Description
Référence : 31543
LHUIILIER Th. – La succession de l’abbé Séguy, chanoine de Meaux
1867, format : 165×250, 10 pages, sans ill. broché, couv. muette, non relié
LA SUCCESSION DE L’ABBÉ SEGUY, par M. TH. LHIUILLIER,
Membre fondateur (Section de Melun ), Secrétaire général.
Joseph Seguy, l’un des quarante de l’Académie française au XVIIIe siècle, bien que né dans la ville de Rodez n’est pas tout à fait étranger à notre pays. Il a été chanoine de la cathédrale de Meaux, et, comme son compatriote Alexis Monteil, c’est dans la Brie qu’il termina sa carrière.
La communication de quelques documents inédits qui se rattachent à la mort et à la succession de cet académicien, n’est donc pas déplacée ici.
Sans essayer de surfaire la réputation de l’abbé Seguy, on peut dire qu’il réussit dans la poésie et dans l’éloquence. Dès sa jeunesse, le poète remportait à diverses reprises les couronnes académiques, en même temps que l’orateur sacré prêchait avec distinction au milieu de la capitale et à la Cour (1). Dans ses panégyriques, dans l’Éloge de Louis XIV, dans les Oraisons funèbres de la reine de Sardaigne, du maréchal de Villars et du cardinal de Bissy, il faut reconnaître de la noblesse, de l’onction, du pathétique, joints à une grande pureté de style ; mais on y chercherait en vain ces sublimes peintures, ces traits de génie, ces véritables beautés qu’on admire dans Massillon ou dans Bossuet. Un biographe a dit, avec raison, que Joseph Seguy était fait pour suivre les sentiers battus, et non pour se tracer une carrière nouvelle.LA SUCCESSION DE L’ABBÉ SEGUY, par M. TH. LHIUILLIER,
Membre fondateur (Section de Melun ), Secrétaire général.
Joseph Seguy, l’un des quarante de l’Académie française au XVIIIe siècle, bien que né dans la ville de Rodez n’est pas tout à fait étranger à notre pays. Il a été chanoine de la cathédrale de Meaux, et, comme son compatriote Alexis Monteil, c’est dans la Brie qu’il termina sa carrière.
La communication de quelques documents inédits qui se rattachent à la mort et à la succession de cet académicien, n’est donc pas déplacée ici.
Sans essayer de surfaire la réputation de l’abbé Seguy, on peut dire qu’il réussit dans la poésie et dans l’éloquence. Dès sa jeunesse, le poète remportait à diverses reprises les couronnes académiques, en même temps que l’orateur sacré prêchait avec distinction au milieu de la capitale et à la Cour (1). Dans ses panégyriques, dans l’Éloge de Louis XIV, dans les Oraisons funèbres de la reine de Sardaigne, du maréchal de Villars et du cardinal de Bissy, il faut reconnaître de la noblesse, de l’onction, du pathétique, joints à une grande pureté de style ; mais on y chercherait en vain ces sublimes peintures, ces traits de génie, ces véritables beautés qu’on admire dans Massillon ou dans Bossuet. Un biographe a dit, avec raison, que Joseph Seguy était fait pour suivre les sentiers battus, et non pour se tracer une carrière nouvelle.Elu membre de l’Académie à trente-neuf ans (2), en remplacement de Jacques Adam (de Vendôme) oublié aujourd’hui, les épigrammes ne firent pas défaut au triomphe du jeune abbé,
(1) Seguy avait prononcé, en 1729, le panégyrique de Saint-Louis, devant l’Académie Française, et s’en était acquitté avec un talent si remarquable que cette compagnie avait demandé et obtenu pour lui du cardinal Fleury, alors premier ministre, l’abbaye de Genlis, au diocèse de Noyon.— Lorsqu’il publia ses Panégyrique des Saints, en 1736, il se qualifia de prédicateur du Roy.
(2) Son discours de réception et la réponse de l’abbé de Rothelin, directeur de l’Académie, prononcés le 15 mars 1736, se trouvent au 5° vol. du Recueil des Harangues, etc., p. 182.Elu membre de l’Académie à trente-neuf ans (2), en remplacement de Jacques Adam (de Vendôme) oublié aujourd’hui, les épigrammes ne firent pas défaut au triomphe du jeune abbé,
(1) Seguy avait prononcé, en 1729, le panégyrique de Saint-Louis, devant l’Académie Française, et s’en était acquitté avec un talent si remarquable que cette compagnie avait demandé et obtenu pour lui du cardinal Fleury, alors premier ministre, l’abbaye de Genlis, au diocèse de Noyon.— Lorsqu’il publia ses Panégyrique des Saints, en 1736, il se qualifia de prédicateur du Roy.
