Description
Référence : 31959
MORIN Louis – La Forteresse de Montaigu-en-Othe
Documents et fouilles
1906, format : 190×280, 32 pages, 4 h.t. illustration[s].broché, couv. état moyen, bon état intérieur
LA FORTERESSE DE MONTAIGU-EN-OTHE
DOCUMENTS ET FOUILLES
Nous sommes ici un certain nombre de Troyens — Troyens de naissance ou Troyens d’adoption, c’est la même chose — que Montaigu intéressait depuis longtemps. Sa situation exceptionnelle, sa curieuse configuration, son passé obscur que des éclairs de bataille illuminent par intervalle, nous attiraient. Point stratégique jalousement occupé, autrefois, par les maîtres successifs de notre contrée, puis sentinelle vigilante du pouvoir royal aux temps affreux où la France était divisée en plusieurs camps ennemis, son existence énigmatique captivait nos imaginations intriguées.
Elle nous passionne depuis que de sérieuses recherches ont été entreprises pour dégager son histoire du chaos des incertitudes.
A notre tour, nous avons interrogé son sol et ses annales, et c’est le résultat de nos efforts collectifs que je vous apporte ici.
Voici vingt à vingt-cinq ans que notre ami Célestin Moriat travaille par la parole et par la plume, avec une conviction communicative, à la résurrection idéale de Montaigu. L’année dernière, un autre de nos bons camarades, M. Forgeot-Tardy, en a donné la description et retracé les glorieuses tribulations : il l’a fait d’une main experte et renseignée, avec la verve d’un sagace admirateur.
Grâce à eux, il n’est plus permis d’ignorer ce site, aussi remarquable par les événements auxquels il fut mêlé que par sa position pittoresque en avant des collines boisées de la forêt d’Othe, à t’entrée des coquets vallons qui font ressembler cette région à un petit coin de la Suisse.
DOCUMENTS ET FOUILLES
Nous sommes ici un certain nombre de Troyens — Troyens de naissance ou Troyens d’adoption, c’est la même chose — que Montaigu intéressait depuis longtemps. Sa situation exceptionnelle, sa curieuse configuration, son passé obscur que des éclairs de bataille illuminent par intervalle, nous attiraient. Point stratégique jalousement occupé, autrefois, par les maîtres successifs de notre contrée, puis sentinelle vigilante du pouvoir royal aux temps affreux où la France était divisée en plusieurs camps ennemis, son existence énigmatique captivait nos imaginations intriguées.
Elle nous passionne depuis que de sérieuses recherches ont été entreprises pour dégager son histoire du chaos des incertitudes.
A notre tour, nous avons interrogé son sol et ses annales, et c’est le résultat de nos efforts collectifs que je vous apporte ici.
Voici vingt à vingt-cinq ans que notre ami Célestin Moriat travaille par la parole et par la plume, avec une conviction communicative, à la résurrection idéale de Montaigu. L’année dernière, un autre de nos bons camarades, M. Forgeot-Tardy, en a donné la description et retracé les glorieuses tribulations : il l’a fait d’une main experte et renseignée, avec la verve d’un sagace admirateur.
Grâce à eux, il n’est plus permis d’ignorer ce site, aussi remarquable par les événements auxquels il fut mêlé que par sa position pittoresque en avant des collines boisées de la forêt d’Othe, à t’entrée des coquets vallons qui font ressembler cette région à un petit coin de la Suisse.
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