EYDOUX Henri-Paul – L’HISTOIRE ARRACHÉE A LA TERRE
1962, format : 160×190, 221 pages, nombreuses illustration[s].broché, bon état
RESURRECTION DU PASSE Collection publiée sous la direction d’Henri-Paul Eydoux et Charles Orengo L’HISTOIRE ARRACHÉE A LA TERRE par HENRI-PAUL EYDOUX L’archéologie est, pour Henri-Paul Eydoux, un violon d’Ingres qu’il pratique depuis longtemps et le grand historien Jérôme Carcopino a pu le qualifier ainsi : « un archéologue-né, dont la science, orientée par le goût le plus sûr, n’est si lucide et vivante que parce qu’elle est animée du plus ardent enthousiasme ». Il a procédé lui-même à des fouilles et publié de sévères études de délectation érudite. Après avoir satisfait, par de nombreux voyages à travers le monde, de l’lrak au pays maya, sa curiosité buissonnière, il est devenu, depuis quelques années, le reporter de l’archéologie française, révélant au grand public les recherches — et les trouvailles — de ses confrères, qui constituent souvent de passionnants romans d’aventure. On lui doit, sur les fouilles faites en France, plusieurs livres qui ont rencontré la faveur d’un vaste public et atteint de grands tirages. Quels enrichissements nous apporte aujourd’hui l’archéologie ! Que de vives lumières projetées sur des périodes et des événements de l’histoire ignorés ou obscurs ! Henri-Paul Eydoux a déjà relaté, dans plusieurs livres, les trouvailles faites ces dernières années sur notre territoire. Par ce nouveau volume, il étend ses récits à des pays très différents : la France, l’Allemagne, l’ltalie, la Belgique, la Bulgarie, la Tunisie et, même, le Sahara, le Mexique et l’Inde. Les découvertes, dont il narre les épisodes et la portée, s’étendent de la préhistoire aux premiers siècles de notre ère : de l’exhumation de la fameuse « Vénus de Lespugue », vieille de quinze mille ans, au dégagement de la surprenante tombe de la reine mérovingienne Arnegonde sous la basilique de Saint-Denis. L’auteur nous convie ainsi à une grande promenade à travers les temps perdus, retrouvés grâce aux archéologues. Il est en relations amicales avec eux ; il a visité leurs chantiers et recueilli leurs récits. Dans un style alerte et coloré, il retrace ces romans de la recherche que constituent les fouilles. Mais, en même temps, il apporte les données scientifiques les plus précises, les plus évocatrices aussi. Comme les précédents livres d’Henri- Paul Eydoux, L’histoire arrachée à la terre recevra tout à la fois l’adhésion des spécialistes et la faveur d’un vaste public. AVANT-PROPOS. La recherche du passé par les textes ayant pratiquement atteint ses limites, l’archéologie prend une place prépondérante dans l’élaboration de l’histoire. On la qualifiait de « science auxiliaire » et voilà qu’elle fait appel elle-même aux disciplines les plus variées. Elle exige aujourd’hui des connaissances multiples et met en œuvre de difficiles techniques. Mais quels enrichissements elle nous apporte! Toutes les grandes découvertes historiques depuis quelques décennies lui sont dues. Grâce à elle, s’éclairent des siècles et des millénaires qui demeuraient dans une ombre opaque. Même quand les vestiges exhumés appartiennent à une époque déjà connue, ils représentent une contribution capitale par leur valeur concrète et par la vérité de leur témoignage. L’archéologie offre, en effet, une vision directe du passé, un contact immédiat avec lui. J’ai voulu, dans ce livre, relater quelques grandes découvertes archéologiques, la plupart très récentes. Le lecteur sera conduit en des pays très différents : la France, l’Allemagne, l’Italie, la Belgique, la Bulgarie, la Tunisie, et jusqu’au Mexique, au Sahara et dans l’Inde. On me reprochera sans doute d’avoir traité de sites géographiquement dispersés. Mais je ne prétendais pas à l’unité de temps et de lieu. Mon propos était seulement de montrer, par des exemples glanés au hasard des siècles et des terres, l’apport décisif de l’archéologie