Description
Référence : 30882
DELAHAYE Martine – Les enfants du Mont-Valérien
Récit 1910-1944
1997, format : 160×240, 187 pages, nb ill. broché
Cet ouvrage « Les enfants du Mont-Valérien » a été réalisé à partir de souvenirs d’enfance recueillis au magnétophone entre 1987 et 1990, auprès d’une soixantaine d’habitants de ce quartier.
Ils parlent de l’évolution de la campagne à la banlieue de ce qui était un quartier excentré aux limites de Nanterre, Suresnes, Rueil-Malmaison. Les gens s’y sentent moins qu’en ville appartenir à l’une ou à l’autre commune et on y parle aussi de Puteaux, de Neuilly…
La première période est plus relative aux pionniers, depuis avant la guerre de 14 jusque vers 1928 : on se trouve dans une ambiance de petits chemins, de sources, de carrières… une existence de petits sauvages pour les enfants. Souvenirs de l’école, des jeux, de la guerre de 14, de lieux… on construit sa maison… les commerçants ambulants, etc.
La seconde période jusqu’en août 39 : on y sent l’évolution avec les rues qui se font, la structuration d’un quartier de Nanterre autour d’une chapelle, des écoles modernes à Suresnes, de la politique… Les jeux récupèrent les objets du progrès. Les distractions : guinguettes, bals, etc.
La troisième période 39-44 : subsister, jeux de guerre, etc. Là plus qu’ailleurs une vie dramatique : les fusillades du fort pèsent sur la population mais aussi une résistance peut-être plus déterminée chez des gens qui depuis toujours ont pris leur destin en main. On termine cette dernière période « en joue » des fusils allemands du Mont-Valérien puisque des jeunes du quartier sont parmi les derniers prisonniers du fort.
Si bien que sans l’avoir prémédité, ces enfants avec leur façon de s’exprimer de ces temps-là, finissent par avoir raconté la vie dans ce qu’elle a de plus banal jusqu’à dans ce qu’elle a de plus dramatique.
Ils parlent de l’évolution de la campagne à la banlieue de ce qui était un quartier excentré aux limites de Nanterre, Suresnes, Rueil-Malmaison. Les gens s’y sentent moins qu’en ville appartenir à l’une ou à l’autre commune et on y parle aussi de Puteaux, de Neuilly…
La première période est plus relative aux pionniers, depuis avant la guerre de 14 jusque vers 1928 : on se trouve dans une ambiance de petits chemins, de sources, de carrières… une existence de petits sauvages pour les enfants. Souvenirs de l’école, des jeux, de la guerre de 14, de lieux… on construit sa maison… les commerçants ambulants, etc.
La seconde période jusqu’en août 39 : on y sent l’évolution avec les rues qui se font, la structuration d’un quartier de Nanterre autour d’une chapelle, des écoles modernes à Suresnes, de la politique… Les jeux récupèrent les objets du progrès. Les distractions : guinguettes, bals, etc.
La troisième période 39-44 : subsister, jeux de guerre, etc. Là plus qu’ailleurs une vie dramatique : les fusillades du fort pèsent sur la population mais aussi une résistance peut-être plus déterminée chez des gens qui depuis toujours ont pris leur destin en main. On termine cette dernière période « en joue » des fusils allemands du Mont-Valérien puisque des jeunes du quartier sont parmi les derniers prisonniers du fort.
Si bien que sans l’avoir prémédité, ces enfants avec leur façon de s’exprimer de ces temps-là, finissent par avoir raconté la vie dans ce qu’elle a de plus banal jusqu’à dans ce qu’elle a de plus dramatique.
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