Description
Référence : 31852
– L’ABBAYE DE PREUILLY en 1790
L’INVENTAIRE du Mobilier et des Archives
1896, format : 135×210, 42 pages, sans illustration[s].broché, Dédicace de Maurice Lecomte à M. Lhuillier, bon état
‘INVENTAIRE du Mobilier et des Archives DE L’ABBAYE DE PREUILLY en 1790
Analyse par MM. J. MAILLÉ, ancien juge de Paix. G. LAPIERRE, Curé-Doyen de Donnemarie et Maurice LECOMTE, Licencié en Droit, Membres de la Société d’Histoire et d’Archéologie de Provins
INTRODUCTION
L’Assembée Nationale (séances des 2-4 nov. 1789) décréta que les biens dits de main-morte, feraient retour à la Nation. C’était la confiscation de toutes les propriétés ecclésiastiques.
Le décret du 17 mars 1790 décida la vente des Biens Nationaux, et le Comité d’aliénation en réclama des états aux districts. (1)
(1) Outre l’iniquité de cette mesure — car, comme on l‘a dit fort judicieusement, de tous les arguments qui ont renversé la propriété monastique. il n’en est pas un seul qui ne puisse battre en bréche la propriété en général — le fait d’avoir jeté ensemble sur le marché trois milliards d’immeubles eut pour conséquence fatale l‘avilissement de la propriété foncière — par la même, la ruine momentanés de l’agriculture —et la démoralisation de cette partie du public qu’on invitait à se partager cette énorme proie.— L’état de choses jusqu’alors existant, quoique en aient dites sophistes intéressés, ne donnait d’ailleurs pas lieu de craindre un accroissement indéfini du patrimoine de l’Eglise, surtout depuis l’édit de 1719, du au chancellier d’Aguesseau.Voir sur ces questions : Dunod, Traité de la main morte;— Hurtes, l’historien protestant d’Innocent III 3- et 4* volumes;— Thiers, de la Propriété — de Tocqueville — H. Baudrillard-Chabrière, autour protestant. Recherches sur Romain Montier, (Lauzanne 1855) L. de Lavergne, Economie rurale delà France depuis 1789 (Paris I860). De Montalembert, Les moines d’Occident, Introduction. De Guilhermy. Annales archéologiques I 101
G. L.
Analyse par MM. J. MAILLÉ, ancien juge de Paix. G. LAPIERRE, Curé-Doyen de Donnemarie et Maurice LECOMTE, Licencié en Droit, Membres de la Société d’Histoire et d’Archéologie de Provins
INTRODUCTION
L’Assembée Nationale (séances des 2-4 nov. 1789) décréta que les biens dits de main-morte, feraient retour à la Nation. C’était la confiscation de toutes les propriétés ecclésiastiques.
Le décret du 17 mars 1790 décida la vente des Biens Nationaux, et le Comité d’aliénation en réclama des états aux districts. (1)
(1) Outre l’iniquité de cette mesure — car, comme on l‘a dit fort judicieusement, de tous les arguments qui ont renversé la propriété monastique. il n’en est pas un seul qui ne puisse battre en bréche la propriété en général — le fait d’avoir jeté ensemble sur le marché trois milliards d’immeubles eut pour conséquence fatale l‘avilissement de la propriété foncière — par la même, la ruine momentanés de l’agriculture —et la démoralisation de cette partie du public qu’on invitait à se partager cette énorme proie.— L’état de choses jusqu’alors existant, quoique en aient dites sophistes intéressés, ne donnait d’ailleurs pas lieu de craindre un accroissement indéfini du patrimoine de l’Eglise, surtout depuis l’édit de 1719, du au chancellier d’Aguesseau.Voir sur ces questions : Dunod, Traité de la main morte;— Hurtes, l’historien protestant d’Innocent III 3- et 4* volumes;— Thiers, de la Propriété — de Tocqueville — H. Baudrillard-Chabrière, autour protestant. Recherches sur Romain Montier, (Lauzanne 1855) L. de Lavergne, Economie rurale delà France depuis 1789 (Paris I860). De Montalembert, Les moines d’Occident, Introduction. De Guilhermy. Annales archéologiques I 101
G. L.
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