à l’histoire. C’est ainsi que la préhistoire sera présente par la découverte, dans une grotte pyrénéenne, de la célèbre « Vénus de Lespugue » et par celle, en Bretagne, du tumulus aux onze dolmens de Barnenez. Les grands siècles de Carthage revivront à travers le tophet,. où ont été trouvées les preuves des monstrueux sacrifices d’enfants. Les fouilles de Spina, dans le delta du Pô, évoqueront l’éclatante rencontre des civilisations grecque et étrusque, tandis que le trésor trouvé à Panagurichté, en Bulgarie, apportera un témoignage somptueux de la rencontre des civilisations grecque et perse. Le dégagement du prétoire de Cologne illustrera des pages colorées de la Rome impériale et les magnifiques sculptures découvertes à Buzenol, au Luxembourg belge, feront surgir des Gallo-Romains attachés… Table des matières. Avant-propos 1. La découverte, dans une grotte pyrénéenne, de la « dame de Lespugue », vedette de la préhistoire. La grotte des Rideaux, parée de stalactites. — Une dernière tentative : une Vénus sort… de la terre. — « Un moulage me suffira », déclare un directeur de musée. — Un monstrueux corps de femme. — Une pauvre humanité qui avait d’étranges soucis d’art. — D’autres statuettes féminines ont surgi. 2. Au royaume de la pierre : les onze dolmens du tumulus de Barnenez, en Bretagne Au début, une « fouille de sauvetage ». — Les dolmens, caveaux de famille. — Des pierres géantes. —Des populations galvanisées par une idée religieuse. — Un monument qui retrouve son acte de naissance. — La céramique est la canne blanche des archéologues. — Un petit cours de science : le radiocarbone. — Date, datation et datage. — Toutes les sciences peuvent concourir à l’archéologie. — Les archéologues deviendront- ils des ingénieurs? 3. Un prodigieux musée enfoui sous la lagune : la ville gréco-étrusque de Spina, à l’embouchure du Pô La mise en valeur moderne réveille le passé. — Au palmarès des fouilles : Nereo Alfieri. — Une ville morte dans un linceul d’alluvions. — Des richesses accumulées dans de pauvres tombes. — Un volumineux catalogue de céramiques. — D’admirables œuvres qui restent anonymes. — Le snobisme grec des Étrusques. — Où était donc la ville de Spina? — L’apogée de l’empire étrusque. — Déclin et mort de Spina. 4. Les fouilles de Carthage ont confirmé les rites cruels des holocaustes d’enfants. . . – La cité punique avait été rasée mais les tombes subsistaient. — Une sculpture révélatrice : un prêtre portant un enfant. — Un lieu sanctifié par le sacrifice de Didon. — Le « tophet », enceinte sacrée. — « Ils caressaient leurs enfants pour les empêcher de pleurer. » — Quand les pages de Flaubert s’illustrent. — Un rite qui venait du lointain des siècles. — Les Carthaginois n’avaient pas le triste privilège des sacrifices humains. 5. Un admirable témoignage de la culture gréco-perse : le trésor découvert à Panagunchte, en Bulgarie Neuf chefs-d’œuvre en or. — Fantaisies sur les thèmes mythologiques. — L’origine et la date du trésor ont pu être déterminées. — Lampsaque, ville de bons vins et patrie de Priape. — Un problème d’archéologie résolu par la numismatique. — A qui appartenaient ces richesses? — Des champions antiques de la course au trésor. 6. Les fouilles de Saint-Denis reconstituent des pages passionnantes et colorées de l’histoire lointaine de la France « L’herbe croît sur les autels brisés », écrivait Chateaubriand. — Un professeur américain entreprend de grandes fouilles. — Pépin le Bref et Charlemagne sacrés à Saint- Denis, « par la grâce de Dieu ». — L’archéologie des tombes. — Une nécropole remontant à l’époque gallo-romaine. — Les méthodes scientifiques entrent en jeu. — Une nouvelle campagne de fouilles sous la direction de Michel Fleury. — Un jour d’août 1959, l’extraordinaire « tombe 49 ». — Une femme mérovingienne somptueusement parée. — Une reine dans un décor de drame shakespearien. — Une époque troublée, mais où l’art gardait ses droits. — L’importance décisive des « fouilles de laboratoire ». — Les méthodes employées pour l’étude de la sépulture d’Arnegonde. 