Description
Référence : 31969
GLOB P.V. – LES HOMMES DES TOURBIÈRES
1966, format : 160×190, 148 pages, nombreuses illustration[s].broché, bon état
RESURRECTION DU PASSE
Collection publiée sous la direction
d’Henri-Paul Eydoux et Charles Orengo
LES HOMMES DES TOURBIÈRES
par P. V. GLOB
Né en 1911 à Kalundborg, docteur ès- lettres en 1945, P. V. Glob a été attaché, à partir de 1934, au Musée national de Copenhague dont il est devenu directeur. Professeur d’archéologie nordique et de préhistoire européenne à l’Université d’Aarhus de 1949 à 1960, il a été nommé, à cette dernière date, «Rigsantikvar». II est vice-président de la Société royale des antiquaires du Nord, président de la Société archéologique du Jutland et membre de l’Académie royale des sciences et des lettres du Danemark.
Il a effectué différentes missions archéologiques au Groenland et a dirigé, de 1955 à 1964, des expéditions danoises autour du golfe Persique (Bahrein, Qatar, Koweit, Abu Dhabi), où on retrouve une très ancienne civilisation dite de Dilmun, qui formait un trait d’union entre les civilisations de l’Indus et de Sumer.
La tourbe contient un acide qui arrête le phénomène de décomposition et les corps et matériels qui y sont enfouis s’y conservent dans d’étonnantes conditions. En Europe du nord, plus particulièrement au Danemark et en Allemagne du nord, on a découvert ainsi des êtres humains qui, après de longs siècles, avaient conservé tous les stigmates de la vie.
Deux trouvailles sensationnelles, faites ces dernières années dans des tour- bières danoises, ont permis, en faisant appel à toutes les ressources de la science moderne, de mettre pleinement en relief ce « peuple des tourbières» qui vivait aux temps de la naissance du Christ. Il s’agit de l’« Homme de Tollund» et de I’« Homme de Grau- balle », tous deux parvenus en parfait état. Avant d’être jetés dans la tourbe, le premier avait été étranglé ou pendu et le second égorgé. Les dieux de l’antiquité nordique avaient soif — ou, plutôt, les déesses, car on sacrifiait à la Terre-Mère, pour que la terre nourrisse mieux les hommes. Ainsi s’expliquent les drames qui nous sont aujourd’hui révélés. Le professeur P. V. Glob, qui est directeur du Musée national de Copenhague, reconstitue, à partir de leur corps, la vie de ces hommes en un tableau souvent poignant, riche de faits et d’aperçus. L’archéologie est une science et on ne peut lui tenir rigueur de n’avoir souvent que des restes mortels comme matériaux d’étude.
Ce livre est le premier écrit sur ces hommes des tourbières dont la con- naissance est un des témoignages les plus probants des possibilités de l’archéologie moderne. Il est illustré par des documents photographiques d’un exceptionnel intérêt.
Introduction.
Depuis longtemps déjà, on a trouvé, en différents endroits de l’Europe du nord, des corps d hommes de ‘Antiquité qui avaient été remarquablement conservés dans la tourbe. Celle-ci possède en effet la propriété, grâce à un acide qu’elle contient, d’arrêter le phénomène de la décomposition. Mais c’est seulement à une date récente que l’archéologie a pu faire de ces corps un sujet d’étude, en utilisant des méthodes scientifiques nouvelles et rigoureuses.
Deux trouvailles sensationnelles, intervenues ces dernières années au Danemark, ont permis de mettre pleinement en relief ce « peuple des tourbières » qui vivait au cours des siècles avoisinant la naissance du Christ. Ce sont celles de deux corps d’hommes parvenus dans un état remarquable. Avant d’être déposé dans une tourbière, l’un — celui de ToHund — avait été étranglé ou pendu; l’autre — celui de Grauballe — avait été égorgé. Dans les deux cas, le professeur P. V. Glob a pu intervenir à temps et procéder à des études exhaustives. Recherchant parallèlement ce qu’on pouvait connaître des découvertes plus anciennes, il a brossé un tableau complet de ce « peuple des tourbières », de ses modes de vie, de ses croyances et de ses rites. On pourra en juger par le présent livre : tout en ne négligeant aucun détail scientifique, l’auteur a une faculté d’évocation qui, à travers les constats de la mort, redonne une vie palpitante à ces hommes qui, depuis deux mille ans, reposaient dans la tourbe.
Les spécialistes ont pu établir une statistique des corps retrouvés jusqu’il présent : ils sont arrivés à un total de près de sept cents, tous en Europe du nord-ouest, la majorité au Danemark et en Allemagne du nord, le reste en Suède, Norvège, Hollande, Angleterre et Écosse et même en Irlande. La plupart de ces trouvailles n’ont pas pu être étudiées scientifiquement, comme l’ont été celles de I’« Homme de ToUund » et de l’« Homme de Grauballe », auxquelles l’auteur donne la légitime place qui leur revient.
Table des matières.
