Description
Référence : 31921
Lous NOTTIN – Le Romantisme à Orléans (1820-1843)
1930, format : 155×240, 60 pages, ans illustration[s].broché, couv. tâchée, bon état intérieur
Dédicace de l’auteur : Hommage respectueux à Maurice Levaillant
Le romantisme date-t-il du commencement du monde? M. Joseph Delteil l’ affirme : l’honnête et classique Adam dut subir la première épouse romantique.
• Mais, au juste, comment définir le romantisme? Ne serait-ce point, selon M. André Gide, Parí qui exprime plus qu’il n’a à dire, à l’inverse du classicisme qui dit plus qu’il n’exprime?…
• Je n’ai pas essayé, on le pense bien, d’élucider les origines historiques du romantisme et de présenter de théorie personnelle sur ce mouvement. Le plus souvent, je me suis contenté de reproduire les appréciations des journaux Orléanais sur les manifestations littéraires dont le chef-lieu du Loiret fut le témoin de 1820 à 1843 (de la publication des Méditations à la chute des Burgraves).
• Si les soirées théâtrales — « premières » ou simples reprises — soulevèrent des discussions passionnées, les romans et les poèmes de la nouvelle école ont excité moins de controverses. El cela s’explique par l’importance exceptionnelle du théâtre à une époque où le public populaire ne lisait point de livres; en revanche, les mélodrames, les tragédies, les vaudevilles constituaient la pâture spirituelle dont il se gavait le dimanche.
• Quant à l’évolution artistique, les feuilletons inspirés par les expositions du Musée d’Orléans ne fournissent nul indice significatif : je n’en ai point tenu compte. Enfin le vieux répertoire lyrique suffit longtemps aux habitués de la scène municipale.
• Tels quels, les articles que j’ai publiés dans le Républicain Orléanais, de juillet 1929 à mars 1930, et que les pages suivantes reproduisent, permettront de se faire une idée de la vie romantique dans une grande ville du centre de la France durant un quart de siècle.
Le romantisme date-t-il du commencement du monde? M. Joseph Delteil l’ affirme : l’honnête et classique Adam dut subir la première épouse romantique.
• Mais, au juste, comment définir le romantisme? Ne serait-ce point, selon M. André Gide, Parí qui exprime plus qu’il n’a à dire, à l’inverse du classicisme qui dit plus qu’il n’exprime?…
• Je n’ai pas essayé, on le pense bien, d’élucider les origines historiques du romantisme et de présenter de théorie personnelle sur ce mouvement. Le plus souvent, je me suis contenté de reproduire les appréciations des journaux Orléanais sur les manifestations littéraires dont le chef-lieu du Loiret fut le témoin de 1820 à 1843 (de la publication des Méditations à la chute des Burgraves).
• Si les soirées théâtrales — « premières » ou simples reprises — soulevèrent des discussions passionnées, les romans et les poèmes de la nouvelle école ont excité moins de controverses. El cela s’explique par l’importance exceptionnelle du théâtre à une époque où le public populaire ne lisait point de livres; en revanche, les mélodrames, les tragédies, les vaudevilles constituaient la pâture spirituelle dont il se gavait le dimanche.
• Quant à l’évolution artistique, les feuilletons inspirés par les expositions du Musée d’Orléans ne fournissent nul indice significatif : je n’en ai point tenu compte. Enfin le vieux répertoire lyrique suffit longtemps aux habitués de la scène municipale.
• Tels quels, les articles que j’ai publiés dans le Républicain Orléanais, de juillet 1929 à mars 1930, et que les pages suivantes reproduisent, permettront de se faire une idée de la vie romantique dans une grande ville du centre de la France durant un quart de siècle.



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