(2) Son discours de réception et la réponse de l’abbé de Rothelin, directeur de l’Académie, prononcés le 15 mars 1736, se trouvent au 5° vol. du Recueil des Harangues, etc., p. 182.
Membre fondateur (Section de Melun ), Secrétaire général.
Joseph Seguy, l’un des quarante de l’Académie française au XVIIIe siècle, bien que né dans la ville de Rodez n’est pas tout à fait étranger à notre pays. Il a été chanoine de la cathédrale de Meaux, et, comme son compatriote Alexis Monteil, c’est dans la Brie qu’il termina sa carrière.
La communication de quelques documents inédits qui se rattachent à la mort et à la succession de cet académicien, n’est donc pas déplacée ici.
Sans essayer de surfaire la réputation de l’abbé Seguy, on peut dire qu’il réussit dans la poésie et dans l’éloquence. Dès sa jeunesse, le poète remportait à diverses reprises les couronnes académiques, en même temps que l’orateur sacré prêchait avec distinction au milieu de la capitale et à la Cour (1). Dans ses panégyriques, dans l’Éloge de Louis XIV, dans les Oraisons funèbres de la reine de Sardaigne, du maréchal de Villars et du cardinal de Bissy, il faut reconnaître de la noblesse, de l’onction, du pathétique, joints à une grande pureté de style ; mais on y chercherait en vain ces sublimes peintures, ces traits de génie, ces véritables beautés qu’on admire dans Massillon ou dans Bossuet. Un biographe a dit, avec raison, que Joseph Seguy était fait pour suivre les sentiers battus, et non pour se tracer une carrière nouvelle.LA SUCCESSION DE L’ABBÉ SEGUY, par M. TH. LHIUILLIER,
Membre fondateur (Section de Melun ), Secrétaire général.
Joseph Seguy, l’un des quarante de l’Académie française au XVIIIe siècle, bien que né dans la ville de Rodez n’est pas tout à fait étranger à notre pays. Il a été chanoine de la cathédrale de Meaux, et, comme son compatriote Alexis Monteil, c’est dans la Brie qu’il termina sa carrière.
La communication de quelques documents inédits qui se rattachent à la mort et à la succession de cet académicien, n’est donc pas déplacée ici.
Sans essayer de surfaire la réputation de l’abbé Seguy, on peut dire qu’il réussit dans la poésie et dans l’éloquence. Dès sa jeunesse, le poète remportait à diverses reprises les couronnes académiques, en même temps que l’orateur sacré prêchait avec distinction au milieu de la capitale et à la Cour (1). Dans ses panégyriques, dans l’Éloge de Louis XIV, dans les Oraisons funèbres de la reine de Sardaigne, du maréchal de Villars et du cardinal de Bissy, il faut reconnaître de la noblesse, de l’onction, du pathétique, joints à une grande pureté de style ; mais on y chercherait en vain ces sublimes peintures, ces traits de génie, ces véritables beautés qu’on admire dans Massillon ou dans Bossuet. Un biographe a dit, avec raison, que Joseph Seguy était fait pour suivre les sentiers battus, et non pour se tracer une carrière nouvelle.Elu membre de l’Académie à trente-neuf ans (2), en remplacement de Jacques Adam (de Vendôme) oublié aujourd’hui, les épigrammes ne firent pas défaut au triomphe du jeune abbé,
(1) Seguy avait prononcé, en 1729, le panégyrique de Saint-Louis, devant l’Académie Française, et s’en était acquitté avec un talent si remarquable que cette compagnie avait demandé et obtenu pour lui du cardinal Fleury, alors premier ministre, l’abbaye de Genlis, au diocèse de Noyon.— Lorsqu’il publia ses Panégyrique des Saints, en 1736, il se qualifia de prédicateur du Roy.
(2) Son discours de réception et la réponse de l’abbé de Rothelin, directeur de l’Académie, prononcés le 15 mars 1736, se trouvent au 5° vol. du Recueil des Harangues, etc., p. 182.Elu membre de l’Académie à trente-neuf ans (2), en remplacement de Jacques Adam (de Vendôme) oublié aujourd’hui, les épigrammes ne firent pas défaut au triomphe du jeune abbé,
(1) Seguy avait prononcé, en 1729, le panégyrique de Saint-Louis, devant l’Académie Française, et s’en était acquitté avec un talent si remarquable que cette compagnie avait demandé et obtenu pour lui du cardinal Fleury, alors premier ministre, l’abbaye de Genlis, au diocèse de Noyon.— Lorsqu’il publia ses Panégyrique des Saints, en 1736, il se qualifia de prédicateur du Roy.
(2) Son discours de réception et la réponse de l’abbé de Rothelin, directeur de l’Académie, prononcés le 15 mars 1736, se trouvent au 5° vol. du Recueil des Harangues, etc., p. 182.
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