Description
Référence : 31404
PLANCKE René-Charles – LA GUERRE 39/45 EN SEINE-ET-MARNE
Tome 4 -L’ÉTÉ DE LA LIBERTÉ
1987, format : 160×240, 294 pages, 264 ill. broché bon état
Tome 4 – L’ÉTÉ DE LA LIBERTÉ
Libération de la Seine-et-Marne juin 1944 au 31 août 1944. Imbéciles et salopards (les dénonciateurs). Avant que n’éclate l’orage (6 juin-14 août). Le feu sous la cendre (15-22 août).
La libération au jour le jour (23-31 août). Un récit sans enjolivures, appuyé sur des documents irréfutables.
Tome 4
L’été de la liberté
Avant que n’éclate l’orage – (6 juin – 14 août 1944)
Le feu sous la cendre – (15 août – 22 août 1944)
La libération – (23 août – 31 août 1944)
En tête de ce nouveau volume, le lecteur trouvera deux chapitres qui rompent avec la chronologie et reviennent sur des sujets déjà traités dans les trois premiers tomes, mais la communication d’importants documents m’a obligé à ce retour en arrière que personne ne regrettera, sauf — peut-être — ceux qui sont mis en cause au chapitre « imbéciles et salopards », s’ils sont encore de ce monde.
Pour le reste, les faits les plus connus, que l’on peut trouver dans d’autres publications, ont été résumés.
Les dates ont été vérifiées, ce qui n’est pas toujours facile, et celles de certains témoignages corrigées par recoupement.
J’ai insisté sur des détails —peut-être sans grande importance sur le plan historique —mais révélateurs de toute une époque, illustration de la vie quotidienne de ce temps-là, avant qu’ils ne disparaissent de la mémoire collective.
AVANT-PROPOS
Cette partie de l’histoire de notre département est forcément anecdotique car les opérations, que ce soit l’avance américaine que les intéressés ont eux-mêmes qualifiée de « promenade militaire », l’action de la Résistance locale ou la déroute allemande n’ont, en vérité, en rien influé sur le déroulement du conflit ; ce n’est pas en Seine-et-Marne que s’est gagnée la guerre ! En 1944, il n’y a eu chez nous ni destructions massives, ni sanglantes exactions nazies, ni batailles rangées, ni hauts lieux de la Résistance, ni même insurrections massives, devenues symboliques, comme à Paris. Compte tenu du déroulement même des hostilités, tout ce qui s’est passé chez nous ne fut que péripétie !
Ce n’est certes pas une raison pour oublier ce qui fut fait, car il y eut des soldats alliés et des résistants tués au combat, il y eut des otages fusillés, des innocents massacrés et des victimes civiles. Que les Seine-et-Marnais, ayant l’âge de le faire, aient tous pris les armes en 1944 ou aient assisté passivement à l’arrivée des libérateurs, l’Allemagne nazie n’aurait pas été défaite plus tôt.
Que les anciens combattants, que les anciens résistants, que les victimes de guerre excusent ma brutale franchise, mais notre histoire locale de l’été 1944 ne fut pas celle des Glières, du Vercors, de Tulle, d’Oradour, de la poche de Falaise, de la bataille d’Alsace, de la prise de Strasbourg, pas même celle de la libération de Paris !
Quoi qu’il en soit, je suis ouvert à toutes les observations, à toutes les critiques si elles sont constructives, car je ne pense pas qu’on puisse mettre ma bonne foi en doute et qu’on veuille bien se souvenir queje ne cherche qu’à recréer l’atmosphère de la vie quotidienne de notre département pendant ces années noires et c’est tout !
Ce travail présente néanmoins bien des lacunes. Malgré les demandes formulées par l’éditeur et moi-même, les témoignages n’ont guère été nombreux ; des promesses et des propositions très volontiers et très sincèrement acceptées sont restées lettres mortes.
