Description
Référence : 31962
LE ROUZIC Zacharie – Les Monuments Mégalithiques de CARNAC et de LOCMARIAQUER
Leur distination – leur âge
1935, format : 120×190, 48 pages, 5 photos +une carte itinéraire des monuments au 1/80.000 illustration[s].broché, bon état
Les Monuments Mégalithiques de CARNAC et de LOCMARIAQUER
Leur destination – Leur âge
Première Partie
L’accueil fait à mon petit Guide (Carnac et ses Monuments’), publié en 1887 et aux premières éditions de celui-ci, publiées en 1901, 1912, 1922, 1925, 1928 et 1931, ainsi que l’importance que prennent depuis quelques années les études préhistoriques, m’encouragent à étendre et à développer les idées que j’y avais émises, et à en émettre de nouvelles sur les monuments mégalithiques de cette région.
Dans ce nouveau travail que je ne destine nullement aux savants, je crois utile de présenter brièvement les faits acquis à la science archéologique sur la connaissance et l’antiquité de l’homme.
Il est de toute évidence que l’homme a manifesté sa présence par les instruments qu’il a employés et que ses premières armes et outils ont été de pierre.
En 1847, M. Boucher de Perthes annonçait au monde savant la présence, dans les alluvions de la Somme, de silex manifestement travaillés par l’homme. Ces alluvions remontant à des époques fort reculées, et ces silex taillés démontrant indiscutablement l’existence de l’homme dès cette époque, les conclusions de M. Boucher de Perthes furent longuement discutées ; mais après l’examen sans parti pris des faits, aucun doute n’était possible, et elles sont aujourd’hui universellement admises.
En 1867, un ecclésiastique, M. l’abbé Bourgeois présentait au Congrès international d’Archéologie préhistorique de Paris des silex éclatés découverts à Thenay (Loir-et-Cher), dans des terrains tertiaires (moyen, inférieur).
En 1877, M. Kames en présentait de nouveaux provenant des terrains tertiaires de Puy-Courny (Cantal).
Ces silex éclatés des terrains tertiaires étant bien vagues, ont été et restent toujours très discutés. Je suis personnellement convaincu que les instruments chelléens ne sont pas les premiers de l’homme primitif, et que cet homme a dû avoir un précurseur bien défini dès l’époque tertiaire. La taille intentionnelle des silex de cette époque, que j’ai pu examiner, m’a paru bien douteuse.
Après les études retentissantes de M. Boucher de Perthes, des recherches furent faites de tous côtés, et les découvertes se suivirent de près. Dans cette accumulation de matériaux une bonne classification était nécessaire. Dès 1836, M. Thomsen avait établi en Danemark la succession des trois âges de la pierre, du bronze et du fer. Mais ces données, qui sont exactes, pour certaines régions, ne peuvent servir de base à une chronologie bien rigoureuse,




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