Description
Référence : 30271
TOUTAIN-MAZEVILLE – Le Duc de Normandie
(Poème Lyrique en trois Actes)
1854, format : 125×190, 178 pages, sans ill. relié usée, en l’état
PRÉFACE.
Le public, s’il daigne s’occuper un instant de cette oeuvre, n’y trouvera qu’une fiction légère, traversée par des personnages à peine esquissés. L’auteur, étranger à la noble profession des lettres, n’a rien écrie que ces vers, où l’inexpérience doit se révéler en beaucoup d’endroits. Épris de la poésie pure, il s’est efforcé d’atteindre la sphère de son idéal, et de s’y maintenir aussi longtemps que le comportent les exigences de la composition , et surtout la nécessité des contrastes. Pour réaliser cette prétention dans la mesure de ses forces, il lui fallait un prétexte plutôt qu’un sujet. Ce prétexte, il l’a pris, ce sujet, il l’a trouvé dans une inspiration lointaine des deux Faust de Goethe : chaos sublime où abondent les éléments de la création, mais où manque parfois la lumière.
Si l’ensemble de l’oeuvre avait quelque prix comme abstraction morale, le drame représenterait une fois de plus la lutte du bien et du mal dans le coeur de l’homme. Le duc pourrait personnifier la jeunesse impatiente de tout connaître et de tout sentir; la jeune fille serait la foi et l’amour; le maître des archers, l’esprit de négation, de fausse science et de haine. Le reste ne vaudrait que de mise en scène.
Tâches en haut droite sur toutes les pages. En l’état.
Le public, s’il daigne s’occuper un instant de cette oeuvre, n’y trouvera qu’une fiction légère, traversée par des personnages à peine esquissés. L’auteur, étranger à la noble profession des lettres, n’a rien écrie que ces vers, où l’inexpérience doit se révéler en beaucoup d’endroits. Épris de la poésie pure, il s’est efforcé d’atteindre la sphère de son idéal, et de s’y maintenir aussi longtemps que le comportent les exigences de la composition , et surtout la nécessité des contrastes. Pour réaliser cette prétention dans la mesure de ses forces, il lui fallait un prétexte plutôt qu’un sujet. Ce prétexte, il l’a pris, ce sujet, il l’a trouvé dans une inspiration lointaine des deux Faust de Goethe : chaos sublime où abondent les éléments de la création, mais où manque parfois la lumière.
Si l’ensemble de l’oeuvre avait quelque prix comme abstraction morale, le drame représenterait une fois de plus la lutte du bien et du mal dans le coeur de l’homme. Le duc pourrait personnifier la jeunesse impatiente de tout connaître et de tout sentir; la jeune fille serait la foi et l’amour; le maître des archers, l’esprit de négation, de fausse science et de haine. Le reste ne vaudrait que de mise en scène.
Tâches en haut droite sur toutes les pages. En l’état.
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