ISBN : 9782868493194
• Référence : 01319
La Terreur dans le département de Seine-et-Marne
1793-1794 Mobilisation politique et Gouvernement révolutionnaire
par BLÖMEKE Heinrich
2022, format : 175x245mm, 432 pages, 12 illustrations, cartonné, 980 gr.
• BLÖMEKE Heinrich – 1793-1794 Mobilisation politique et Gouvernement révolutionnaire
2022, format : 175x245mm, 432 pages, 12 ill. cartonné, 980 gr.
Heinrich BLÖMEKE formé dans les universités de Cologne, Berlin et Paris 1-Sorbonne, où il a obtenu en 1978 une maitrise d’histoire, avant de préparer une thèse sur les sociétés politiques et la « Terreur » dans le département de Seine-etMarne, soutenue en 1986 à la Freie Universität de Berlin et publiée en allemand en 1989. Il a poursuivi sa carrière comme directeur des centres culturels allemands d’Ann Arbor (USA), Alger et Singapour, puis comme directeur régional des réseaux du Goethe-Institut en Asie du Sud, Europe centrale et Asie du Sud-Est/Australie/Nouvelle-Zélande.
Plus de 2000 notes et références.
La Seine-et-Marne est née de la Révolution de 1789. Ce département rural contrasté, dépourvu de grandes villes, irrigué par de grandes voies routières et fluviales vers la capitale, appartenait à sa grande aire d’approvisionnement, tout en restant distant du centre révolutionnaire parisien.
A la faveur des événements et grâce aux élections, de nouvelles couches de la population s’engagèrent dans les affaires publiques. Cette mobilisation politique et sociale des citoyens des villes et des campagnes atteignit son apogée en 1793-1794, lorsque le gouvernement révolutionnaire Jacobin confronté à la guerre civile et extérieure s’efforça de sauver la République assiégée en rassemblant le peuple souverain et en combattant.
«… l’une des monographies les plus originales et les plus importantes sur la France sous la Terreur parues ces dernières années… un livre constamment convaincant et même passionnant …» (Journal of Modern History, Timothy C.W. Blanning, Université de Cambridge).«…l’un des meilleurs guides sur l’imbrication du privé et du public pendant la Révolution…» (Patrice Higonnet, Université de Harvard).
“ …Par sa diversité sociale et culturelle, la Seine-et-Marne constituait un excellent laboratoire pour l’étude de la Révolution, (…) la pratique quotidienne (…) et les limites de l’acculturation politique… l’ouvrage repose sur une érudition solide, ordonnée et maitrisée, qui passionnera aussi bien les historiens que les amateurs locaux… » (Annales historiques de la Révolution Française, Jacques Bernet, Université de Valenciennes).impitoyablement ses ennemis par des mesures d’exception, qui mirent la « Terreur » à l’ordre du jour en l’an II. La Seine-et-Marne connut alors un essor spectaculaire des clubs politiques et des comités révolutionnaires, instruments de l’effort de guerre du gouvernement, mais aussi moyens de préservation de l’autonomie locale et d’expression des aspirations des populations.Cette période complexe a été longtemps mal connue dans le département, en dépit de riches sources, tant au niveau national que dans les archives départementales et communales, dont l’étude exhaustive a permis à l’auteur de brosser un tableau nuancé des ombres et des lumières. Sillonné par des représentants en mission de la Convention, avant tout soucieux du succès du ravitaillement de la capitale et du recrutement militaire, comme de la fidélité des habitants au pouvoir central, la Seine-et-Marne ne subit pas une sanglante répression, même si elle fut durablement marquée par l’internement préventif plus ou moins temporaire de plusieurs centaines de « suspects » et l’envoi devant le Tribunal révolutionnaire de Paris d’au moins 146 de ses ressortissants, dont 86 devaient être victimes de la guillotine. Lancé par des minorités d’activistes stimulés par des impulsions extérieures, le mouvement de déchristianisation choqua une majorité de fidèles et suscita la « petite Vendée briarde », révolte religieuse plus étouffée que réprimée, imposant pour plus d’un an la fermeture des églises et le chômage des prêtres, sans vraiment parvenir à populariser de nouveaux cultes révolutionnaires de substitution au catholicisme.De ce moment bref mais intense, les habitants de Seine-et-Marne gardèrent un vif souvenir forcément mitigé. La Révolution marqua une rupture irréversible avec l’ancien régime féodal et clérical, tout en ouvrant la voie de la démocratie libérale, par la participation élargie des citoyens aux affaires publiques, donnant l’espoir de satisfaction de leurs aspirations individuelles et sociales, d’un meilleur avenir, sinon d’un « bonheur commun ».