Introduction
Avant-propos
1. L’homme de Tollund 2. L’homme de Grauballe 3. Les hommes des tourbières au Danemark 4. Les hommes des tourbières dans le reste de l’Europe 5. Quelle était leur vie?. 6. Le temps de la mort • Bibliographie
Collection publiée sous la direction
d’Henri-Paul Eydoux et Charles Orengo
LES HOMMES DES TOURBIÈRES
par P. V. GLOB
Né en 1911 à Kalundborg, docteur ès- lettres en 1945, P. V. Glob a été attaché, à partir de 1934, au Musée national de Copenhague dont il est devenu directeur. Professeur d’archéologie nordique et de préhistoire européenne à l’Université d’Aarhus de 1949 à 1960, il a été nommé, à cette dernière date, «Rigsantikvar». II est vice-président de la Société royale des antiquaires du Nord, président de la Société archéologique du Jutland et membre de l’Académie royale des sciences et des lettres du Danemark.
Il a effectué différentes missions archéologiques au Groenland et a dirigé, de 1955 à 1964, des expéditions danoises autour du golfe Persique (Bahrein, Qatar, Koweit, Abu Dhabi), où on retrouve une très ancienne civilisation dite de Dilmun, qui formait un trait d’union entre les civilisations de l’Indus et de Sumer.
La tourbe contient un acide qui arrête le phénomène de décomposition et les corps et matériels qui y sont enfouis s’y conservent dans d’étonnantes conditions. En Europe du nord, plus particulièrement au Danemark et en Allemagne du nord, on a découvert ainsi des êtres humains qui, après de longs siècles, avaient conservé tous les stigmates de la vie.
Deux trouvailles sensationnelles, faites ces dernières années dans des tour- bières danoises, ont permis, en faisant appel à toutes les ressources de la science moderne, de mettre pleinement en relief ce « peuple des tourbières» qui vivait aux temps de la naissance du Christ. Il s’agit de l’« Homme de Tollund» et de I’« Homme de Grau- balle », tous deux parvenus en parfait état. Avant d’être jetés dans la tourbe, le premier avait été étranglé ou pendu et le second égorgé. Les dieux de l’antiquité nordique avaient soif — ou, plutôt, les déesses, car on sacrifiait à la Terre-Mère, pour que la terre nourrisse mieux les hommes. Ainsi s’expliquent les drames qui nous sont aujourd’hui révélés. Le professeur P. V. Glob, qui est directeur du Musée national de Copenhague, reconstitue, à partir de leur corps, la vie de ces hommes en un tableau souvent poignant, riche de faits et d’aperçus. L’archéologie est une science et on ne peut lui tenir rigueur de n’avoir souvent que des restes mortels comme matériaux d’étude.
Ce livre est le premier écrit sur ces hommes des tourbières dont la con- naissance est un des témoignages les plus probants des possibilités de l’archéologie moderne. Il est illustré par des documents photographiques d’un exceptionnel intérêt.
Introduction.
Depuis longtemps déjà, on a trouvé, en différents endroits de l’Europe du nord, des corps d hommes de ‘Antiquité qui avaient été remarquablement conservés dans la tourbe. Celle-ci possède en effet la propriété, grâce à un acide qu’elle contient, d’arrêter le phénomène de la décomposition. Mais c’est seulement à une date récente que l’archéologie a pu faire de ces corps un sujet d’étude, en utilisant des méthodes scientifiques nouvelles et rigoureuses.
Deux trouvailles sensationnelles, intervenues ces dernières années au Danemark, ont permis de mettre pleinement en relief ce « peuple des tourbières » qui vivait au cours des siècles avoisinant la naissance du Christ. Ce sont celles de deux corps d’hommes parvenus dans un état remarquable. Avant d’être déposé dans une tourbière, l’un — celui de ToHund — avait été étranglé ou pendu; l’autre — celui de Grauballe — avait été égorgé. Dans les deux cas, le professeur P. V. Glob a pu intervenir à temps et procéder à des études exhaustives. Recherchant parallèlement ce qu’on pouvait connaître des découvertes plus anciennes, il a brossé un tableau complet de ce « peuple des tourbières », de ses modes de vie, de ses croyances et de ses rites. On pourra en juger par le présent livre : tout en ne négligeant aucun détail scientifique, l’auteur a une faculté d’évocation qui, à travers les constats de la mort, redonne une vie palpitante à ces hommes qui, depuis deux mille ans, reposaient dans la tourbe.
Les spécialistes ont pu établir une statistique des corps retrouvés jusqu’il présent : ils sont arrivés à un total de près de sept cents, tous en Europe du nord-ouest, la majorité au Danemark et en Allemagne du nord, le reste en Suède, Norvège, Hollande, Angleterre et Écosse et même en Irlande. La plupart de ces trouvailles n’ont pas pu être étudiées scientifiquement, comme l’ont été celles de I’« Homme de ToUund » et de l’« Homme de Grauballe », auxquelles l’auteur donne la légitime place qui leur revient.
Table des matières.
Introduction
Avant-propos
1. L’homme de Tollund 2. L’homme de Grauballe 3. Les hommes des tourbières au Danemark 4. Les hommes des tourbières dans le reste de l’Europe 5. Quelle était leur vie?. 6. Le temps de la mort • Bibliographie



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