Description
ISBN : 9782868491650 • Référence : 01165
La Porcelaine d’ETIOLLES
• DE RAVEL D’ESCLAPON Alix
– sous la direction de Pierre Ennès, conservateur en chef au département des Objets d’Art du musée du Louvre
1997, format : 160x240mm, 80 pages, ill. broché, 260 gr.
État neuf •
Le XVIIIe siècle voit la création de céramiques, faïences, porcelaines de factures diverses, autant décoratives qu’utilitaires, et cette importante production s’inscrit dans un vaste ensemble passant par les manufactures. Moins célèbre que Limoges ou Sèvres, ETIOLLES fait partie de celles-ci.
Ce petit livre ajoute quelques lignes à la grande histoire de la porcelainerie, sort des figures de l’ombre, révèle des personnalités aux objectifs très différents, montre une industrie où profits, prestige, commerce et concurrence s’interpénètrent, et éclaire un peu plus l’histoire de la fabrique d’Etiolles, laquelle dure une petite dizaine d’années.
Formes et décors y sont présentés et examinés, et, sous-jacente, une interrogation : où est donc passée la production d’Etiolles ?
Avant-propos
» On signala bientôt les porcelaines fines qui sortaient des ateliers de Niderviller, d’Etiolles, de Vaux, de Lille, de Valenciennes, de Bordeaux «
Cette flatteuse présentation de la production étiollaise pourrait laisser penser à un lecteur non averti qu’elle compte au rang des porcelaines représentatives de son temps. En exceptant les céramiques de Vaux dont l’identification reste très incertaine, les autres centres précités, pour ne parler que d’eux, ont déjà fait l’objet d’études approfondies qui ont confirmé ce que le nombre et la qualité de leurs pièces laissaient présager. Ce n’était pas encore le cas de la fabrique d’Etiolles. La publication de la présente recherche est destinée à combler cette lacune. Si l’histoire de l’établissement sort ainsi de l’obscurité, la connaissance de sa production demeure fragmentaire. Ce premier travail permettra néanmoins d’établir les bases d’une prospection ultérieure plus exhaustive justifiant l’affirmation d’un érudit local qui assurait que » le souvenir (de cette industrie) suffit à remplir de fierté, aujourd’hui encore, les anciens du pays «
SOMMAIRE
■ 1ère partie : Dans l’ombre du mari de madame de Pompadour, l‘histoire de la porcelainerie : fin 1767 début 1776
Chap I : Les fondateurs, Hannong et Pellevé. Fin 1767 début 1768 • L’ancienne faïencerie d’Etiolles
Chap II : Les entrepreneurs spéculateurs, Monier, Leclerc et Ginesty. 1768-1771 ,
Chap III : Le marchand fabricant, Giros. 1772-1776 • La fin de la fabrique
Chap IV : Un protecteur ambigu, Lenormand d’Etiolles • Le site
■ 2ème partie : La problématique spécifique d’Etiolles : une production méconnue, voire inconnue
Chap V : Les marques répertoriées d’Etiolles
Chap VI : Les formes et décors • Pâte tendre ou pâte dure ?
Chap VII : L’identification de nouvelles porcelaines d’Etiolles
Chap VIII : A la recherche des Etiolles perdues • Le personnel • Bibliographie • Documents d’archives …
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