Description
Référence : 30958
HOURS Henri – La Lutte contre les Epizooties
et l’Ecole Vétérinaire de Lyon au XVIIIe Siècle
1957, format : 165×250, 94 pages, sans ill. broché
PRÉFACE
L’histoire de l’Agriculture s’est considérablement enrichie depuis une cinquantaine d’année, mais non également dans toutes ses parties. Les historiens se sont adonnés avec une prédilection particulière à l’étude des problèmes agraires (forme, aspects et culture des terroirs) ou sociaux (habitat rural ; conditions juridique, économique ou sociale de la terre et des hommes). Mais on est frappé de la petite place tenue dans leur travaux par l’élevage. Tout juste est-il envisagé comme élément de la richesse terrienne, tout juste nous renseigne-t-on sur l’importance numérique des troupeaux. Sauf le cheval — sur lequel nous sommes mieux renseignés grâce aux archives des haras — et le mouton — dont on s’occupait, jadis, tout spécialement — nous ne savons presque, rien des techniques de l’élevage, de l’évolution des races ou du commerce des bêtes. Sur les épizooties, rien, absolument. Il y aurait là, malgré l’éparpillement et la pauvreté de la documentation, des recherches à tenter.
A part exceptions rares, ou trouvailles heureuses, je ne pense pas que l’on puisse étudier sérieusement l’histoire des épizooties avant le XVIII° siècle. Les sources, à peu près inexistantes, fournissent des renseignements presque inutilisables par leur dispersion et leur rareté. Tout change à ce moment, où la documentation toujours plus abondante autorise line telle tentative….
TABLE DES MATIERES
Préface – La Maladie plus forte que les Hommes – L’action de la Police administrative – L’évolution des esprits et la naissance de la première école vétérinaire. – Les difficultés de l’Ecole de Lyon – Les missions des élèves dans les provinces contaminées – Les pénibles débuts de la profession vétérinaire – L’art vétérinaire à la recherche d’une position logique
Conclusion
Annexes : – 1. Lettre de Pallu à Rossignol, 11 octobre 1746 – 2. Lettre de Le Camus à Rossignol, 22 mars 1746 – 3. Les épizooties dans la généralité de Lyon de 1757 à 1787 – 4. Lettre et rapport de Dubost de Trémolins à l’Intendant de Lyon. – 5. Note sur les prières liturgiques en cas de maladie du bétail .. – 6. La surveillance des écoles vétérinaires et le conflit entre Flesselles et Bertier de Sauvigny – 7. Note sur les publications officielles relatives à l’art vétérinaire – dans la seconde moitié du XVIIIe siècle – 8. Mission de François Brade, 17 novembre 1770 – 8. Notes sur la recherche scientifique aux écoles vétérinaires ….
L’histoire de l’Agriculture s’est considérablement enrichie depuis une cinquantaine d’année, mais non également dans toutes ses parties. Les historiens se sont adonnés avec une prédilection particulière à l’étude des problèmes agraires (forme, aspects et culture des terroirs) ou sociaux (habitat rural ; conditions juridique, économique ou sociale de la terre et des hommes). Mais on est frappé de la petite place tenue dans leur travaux par l’élevage. Tout juste est-il envisagé comme élément de la richesse terrienne, tout juste nous renseigne-t-on sur l’importance numérique des troupeaux. Sauf le cheval — sur lequel nous sommes mieux renseignés grâce aux archives des haras — et le mouton — dont on s’occupait, jadis, tout spécialement — nous ne savons presque, rien des techniques de l’élevage, de l’évolution des races ou du commerce des bêtes. Sur les épizooties, rien, absolument. Il y aurait là, malgré l’éparpillement et la pauvreté de la documentation, des recherches à tenter.
A part exceptions rares, ou trouvailles heureuses, je ne pense pas que l’on puisse étudier sérieusement l’histoire des épizooties avant le XVIII° siècle. Les sources, à peu près inexistantes, fournissent des renseignements presque inutilisables par leur dispersion et leur rareté. Tout change à ce moment, où la documentation toujours plus abondante autorise line telle tentative….
TABLE DES MATIERES
Préface – La Maladie plus forte que les Hommes – L’action de la Police administrative – L’évolution des esprits et la naissance de la première école vétérinaire. – Les difficultés de l’Ecole de Lyon – Les missions des élèves dans les provinces contaminées – Les pénibles débuts de la profession vétérinaire – L’art vétérinaire à la recherche d’une position logique
Conclusion
Annexes : – 1. Lettre de Pallu à Rossignol, 11 octobre 1746 – 2. Lettre de Le Camus à Rossignol, 22 mars 1746 – 3. Les épizooties dans la généralité de Lyon de 1757 à 1787 – 4. Lettre et rapport de Dubost de Trémolins à l’Intendant de Lyon. – 5. Note sur les prières liturgiques en cas de maladie du bétail .. – 6. La surveillance des écoles vétérinaires et le conflit entre Flesselles et Bertier de Sauvigny – 7. Note sur les publications officielles relatives à l’art vétérinaire – dans la seconde moitié du XVIIIe siècle – 8. Mission de François Brade, 17 novembre 1770 – 8. Notes sur la recherche scientifique aux écoles vétérinaires ….
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