Description
Référence : 31636
Reymondin G. – La Vérité Comptable en Marche (1914-1928)
Contribution à la Restauration économique et financière de la France et à l’Organisation de la Nation en temps de guerre
1928, format : 196×285, 193 pages, sans ill. broché,
Avertissement
Parler est bien, écrire est mieux, imprimer est une excellente chose.
Car si votre pensée est bonne, on en profite ; mauvaise, on la corrige, et on profite encore.
Paul-Louis Courier.
Il est bon que, de temps en temps, dirigeants et dirigés méditent un peu sur leurs faiblesses.
Bien que l’esprit comptable n’ait jamais atteint, chez les peuples de langue française, le niveau élevé remarqué chez ceux de langue anglaise, on doit se souvenir que la comptabilité fut en honneur, en France, à l’époque où elle rayonnait commercialement au dehors.
Si ce prestige a sensiblement diminué, notamment au cours de ces quinze dernières années, il convient de reconnaître que cette constatation n’est pas due uniquement à la crise de moralité issue de la guerre et de l’après-guerre, mais aussi à nombre de lois qui ne répondent plus aux exigences modernes, et à des règlements d’administration publique qui semblent avoir été conçus pour entraver toute initiative privée.
En outre, par suite de l’absence de sélection, on peut avancer que, dans le monde des travailleurs français, les trois quarts ne sont pas à leur vraie place (un secrétaire d’Etat n’a-t-il pas affirmé que, sur trois travailleurs se prétendant qualifiés, il n’y en a qu’un dont les prétentions soient justifiées), plus particulièrement dans nos industries d’Etat où la responsabilité des dirigeants, en tant que gestionnaires, est inexistante, alors qu’elle devrait normalement se dégager de la comptabilité.
Heureusement que, grâce à ces retours dont l’histoire fournit de nombreux exemples, il est permis d’envisager une large amélioration à cette situation nettement défavorable à l’intérêt général.
Dans cet ordre d’idées, au cours de cette même période 1914- 1928, de véritables professions de foi furent faites, et quelques résultats intéressants ont été obtenus, tendant à une politique officielle de la comptabilité dans l’avenir.
Parler est bien, écrire est mieux, imprimer est une excellente chose.
Car si votre pensée est bonne, on en profite ; mauvaise, on la corrige, et on profite encore.
Paul-Louis Courier.
Il est bon que, de temps en temps, dirigeants et dirigés méditent un peu sur leurs faiblesses.
Bien que l’esprit comptable n’ait jamais atteint, chez les peuples de langue française, le niveau élevé remarqué chez ceux de langue anglaise, on doit se souvenir que la comptabilité fut en honneur, en France, à l’époque où elle rayonnait commercialement au dehors.
Si ce prestige a sensiblement diminué, notamment au cours de ces quinze dernières années, il convient de reconnaître que cette constatation n’est pas due uniquement à la crise de moralité issue de la guerre et de l’après-guerre, mais aussi à nombre de lois qui ne répondent plus aux exigences modernes, et à des règlements d’administration publique qui semblent avoir été conçus pour entraver toute initiative privée.
En outre, par suite de l’absence de sélection, on peut avancer que, dans le monde des travailleurs français, les trois quarts ne sont pas à leur vraie place (un secrétaire d’Etat n’a-t-il pas affirmé que, sur trois travailleurs se prétendant qualifiés, il n’y en a qu’un dont les prétentions soient justifiées), plus particulièrement dans nos industries d’Etat où la responsabilité des dirigeants, en tant que gestionnaires, est inexistante, alors qu’elle devrait normalement se dégager de la comptabilité.
Heureusement que, grâce à ces retours dont l’histoire fournit de nombreux exemples, il est permis d’envisager une large amélioration à cette situation nettement défavorable à l’intérêt général.
Dans cet ordre d’idées, au cours de cette même période 1914- 1928, de véritables professions de foi furent faites, et quelques résultats intéressants ont été obtenus, tendant à une politique officielle de la comptabilité dans l’avenir.
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