Description
Référence : 30528
CH.-M. De la RONCIERE, Ph. CONTAMINE, R. DELORT – L’Europe au Moyen Age – fin XIIIe – fin XVe
Série Histoire médiévale, collection U
1971, format : 170×230, 397 pages, sans ill. cartonné
INTRODUCTION
Avec le tome III de notre collection, nous entrons dans le monde de l’administration et dans celui du papier, domaines par excellence de la source écrite. Désormais, à tous les niveaux de responsabilité, on doit recourir à l’écriture. Les gouvernements et les services administratifs grandis avec eux enregistrent, grossoient, expédient quotidiennement des dizaines d’actes.
Conservés avec un soin plus grand, ces documents s’accumulent dans les archives où survivent par milliers, aujourd’hui encore, les actes législatifs, les sentences de justice, les listes fiscales, pour ne mentionner que les plus nombreux.
A plus petite échelle, les grandes institutions comme les maisons religieuses ou les compagnies commerciales ont, elles aussi, perfectionné (Église) ou mis au point (compagnies) la rédaction et le classement de leurs livres ou papiers. Dans les transactions, courantes ou exceptionnelles, collectivités et particuliers recourent sans arrêt aux notaires; la chose est habituelle dans le Midi dès le XIIe siècle, mais c’est à partir de notre époque seulement que leurs registres ont survécu en nombre. Enfin, chacun pour soi, beaucoup d’individus éprouvent le besoin d’exercer leur plume : ils consignent les événements de leur existence, racontent l’histoire de leur famille, de leur ville, de leur pays, de leurs voyages. Le peintre note ses procédés; le chasseur, ses chasses; le gourmet, ses menus.
Sans compter bien sûr toute la grande littérature, celle des théologiens, des canonistes, des philosophes, des polémistes, des poètes, des historiens, celle enfin des humanistes. Par son ampleur et sa variété, par la continuité des séries que forment certains types de documents (judiciaires, fiscaux, comptables), cette documentation est vraiment de type moderne et peut être, à bien des égards, traitée selon les méthodes de l’histoire moderne. Ce foisonnement de l’écrit ne rend pourtant pas caduques les sources non écrites si fondamentales pour le Haut Moyen Age…
Avec le tome III de notre collection, nous entrons dans le monde de l’administration et dans celui du papier, domaines par excellence de la source écrite. Désormais, à tous les niveaux de responsabilité, on doit recourir à l’écriture. Les gouvernements et les services administratifs grandis avec eux enregistrent, grossoient, expédient quotidiennement des dizaines d’actes.
Conservés avec un soin plus grand, ces documents s’accumulent dans les archives où survivent par milliers, aujourd’hui encore, les actes législatifs, les sentences de justice, les listes fiscales, pour ne mentionner que les plus nombreux.
A plus petite échelle, les grandes institutions comme les maisons religieuses ou les compagnies commerciales ont, elles aussi, perfectionné (Église) ou mis au point (compagnies) la rédaction et le classement de leurs livres ou papiers. Dans les transactions, courantes ou exceptionnelles, collectivités et particuliers recourent sans arrêt aux notaires; la chose est habituelle dans le Midi dès le XIIe siècle, mais c’est à partir de notre époque seulement que leurs registres ont survécu en nombre. Enfin, chacun pour soi, beaucoup d’individus éprouvent le besoin d’exercer leur plume : ils consignent les événements de leur existence, racontent l’histoire de leur famille, de leur ville, de leur pays, de leurs voyages. Le peintre note ses procédés; le chasseur, ses chasses; le gourmet, ses menus.
Sans compter bien sûr toute la grande littérature, celle des théologiens, des canonistes, des philosophes, des polémistes, des poètes, des historiens, celle enfin des humanistes. Par son ampleur et sa variété, par la continuité des séries que forment certains types de documents (judiciaires, fiscaux, comptables), cette documentation est vraiment de type moderne et peut être, à bien des égards, traitée selon les méthodes de l’histoire moderne. Ce foisonnement de l’écrit ne rend pourtant pas caduques les sources non écrites si fondamentales pour le Haut Moyen Age…
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