Description
Référence : 30974
SENECHAL Gaston – La parenté de Saint Faron et de Sainte Fare
, format : 160×230, 11 pages, sans ill. broché
Tiré à part du Bulletin de la Société d’archéologie, sciences, lettres et arts du département de Seine-et-Marne
LA PARENTÉ DE SAINT FARON ET DE SAINTE FARE. Par M. GASTON SÉNÉCHAL.
Saint Burgundofaro, plus simplement appelé Faron, évêque de Meaux et fondateur du monastère de Sainte-Croix (plus tard Saint-Faron) et sainte Burgundofara, plus simplement Fare, fondatrice d’Evoriacum (plus tard Faremoutiers) sont partout présentés comme le frère et la soeur. Aucun historien, à ma connaissance, n’a songé à vérifier cette notion. Le plus récent qui se soit occupé spécialement et conjointement des deux saints a admis comme une donnée incontestable le fait de cette parenté. Ceux qui ont rencontré l’un d’eux au cours d’une étude ou qui l’ont compris dans un catalogue n’ont jamais manqué de rappeler, par une mention d’habitude, le lien qui l’unissait à l’autre.
Les deux personnages, d’ailleurs, sont très exactement contemporains. Faron a été référendaire du roi Dagobert I, qui cessa de réener en 638 ; il a été élevé au siège de Meaux après l’année 626, date à laquelle son prédécesseur est porté comme assistant au concile de Clichy ; il a participé ou souscrit à divers actes diplomatiques qui s’espacent de 628 à 667 ; en 668, il recevait chez lui Hadrien , compagnon de l’archevêque de Canterbury, Théodore. Fare était une enfant vers l’an 610, quand saint Colomban passa par Meaux ; on s’accorde à placer le moment de sa mort aux environs de 665. L’identité de leur nom, qui, dans sa forme complète, fut une appellation personnelle exceptionnellement rare, semblerait indiquer une…
LA PARENTÉ DE SAINT FARON ET DE SAINTE FARE. Par M. GASTON SÉNÉCHAL.
Saint Burgundofaro, plus simplement appelé Faron, évêque de Meaux et fondateur du monastère de Sainte-Croix (plus tard Saint-Faron) et sainte Burgundofara, plus simplement Fare, fondatrice d’Evoriacum (plus tard Faremoutiers) sont partout présentés comme le frère et la soeur. Aucun historien, à ma connaissance, n’a songé à vérifier cette notion. Le plus récent qui se soit occupé spécialement et conjointement des deux saints a admis comme une donnée incontestable le fait de cette parenté. Ceux qui ont rencontré l’un d’eux au cours d’une étude ou qui l’ont compris dans un catalogue n’ont jamais manqué de rappeler, par une mention d’habitude, le lien qui l’unissait à l’autre.
Les deux personnages, d’ailleurs, sont très exactement contemporains. Faron a été référendaire du roi Dagobert I, qui cessa de réener en 638 ; il a été élevé au siège de Meaux après l’année 626, date à laquelle son prédécesseur est porté comme assistant au concile de Clichy ; il a participé ou souscrit à divers actes diplomatiques qui s’espacent de 628 à 667 ; en 668, il recevait chez lui Hadrien , compagnon de l’archevêque de Canterbury, Théodore. Fare était une enfant vers l’an 610, quand saint Colomban passa par Meaux ; on s’accorde à placer le moment de sa mort aux environs de 665. L’identité de leur nom, qui, dans sa forme complète, fut une appellation personnelle exceptionnellement rare, semblerait indiquer une…
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