le nom de « monts » et, en général, de toutes les parties recouvertes par la couche calcaire de Beauce, où se voient toujours les puissantes futaies telles que la Tillaie, le Gros Fouteau, le Puits au Géant, etc… Là, végètent le Chêne, le Charme, etc., qui y sont spontanés.
La Forêt de Fontainebleau n’est donc qu’en partie naturelle. Indépendamment de ces grandes importations de Pin silvestre (essence complètement abandonnée aujourd’hui par suite de sa grande inflammabilité), on planta çà et là, mais en très petite proportion, des spécimens d’arbres exotiques, soit simplement à titre d’essai, soit dans un but ornemental.
(1) Il existe dans l’antïchainbre des petits appartements du Palais de Fontainebleau un Vax deu Mbule.n particulièrement typique à ce sujet.
Catalogue des arbres, arbustes et arbrisseaux de la Forêt de Fontainebleau
par Lucien Weil
Les gravures et estampes des XVIIe et XVIIIe siècles reproduisant des coins de la Forêt ‘de Fontainebleau prouvent, avec l’histoire locale, que ses chaînes rocheuses et ses plaines sableuses présentaient à ces époques des aspects à peu près désertiques (1).
Seuls de maigres bouleaux et de rares genévriers peuplaient ces régions.
Vers la fin du XVIIIe siècle, des plantations de Pin silvestre furent faites. Ce. ne fut qu’à partir de cette époque que les zones semi-désertiques se peuplèrent de cette essence.
Toutefois, il existait déjà des régions où prospérait la forêt proprement dite. Nous voulons parler des hauteurs désignées sous le nom de « monts » et, en général, de toutes les parties recouvertes par la couche calcaire de Beauce, où se voient toujours les puissantes futaies telles que la Tillaie, le Gros Fouteau, le Puits au Géant, etc… Là, végètent le Chêne, le Charme, etc., qui y sont spontanés.
La Forêt de Fontainebleau n’est donc qu’en partie naturelle. Indépendamment de ces grandes importations de Pin silvestre (essence complètement abandonnée aujourd’hui par suite de sa grande inflammabilité), on planta çà et là, mais en très petite proportion, des spécimens d’arbres exotiques, soit simplement à titre d’essai, soit dans un but ornemental.
(1) Il existe dans l’antïchainbre des petits appartements du Palais de Fontainebleau un Vax deu Mbule.n particulièrement typique à ce sujet.
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