7. Les fastes antiques de Cologne illustrés par les fouilles du prétoire romain…….. La magnifique résidence d’un méridional. — Une cité cosmopolite. — Le praetorium, palais du gouverneur général romain. — Le souvenir d’Agrippine sur les rives du Rhin. — Un grand centre industriel et commercial. — Une galerie d’empereurs et d’aventuriers. — Un sombre épisode : l’assassinat de Silvanus. — Où Rome survit à Rome… 8. Une découverte dans le Luxembourg belge témoigne de l’agriculture perfectionnée des Gallo- Romains Un rempart fait de tombeaux. — Des « tableaux de genre », dans l’art funéraire. — Quand Pline parle des moissons… — Une moissonneuse mécanique illustrée par des sculptures. — Labourage et pâturage étaient déjà les mamelles de la Gaule. — Variations sur le thème de la faux et de la faucille. 9. Tin-Hinan, la reine légendaire des Touaregs, a livré son corps mais elle a gardé son mystère. L’ancêtre commune des tribus nobles. — Un entrepreneur en archéologie. — Une expédition curieusement composée. — Tin-Hinan revoit le jour et part pour les États-Unis. — « Un portrait qui satisfait avec galanterie aux exigences de la légende. » — L’ombre de Rome sous le soleil du désert. — Les légionnaires romains ont-ils fait un raid jusqu’au Hoggar? — Le troublant féminisme des Touaregs. 10. Les fouilles faites près de Pondichéry prouvent l’importance des relations entre Rome et l’Inde. Pela Toscane au f C Bengale. — Une fructueuse collaboration entre archéologues anglais, français et indiens. – Des tissus pour la clientèle romaine. – En archéologie le moindre objet a sa valeur. – Les Romains avaient-ils à Pondichéry un établissement permanent. —Jusqu’au lointain Extreme-Orient… 11. Une sensationnelle découverte au cœur d’une pyramide de Palenque : l’homme-dieu maya au masque de jade Un site défendu par la nature. — L’intervention des archéologues : Alberto Ruz Lhuillier. — L’escalier mystérieux. — Six jeunes êtres sacrifiés. — « Une salle fantomatique, comme un palais de glace. » — Les décors mystiques des Mayas. — Un squelette gisait, paré d’extraordinaires bijoux. — Un masque fait de deux cents morceaux de jade. — Le brutal écroulement d’une civilisation. — L’effort démesuré de tout un peuple. Table des illustrations
L’HISTOIRE ARRACHÉE A LA TERRE
10,00€
Référence : 31970
L’HISTOIRE ARRACHÉE A LA TERRE
par EYDOUX Henri-Paul
1962, format : 160x190mm, 221 pages, nombreuses illustration[s].broché, bon état
Editeur : Fayard •
En stock
Description
Référence : 31970
EYDOUX Henri-Paul – L’HISTOIRE ARRACHÉE A LA TERRE
1962, format : 160×190, 221 pages, nombreuses illustration[s].broché, bon état
RESURRECTION DU PASSE
Collection publiée sous la direction d’Henri-Paul Eydoux et Charles Orengo
L’HISTOIRE ARRACHÉE A LA TERRE
par HENRI-PAUL EYDOUX
L’archéologie est, pour Henri-Paul Eydoux, un violon d’Ingres qu’il pratique depuis longtemps et le grand historien Jérôme Carcopino a pu le qualifier ainsi : « un archéologue-né, dont la science, orientée par le goût le plus sûr, n’est si lucide et vivante que parce qu’elle est animée du plus ardent enthousiasme ».
Il a procédé lui-même à des fouilles et publié de sévères études de délectation érudite. Après avoir satisfait, par de nombreux voyages à travers le monde, de l’lrak au pays maya, sa curiosité buissonnière, il est devenu, depuis quelques années, le reporter de l’archéologie française, révélant au grand public les recherches — et les trouvailles — de ses confrères, qui constituent souvent de passionnants romans d’aventure. On lui doit, sur les fouilles faites en France, plusieurs livres qui ont rencontré la faveur d’un vaste public et atteint de grands tirages.
Quels enrichissements nous apporte aujourd’hui l’archéologie ! Que de vives lumières projetées sur des périodes et des événements de l’histoire ignorés ou obscurs !
