Description
Référence : 31449
QUESVERS Pol-Loys-Marie – La prise de MONTEREAU en 1437
1877, format : 135×210, 16 pages, sans ill. broché,
Prinse. (C’est la) de la ville de Montereau en Fault (Yonne), parles Francoys et l’entrée en icelle du bon roy Charles septiesme en 1437. (Montre de la ‘ cavalcade de 1877, publiée par P. Quesvers.) 1877, br.in-8
La guerre de Cent ans touchait à sa fin : Jeanne d’Arc avait vengé les désastres de Crécy et d’Azincourt; Charles VII avait reconquis la plus grande partie de son royaume et les Anglais ne possédaient plus que quelques villes sur notre territoire.
Parmi ces places, une des plus importantes était celle de Montereau qui. par sa situation, donnait aux Anglais le moyen d’arrêter tout le commerce des denrées de la Bourgogne; les Parisiens en souffraient beaucoup et se plaignaient depuis longtemps de ce qu’on s’inquiétait si peu de les préserver de la disette. Le roi de France, après avoir pris Château-Landon et Nemours dans les premiers mois de 1437, résolut de se rendre maître de Montereau et de grands préparatifs furent faits dans ce dessein.
Une assemblée des trois états des pays en deçà de la Loire fut convoquée et réunie à Bray-sur Seine, afin d’octroyer au roi les subsides nécessaires pour mener le siège à bonne fin. Les villes voisines de Montereau surtout durent s’imposer d’assez grands sacrifices en hommes et en argent. Les habitants de Sens fournirent à leurs dépens 4 maçons, 4 charpentiers, 40 pionniers, de l’artillerie, des chaînes, des bâtons de guerre, des chevaux et des charrettes; ils rompirent tous les gués de l’Yonne et firent conduire par bateaux. une grande quantité de fagots et de fascines pour combler les fossés de la place.
Les Parisiens, hostiles à Charles VII, comme ils le sont toujours du reste à tout pouvoir établi, mirent moins d’empressement. Il fallut que le comte de Richemont, connétable de France, « s’en vint à Paris pour faire les diligences, tant en gens, d’artillerie et d’armeures, que d’autres habillemens » pour ledit siège, et aussi pour avoir de l’argent pour souldoyer les gens d’armes….
La guerre de Cent ans touchait à sa fin : Jeanne d’Arc avait vengé les désastres de Crécy et d’Azincourt; Charles VII avait reconquis la plus grande partie de son royaume et les Anglais ne possédaient plus que quelques villes sur notre territoire.
Parmi ces places, une des plus importantes était celle de Montereau qui. par sa situation, donnait aux Anglais le moyen d’arrêter tout le commerce des denrées de la Bourgogne; les Parisiens en souffraient beaucoup et se plaignaient depuis longtemps de ce qu’on s’inquiétait si peu de les préserver de la disette. Le roi de France, après avoir pris Château-Landon et Nemours dans les premiers mois de 1437, résolut de se rendre maître de Montereau et de grands préparatifs furent faits dans ce dessein.
Une assemblée des trois états des pays en deçà de la Loire fut convoquée et réunie à Bray-sur Seine, afin d’octroyer au roi les subsides nécessaires pour mener le siège à bonne fin. Les villes voisines de Montereau surtout durent s’imposer d’assez grands sacrifices en hommes et en argent. Les habitants de Sens fournirent à leurs dépens 4 maçons, 4 charpentiers, 40 pionniers, de l’artillerie, des chaînes, des bâtons de guerre, des chevaux et des charrettes; ils rompirent tous les gués de l’Yonne et firent conduire par bateaux. une grande quantité de fagots et de fascines pour combler les fossés de la place.
Les Parisiens, hostiles à Charles VII, comme ils le sont toujours du reste à tout pouvoir établi, mirent moins d’empressement. Il fallut que le comte de Richemont, connétable de France, « s’en vint à Paris pour faire les diligences, tant en gens, d’artillerie et d’armeures, que d’autres habillemens » pour ledit siège, et aussi pour avoir de l’argent pour souldoyer les gens d’armes….
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