La Terreur dans le département de Seine-et-Marne
27,00€
ISBN : 9782868493194
• Référence : 01319
La Terreur dans le département de Seine-et-Marne
1793-1794 Mobilisation politique et Gouvernement révolutionnaire
par BLÖMEKE Heinrich
2022, format : 175x245mm, 432 pages, 12 illustrations, cartonné, 980 gr.
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Description
ISBN : 9782868493194 • Référence : 01319
• BLÖMEKE Heinrich – 1793-1794 Mobilisation politique et Gouvernement révolutionnaire
2022, format : 175x245mm, 432 pages, 12 ill. cartonné, 980 gr.
Heinrich BLÖMEKE formé dans les universités de Cologne, Berlin et Paris 1-Sorbonne, où il a obtenu en 1978 une maitrise d’histoire, avant de préparer une thèse sur les sociétés politiques et la « Terreur » dans le département de Seine-etMarne, soutenue en 1986 à la Freie Universität de Berlin et publiée en allemand en 1989. Il a poursuivi sa carrière comme directeur des centres culturels allemands d’Ann Arbor (USA), Alger et Singapour, puis comme directeur régional des réseaux du Goethe-Institut en Asie du Sud, Europe centrale et Asie du Sud-Est/Australie/Nouvelle-Zélande.
Plus de 2000 notes et références.
La Seine-et-Marne est née de la Révolution de 1789. Ce département rural contrasté, dépourvu de grandes villes, irrigué par de grandes voies routières et fluviales vers la capitale, appartenait à sa grande aire d’approvisionnement, tout en restant distant du centre révolutionnaire parisien.
A la faveur des événements et grâce aux élections, de nouvelles couches de la population s’engagèrent dans les affaires publiques. Cette mobilisation politique et sociale des citoyens des villes et des campagnes atteignit son apogée en 1793-1794, lorsque le gouvernement révolutionnaire Jacobin confronté à la guerre civile et extérieure s’efforça de sauver la République assiégée en rassemblant le peuple souverain et en combattant.
«… l’une des monographies les plus originales et les plus importantes sur la France sous la Terreur parues ces dernières années… un livre constamment convaincant et même passionnant …» (Journal of Modern History, Timothy C.W. Blanning, Université de Cambridge).«…l’un des meilleurs guides sur l’imbrication du privé et du public pendant la Révolution…» (Patrice Higonnet, Université de Harvard).
“ …Par sa diversité sociale et culturelle, la Seine-et-Marne constituait un excellent laboratoire pour l’étude de la Révolution, (…) la pratique quotidienne (…) et les limites de l’acculturation politique… l’ouvrage repose sur une érudition solide, ordonnée et maitrisée, qui passionnera aussi bien les historiens que les amateurs locaux… » (Annales historiques de la Révolution Française, Jacques Bernet, Université de Valenciennes).impitoyablement ses ennemis par des mesures d’exception, qui mirent la « Terreur » à l’ordre du jour en l’an II. La Seine-et-Marne connut alors un essor spectaculaire des clubs politiques et des comités révolutionnaires, instruments de l’effort de guerre du gouvernement, mais aussi moyens de préservation de l’autonomie locale et d’expression des aspirations des populations.Cette période complexe a été longtemps mal connue dans le département, en dépit de riches sources, tant au niveau national que dans les archives départementales et communales, dont l’étude exhaustive a permis à l’auteur de brosser un tableau nuancé des ombres et des lumières. Sillonné par des représentants en mission de la Convention, avant tout soucieux du succès du ravitaillement de la capitale et du recrutement militaire, comme de la fidélité des habitants au pouvoir central, la Seine-et-Marne ne subit pas une sanglante répression, même si elle fut durablement marquée par l’internement préventif plus ou moins temporaire de plusieurs centaines de « suspects » et l’envoi devant le Tribunal révolutionnaire de Paris d’au moins 146 de ses ressortissants, dont 86 devaient être victimes de la guillotine. Lancé par des minorités d’activistes stimulés par des impulsions extérieures, le mouvement de déchristianisation choqua une majorité de fidèles et suscita la « petite Vendée briarde », révolte religieuse plus étouffée que réprimée, imposant pour plus d’un an la fermeture des églises et le chômage des prêtres, sans vraiment parvenir à populariser de nouveaux cultes révolutionnaires de substitution au catholicisme.De ce moment bref mais intense, les habitants de Seine-et-Marne gardèrent un vif souvenir forcément mitigé. La Révolution marqua une rupture irréversible avec l’ancien régime féodal et clérical, tout en ouvrant la voie de la démocratie libérale, par la participation élargie des citoyens aux affaires publiques, donnant l’espoir de satisfaction de leurs aspirations individuelles et sociales, d’un meilleur avenir, sinon d’un « bonheur commun ».
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