Henri-Paul Eydoux a déjà relaté, dans plusieurs livres, les trouvailles faites ces dernières années sur notre territoire. Par ce nouveau volume, il étend ses récits à des pays très différents : la France, l’Allemagne, l’ltalie, la Belgique, la Bulgarie, la Tunisie et, même, le Sahara, le Mexique et l’Inde.
Les découvertes, dont il narre les épisodes et la portée, s’étendent de la préhistoire aux premiers siècles de notre ère : de l’exhumation de la fameuse « Vénus de Lespugue », vieille de quinze mille ans, au dégagement de la surprenante tombe de la reine mérovingienne Arnegonde sous la basilique de Saint-Denis.
L’auteur nous convie ainsi à une grande promenade à travers les temps perdus, retrouvés grâce aux archéologues. Il est en relations amicales avec eux ; il a visité leurs chantiers et recueilli leurs récits. Dans un style alerte et coloré, il retrace ces romans de la recherche que constituent les fouilles. Mais, en même temps, il apporte les données scientifiques les plus précises, les plus évocatrices aussi.
Comme les précédents livres d’Henri- Paul Eydoux, L’histoire arrachée à la terre recevra tout à la fois l’adhésion des spécialistes et la faveur d’un vaste public.
AVANT-PROPOS.
La recherche du passé par les textes ayant pratiquement atteint ses limites, l’archéologie prend une place prépondérante dans l’élaboration de l’histoire. On la qualifiait de « science auxiliaire » et voilà qu’elle fait appel elle-même aux disciplines les plus variées. Elle exige aujourd’hui des connaissances multiples et met en œuvre de difficiles techniques. Mais quels enrichissements elle nous apporte! Toutes les grandes découvertes historiques depuis quelques décennies lui sont dues. Grâce à elle, s’éclairent des siècles et des millénaires qui demeuraient dans une ombre opaque. Même quand les vestiges exhumés appartiennent à une époque déjà connue, ils représentent une contribution capitale par leur valeur concrète et par la vérité de leur témoignage. L’archéologie offre, en effet, une vision directe du passé, un contact immédiat avec lui.
J’ai voulu, dans ce livre, relater quelques grandes découvertes archéologiques, la plupart très récentes. Le lecteur sera conduit en des pays très différents : la France, l’Allemagne, l’Italie, la Belgique, la Bulgarie, la Tunisie, et jusqu’au Mexique, au Sahara et dans l’Inde. On me reprochera sans doute d’avoir traité de sites géographiquement dispersés. Mais je ne prétendais pas à l’unité de temps et de lieu. Mon propos était seulement de montrer, par des exemples glanés au hasard des siècles et des terres, l’apport décisif de l’archéologie à l’histoire.
C’est ainsi que la préhistoire sera présente par la découverte, dans une grotte pyrénéenne, de la célèbre « Vénus de Lespugue » et par celle, en Bretagne, du tumulus aux onze dolmens de Barnenez. Les grands siècles de Carthage revivront à travers le tophet,. où ont été trouvées les preuves des monstrueux sacrifices d’enfants. Les fouilles de Spina, dans le delta du Pô, évoqueront l’éclatante rencontre des civilisations grecque et étrusque, tandis que le trésor trouvé à Panagurichté, en Bulgarie, apportera un témoignage somptueux de la rencontre des civilisations grecque et perse. Le dégagement du prétoire de Cologne illustrera des pages colorées de la Rome impériale et les magnifiques sculptures découvertes à Buzenol, au Luxembourg belge, feront surgir des Gallo-Romains attachés…
Table des matières.
Avant-propos
1. La découverte, dans une grotte pyrénéenne, de la « dame de Lespugue », vedette de la préhistoire.
La grotte des Rideaux, parée de stalactites. — Une dernière tentative : une Vénus sort… de la terre. — « Un moulage me suffira », déclare un directeur de musée. — Un monstrueux corps de femme. — Une pauvre humanité qui avait d’étranges soucis d’art. — D’autres statuettes féminines ont surgi.
2. Au royaume de la pierre : les onze dolmens du tumulus de Barnenez, en Bretagne
Au début, une « fouille de sauvetage ». — Les dolmens, caveaux de famille. — Des pierres géantes. —Des populations galvanisées par une idée religieuse. — Un monument qui retrouve son acte de naissance. — La céramique est la canne blanche des archéologues. — Un petit cours de science : le radiocarbone. — Date, datation et datage. — Toutes les sciences peuvent concourir à l’archéologie. — Les archéologues deviendront- ils des ingénieurs?