Par exemple, j’ai prêté pour une exposition du matériel, des documents, des mannequins aux anciens combattants de Pontault-Combault. En visitant cette manifestation du souvenir, j’ai remarqué des photos et des documents sur la Résistance dans cette localité. J’en ai vraiment, et à plusieurs reprises, demandé communication. Maintenant c’est trop tard …
Libération de la Seine-et-Marne juin 1944 au 31 août 1944. Imbéciles et salopards (les dénonciateurs). Avant que n’éclate l’orage (6 juin-14 août). Le feu sous la cendre (15-22 août).
La libération au jour le jour (23-31 août). Un récit sans enjolivures, appuyé sur des documents irréfutables.
Tome 4
L’été de la liberté
Avant que n’éclate l’orage – (6 juin – 14 août 1944)
Le feu sous la cendre – (15 août – 22 août 1944)
La libération – (23 août – 31 août 1944)
En tête de ce nouveau volume, le lecteur trouvera deux chapitres qui rompent avec la chronologie et reviennent sur des sujets déjà traités dans les trois premiers tomes, mais la communication d’importants documents m’a obligé à ce retour en arrière que personne ne regrettera, sauf — peut-être — ceux qui sont mis en cause au chapitre « imbéciles et salopards », s’ils sont encore de ce monde.
Pour le reste, les faits les plus connus, que l’on peut trouver dans d’autres publications, ont été résumés.
Les dates ont été vérifiées, ce qui n’est pas toujours facile, et celles de certains témoignages corrigées par recoupement.
J’ai insisté sur des détails —peut-être sans grande importance sur le plan historique —mais révélateurs de toute une époque, illustration de la vie quotidienne de ce temps-là, avant qu’ils ne disparaissent de la mémoire collective.
AVANT-PROPOS
Cette partie de l’histoire de notre département est forcément anecdotique car les opérations, que ce soit l’avance américaine que les intéressés ont eux-mêmes qualifiée de « promenade militaire », l’action de la Résistance locale ou la déroute allemande n’ont, en vérité, en rien influé sur le déroulement du conflit ; ce n’est pas en Seine-et-Marne que s’est gagnée la guerre ! En 1944, il n’y a eu chez nous ni destructions massives, ni sanglantes exactions nazies, ni batailles rangées, ni hauts lieux de la Résistance, ni même insurrections massives, devenues symboliques, comme à Paris. Compte tenu du déroulement même des hostilités, tout ce qui s’est passé chez nous ne fut que péripétie !
Ce n’est certes pas une raison pour oublier ce qui fut fait, car il y eut des soldats alliés et des résistants tués au combat, il y eut des otages fusillés, des innocents massacrés et des victimes civiles. Que les Seine-et-Marnais, ayant l’âge de le faire, aient tous pris les armes en 1944 ou aient assisté passivement à l’arrivée des libérateurs, l’Allemagne nazie n’aurait pas été défaite plus tôt.
Que les anciens combattants, que les anciens résistants, que les victimes de guerre excusent ma brutale franchise, mais notre histoire locale de l’été 1944 ne fut pas celle des Glières, du Vercors, de Tulle, d’Oradour, de la poche de Falaise, de la bataille d’Alsace, de la prise de Strasbourg, pas même celle de la libération de Paris !
Quoi qu’il en soit, je suis ouvert à toutes les observations, à toutes les critiques si elles sont constructives, car je ne pense pas qu’on puisse mettre ma bonne foi en doute et qu’on veuille bien se souvenir queje ne cherche qu’à recréer l’atmosphère de la vie quotidienne de notre département pendant ces années noires et c’est tout !
Ce travail présente néanmoins bien des lacunes. Malgré les demandes formulées par l’éditeur et moi-même, les témoignages n’ont guère été nombreux ; des promesses et des propositions très volontiers et très sincèrement acceptées sont restées lettres mortes.
Par exemple, j’ai prêté pour une exposition du matériel, des documents, des mannequins aux anciens combattants de Pontault-Combault. En visitant cette manifestation du souvenir, j’ai remarqué des photos et des documents sur la Résistance dans cette localité. J’en ai vraiment, et à plusieurs reprises, demandé communication. Maintenant c’est trop tard …
Avis
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