Description
Référence : 31013
LEROY Gabriel – Les anciens vitraux église Saint-Aspais de MELUN
Le cimetière de Melodunum – Antiquités trouvées à Melun – La Crosse – Jean ELIE, bénédictin du Mont-Saint-Père
1879, format : 170×220, 28 pages, sans ill. débroché, couverture muette en l’état
Les anciens vitraux de l’église de SAINT-ASPAIS DE MELUN
par Gabriel LEROY – Correspondant du Ministère pour les travaux historiques, Officier de l’Instruction publique.
Bâtie à la fin du XVe siècle et dans le cours du XVIe, l’église Saint-Aspais de Melun possède des vitraux de couleur qui datent de cette dernière époque. Leur auteur était certainement un habile peintre verrier, dont le nom, malheureusement, n’est pas arrivé jusqu’à nous. Les attribuer à Jean Cousin serait une assertion hasardée, mais il est possible de dire que plusieurs panneaux des fenêtres de l’abside rappellent le faire et l’école de ce célèbre maître, tandis que d’autres, à la chapelle de la Vierge et aux grandes verrières latérales du chœur, sont dans la manière de Robert Pinaigrier.
En général, les vitraux anciens de Saint-Aspais sont remarquables par leur coloris et la richesse de leurs détails. Les effets de lumière sont bien entendus, le dessin ne manque ni de correction ni d’élégance; tout au plus pourrait-on dire qu’à la hauteur où ils sont placés, notamment ceux des verrières latérales, les fonds de paysages accidentés, la profusion des broderies, la multiplicité des encadrements d’architecture rehaussés d’arabesques y jettent quelque confusion. Mais, s’ils sont vus de près, cette observation n’a plus d’objet et il faut admirer l’ensemble des sujets et le fini des détails.
LE CIMETIÈRE DE MELODUNUM
(Note lue à la Société archéologique de Seine-et-Marne,)
Les travaux exécutés dans la plaine de la Varenne de Melun, aux abords de la ligne du chemin de fer de Paris à Lyon, continuent à exhumer des débris et des souvenirs de la ville antique de Melodunum, qui exista dans cette partie du territoire de Melun depuis la conquête romaine, au Ier siècle de Père chrétienne, jusqu’aux invasions normandes qui causèrent sa destruction dans le cours des IX° et Xe siècles. L’ensemble des fouilles faites depuis une trentaine d’années a permis de reconstituer avec quelque certitude le plan de Melodunum et de déterminer la situation de ses principaux édifices : ses bains, son cirque et sa nécropole. Quant au temple et au castrum, ils occupaient chacune des extrémités de l’île de la Seine, qui fut le berceau de la ville primitive dont il est question dans les Commentaires de César.
La découverte qui a le plus servi à constater l’état des mœurs et la civilisation des populations de Melodunum est celle du cimetière où, durant plusieurs siècles, les générations furent successivement inhumées. La coutume des peuples de l’antiquité de renfermer dans leurs tombeaux des objets dont ils faisaient usage pendant leur vie, tels que des armes, ornements, parures, bijoux, vases, etc., a fourni de précieux documents dont l’archéologie s’est emparée pour rétablir un passé dont les traditions étaient perdues. C’est aux travaux du chemin de fer, eu 1847, qu’on doit la première exploration du cimetière de notre ville aux temps anciens. L’établissement de la voie ferrée dans la plaine de la Varenne, dans les terrains circonscrits entre la route de Ponthierry, le vieux chemin du Lys, la route de Fontainebleau …
Les vieilles maisons de Melun : La Crosse
Jean ELIE, bénédictin du Mont-Saint-Père de Melun au XVIIe siècle
par Gabriel LEROY – Correspondant du Ministère pour les travaux historiques, Officier de l’Instruction publique.
Bâtie à la fin du XVe siècle et dans le cours du XVIe, l’église Saint-Aspais de Melun possède des vitraux de couleur qui datent de cette dernière époque. Leur auteur était certainement un habile peintre verrier, dont le nom, malheureusement, n’est pas arrivé jusqu’à nous. Les attribuer à Jean Cousin serait une assertion hasardée, mais il est possible de dire que plusieurs panneaux des fenêtres de l’abside rappellent le faire et l’école de ce célèbre maître, tandis que d’autres, à la chapelle de la Vierge et aux grandes verrières latérales du chœur, sont dans la manière de Robert Pinaigrier.
En général, les vitraux anciens de Saint-Aspais sont remarquables par leur coloris et la richesse de leurs détails. Les effets de lumière sont bien entendus, le dessin ne manque ni de correction ni d’élégance; tout au plus pourrait-on dire qu’à la hauteur où ils sont placés, notamment ceux des verrières latérales, les fonds de paysages accidentés, la profusion des broderies, la multiplicité des encadrements d’architecture rehaussés d’arabesques y jettent quelque confusion. Mais, s’ils sont vus de près, cette observation n’a plus d’objet et il faut admirer l’ensemble des sujets et le fini des détails.
LE CIMETIÈRE DE MELODUNUM
(Note lue à la Société archéologique de Seine-et-Marne,)
Les travaux exécutés dans la plaine de la Varenne de Melun, aux abords de la ligne du chemin de fer de Paris à Lyon, continuent à exhumer des débris et des souvenirs de la ville antique de Melodunum, qui exista dans cette partie du territoire de Melun depuis la conquête romaine, au Ier siècle de Père chrétienne, jusqu’aux invasions normandes qui causèrent sa destruction dans le cours des IX° et Xe siècles. L’ensemble des fouilles faites depuis une trentaine d’années a permis de reconstituer avec quelque certitude le plan de Melodunum et de déterminer la situation de ses principaux édifices : ses bains, son cirque et sa nécropole. Quant au temple et au castrum, ils occupaient chacune des extrémités de l’île de la Seine, qui fut le berceau de la ville primitive dont il est question dans les Commentaires de César.
La découverte qui a le plus servi à constater l’état des mœurs et la civilisation des populations de Melodunum est celle du cimetière où, durant plusieurs siècles, les générations furent successivement inhumées. La coutume des peuples de l’antiquité de renfermer dans leurs tombeaux des objets dont ils faisaient usage pendant leur vie, tels que des armes, ornements, parures, bijoux, vases, etc., a fourni de précieux documents dont l’archéologie s’est emparée pour rétablir un passé dont les traditions étaient perdues. C’est aux travaux du chemin de fer, eu 1847, qu’on doit la première exploration du cimetière de notre ville aux temps anciens. L’établissement de la voie ferrée dans la plaine de la Varenne, dans les terrains circonscrits entre la route de Ponthierry, le vieux chemin du Lys, la route de Fontainebleau …
Les vieilles maisons de Melun : La Crosse
Jean ELIE, bénédictin du Mont-Saint-Père de Melun au XVIIe siècle
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