Description
Référence : 31529
PEUREAU Katy – L’église Notre-Dame de Moret-sur-Loing
2005, format : 145×210, 38 pages, 27 coul. ill. broché,
Préface
La notion de Monument historique qui commence à se former dans les esprits vers la fin du XVIIIe siècle, qui se développe au début du XIXe, trouve ses premières mises en forme conceptuelles et officielles dans les années 1830-1860 sous l’impulsion notamment de deux esprits au-dessus du commun: Mérimée et Viollet-le-Duc. Elle a un champ d’expansion immédiat et préféré dans les grands monuments gothiques. L’abondance de la matière, la majesté et l’omniprésence des cathédrales expliquent beaucoup cette orientation. Elles n’expliquent pas tout, et l’on pourrait là, s’enfoncer dans des études savantes qui circuleraient dans l’histoire des mentalités, ce n’est pas le propos. Le fait simple est que pendant presque un siècle l’architecture médiévale et spécialement celle que l’on appelle gothique ont exercé une sorte d’impérialisme dans le monde des valeurs architecturales reçues du grand public comme des milieux intellectuels, face à d’autres hégémonies comme celle de l’académisme sorti de l’Ecole des beaux arts. Puis les empires se sont mutuellement usés les uns contre les autres, d’autres blocs d’érudition et de sensibilité sont apparus. Après 1927 par exemple (François Gebelin, Hautecœur, Pérouse de Montclos, etc.), l’histoire des architectures de la Renaissance et des architectures classiques des XVIIe et XVIIIe siècles a enfin pris des couleurs. La musique baroque est devenue à la mode, l’architecture aussi. Les architectures étrangères inconnues en France pendant longtemps ont cessé de l’être. Du côté des créateurs, maintenant presque totalement disjoints des archéologues, les choses ont aussi éclaté dans toutes les directions. On fait des monuments historiques avant que leurs auteurs ne soient morts (Le Corbusier…).
La notion de Monument historique qui commence à se former dans les esprits vers la fin du XVIIIe siècle, qui se développe au début du XIXe, trouve ses premières mises en forme conceptuelles et officielles dans les années 1830-1860 sous l’impulsion notamment de deux esprits au-dessus du commun: Mérimée et Viollet-le-Duc. Elle a un champ d’expansion immédiat et préféré dans les grands monuments gothiques. L’abondance de la matière, la majesté et l’omniprésence des cathédrales expliquent beaucoup cette orientation. Elles n’expliquent pas tout, et l’on pourrait là, s’enfoncer dans des études savantes qui circuleraient dans l’histoire des mentalités, ce n’est pas le propos. Le fait simple est que pendant presque un siècle l’architecture médiévale et spécialement celle que l’on appelle gothique ont exercé une sorte d’impérialisme dans le monde des valeurs architecturales reçues du grand public comme des milieux intellectuels, face à d’autres hégémonies comme celle de l’académisme sorti de l’Ecole des beaux arts. Puis les empires se sont mutuellement usés les uns contre les autres, d’autres blocs d’érudition et de sensibilité sont apparus. Après 1927 par exemple (François Gebelin, Hautecœur, Pérouse de Montclos, etc.), l’histoire des architectures de la Renaissance et des architectures classiques des XVIIe et XVIIIe siècles a enfin pris des couleurs. La musique baroque est devenue à la mode, l’architecture aussi. Les architectures étrangères inconnues en France pendant longtemps ont cessé de l’être. Du côté des créateurs, maintenant presque totalement disjoints des archéologues, les choses ont aussi éclaté dans toutes les directions. On fait des monuments historiques avant que leurs auteurs ne soient morts (Le Corbusier…).
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