Description
Référence : 30502
THORET J-M – Le Montois-
Notre-Dame de Donnemarie
1977, format : 160×240, 16 pages, 16 ill. broché
Donnemarie
DON A MARIA.
Si l’on en croit la tradition, un château-fort primitif avait été construit à l’époque franque, sur la rive même de l’Auxence, à l’endroit où la vallée s’élargit pour donner naissance à la petite plaine appelée depuis la prairie Saint-Martin.
En 632, des moines d’obédience bénédictine furent autorisés par Dagobert à fonder un couvent sur la pente du coteau au nord du château.
Sa chapelle fut construite dans la partie ouest des installations. Elle fut dédiée à la Vierge : Notre-Dame : Domina Maria.
Servant de lieu de culte, non seulement pour les religieux, mais bien vite pour toute la population venue s’agglomérer alentour, elle donna son nom à la cité naissante qui devint ainsi Dona Maria, Donna Maria in Montosio puis Donnemarie-en-Montois.
Les invasions — en particulier celle des Normands — et les luttes intestines ne l’épargnèrent pas. Souvent endommagée, voire détruite, elle fut toujours restaurée au même endroit.
C’est ce qui se produit encore quand, au cours du Xème siècle, la décision fut prise de reconstruire une nouvelle fois l’édifice. Il fallut toutefois plus de deux siècles pour conduire les travaux à bonne fin. Aux restaurations près, dues aux accidents et aux vicissitudes des temps, c’est le résultat de cette entreprise que nous pouvons apprécier aujourd’hui.
LE CLOCHER.
C’est lui qu’on remarque d’abord, dès qu’on aperçoit la ville. Sa tour est probablement une des parties les plus anciennes de Notre-Dame puisqu’on peut en faire remonter sans crainte les origines au plus tard au XIXe siècle.
DON A MARIA.
Si l’on en croit la tradition, un château-fort primitif avait été construit à l’époque franque, sur la rive même de l’Auxence, à l’endroit où la vallée s’élargit pour donner naissance à la petite plaine appelée depuis la prairie Saint-Martin.
En 632, des moines d’obédience bénédictine furent autorisés par Dagobert à fonder un couvent sur la pente du coteau au nord du château.
Sa chapelle fut construite dans la partie ouest des installations. Elle fut dédiée à la Vierge : Notre-Dame : Domina Maria.
Servant de lieu de culte, non seulement pour les religieux, mais bien vite pour toute la population venue s’agglomérer alentour, elle donna son nom à la cité naissante qui devint ainsi Dona Maria, Donna Maria in Montosio puis Donnemarie-en-Montois.
Les invasions — en particulier celle des Normands — et les luttes intestines ne l’épargnèrent pas. Souvent endommagée, voire détruite, elle fut toujours restaurée au même endroit.
C’est ce qui se produit encore quand, au cours du Xème siècle, la décision fut prise de reconstruire une nouvelle fois l’édifice. Il fallut toutefois plus de deux siècles pour conduire les travaux à bonne fin. Aux restaurations près, dues aux accidents et aux vicissitudes des temps, c’est le résultat de cette entreprise que nous pouvons apprécier aujourd’hui.
LE CLOCHER.
C’est lui qu’on remarque d’abord, dès qu’on aperçoit la ville. Sa tour est probablement une des parties les plus anciennes de Notre-Dame puisqu’on peut en faire remonter sans crainte les origines au plus tard au XIXe siècle.
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