Description
Référence : 30705
– Les curiosités Touristiques de la France
La Seine et Marne
, format : 140×180, 62 pages, nb ill. broché
Formé approximativement de la partie orientale de l’Ile- de-France et de la partie occidentale de la Champagne, le département de Seine-et-Marne s’identifie avec la Brie, vaste plateau aux lignes régulières, aux perspectives infinies, coupées de loin en loin par des grosses fermes, des bosquets, des lignes d’arbres qui étalonnent les distances. C’est là que Napoléon donna à l’Histoire sa fameuse leçon de stratégie de la Campagne de France, et où cent ans plus tard, la France bousculée, reprenait en main son destin.
Si la terre de Bric a l’exacte morphologie géométrique des plateaux calcaires, elle n’en a point l’aridité, car une couche de limon fertile la recouvre. Aussi, à l’égal de la Beauce, la Brie est-elle un des greniers de la France. Cette richesse en fit très tôt une zone de forte civilisation rurale. La population y était déjà fort dense à l’époque du premier millénaire, et les terres presque entièrement cultivées.
Mais la Brie évoque aussi de verdoyantes vallées : issue du département de l’Aisne, la Marne, au nord, poursuit son chemin sinueux parmi lés coteaux pierreux ou boisés, arrose Meaux où plane l’ombre de Bossuet, reçoit le Petit et le Grand Morin, rivières d’apparence paisible mais sujettes à des crues soudaines qui inondent les riches vergers et déclenchent parfois les débordements de la Seine elle-même.
Si la terre de Bric a l’exacte morphologie géométrique des plateaux calcaires, elle n’en a point l’aridité, car une couche de limon fertile la recouvre. Aussi, à l’égal de la Beauce, la Brie est-elle un des greniers de la France. Cette richesse en fit très tôt une zone de forte civilisation rurale. La population y était déjà fort dense à l’époque du premier millénaire, et les terres presque entièrement cultivées.
Mais la Brie évoque aussi de verdoyantes vallées : issue du département de l’Aisne, la Marne, au nord, poursuit son chemin sinueux parmi lés coteaux pierreux ou boisés, arrose Meaux où plane l’ombre de Bossuet, reçoit le Petit et le Grand Morin, rivières d’apparence paisible mais sujettes à des crues soudaines qui inondent les riches vergers et déclenchent parfois les débordements de la Seine elle-même.
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