3. Un prodigieux musée enfoui sous la lagune : la ville gréco-étrusque de Spina, à l’embouchure du Pô
La mise en valeur moderne réveille le passé. — Au palmarès des fouilles : Nereo Alfieri. — Une ville morte dans un linceul d’alluvions. — Des richesses accumulées dans de pauvres tombes. — Un volumineux catalogue de céramiques. — D’admirables œuvres qui restent anonymes. — Le snobisme grec des Étrusques. — Où était donc la ville de Spina? — L’apogée de l’empire étrusque. — Déclin et mort de Spina.
4. Les fouilles de Carthage ont confirmé les rites cruels des holocaustes d’enfants. . .
– La cité punique avait été rasée mais les tombes subsistaient. — Une sculpture révélatrice : un prêtre portant un enfant. — Un lieu sanctifié par le sacrifice de Didon. — Le « tophet », enceinte sacrée. — « Ils caressaient leurs enfants pour les empêcher de pleurer. » — Quand les pages de Flaubert s’illustrent. — Un rite qui venait du lointain des siècles. — Les Carthaginois n’avaient pas le triste privilège des sacrifices humains.
5. Un admirable témoignage de la culture gréco-perse : le trésor découvert à Panagunchte, en Bulgarie
Neuf chefs-d’œuvre en or. — Fantaisies sur les thèmes mythologiques. — L’origine et la date du trésor ont pu être déterminées. — Lampsaque, ville de bons vins et patrie de Priape. — Un problème d’archéologie résolu par la numismatique. — A qui appartenaient ces richesses? — Des champions antiques de la course au trésor.
6. Les fouilles de Saint-Denis reconstituent des pages passionnantes et colorées de l’histoire lointaine de la France
« L’herbe croît sur les autels brisés », écrivait Chateaubriand. — Un professeur américain entreprend de grandes fouilles. — Pépin le Bref et Charlemagne sacrés à Saint- Denis, « par la grâce de Dieu ». — L’archéologie des tombes. — Une nécropole remontant à l’époque gallo-romaine. — Les méthodes scientifiques entrent en jeu. — Une nouvelle campagne de fouilles sous la direction de Michel Fleury. — Un jour d’août 1959, l’extraordinaire « tombe 49 ». — Une femme mérovingienne somptueusement parée. — Une reine dans un décor de drame shakespearien. — Une époque troublée, mais où l’art gardait ses droits. — L’importance décisive des « fouilles de laboratoire ». — Les méthodes employées pour l’étude de la sépulture d’Arnegonde.
7. Les fastes antiques de Cologne illustrés par les fouilles du prétoire romain……..
La magnifique résidence d’un méridional. — Une cité cosmopolite. — Le praetorium, palais du gouverneur général romain. — Le souvenir d’Agrippine sur les rives du Rhin. — Un grand centre industriel et commercial. — Une galerie d’empereurs et d’aventuriers. — Un sombre épisode : l’assassinat de Silvanus. — Où Rome survit à Rome…
8. Une découverte dans le Luxembourg belge témoigne de l’agriculture perfectionnée des Gallo- Romains
Un rempart fait de tombeaux. — Des « tableaux de genre », dans l’art funéraire. — Quand Pline parle des moissons… — Une moissonneuse mécanique illustrée par des sculptures. — Labourage et pâturage étaient déjà les mamelles de la Gaule. — Variations sur le thème de la faux et de la faucille.
9. Tin-Hinan, la reine légendaire des Touaregs, a livré son corps mais elle a gardé son mystère.
L’ancêtre commune des tribus nobles. — Un entrepreneur en archéologie. — Une expédition curieusement composée. — Tin-Hinan revoit le jour et part pour les États-Unis. — « Un portrait qui satisfait avec galanterie aux exigences de la légende. » — L’ombre de Rome sous le soleil du désert. — Les légionnaires romains ont-ils fait un raid jusqu’au Hoggar? — Le troublant féminisme des Touaregs.
10. Les fouilles faites près de Pondichéry prouvent l’importance des relations entre Rome et l’Inde.
Pela Toscane au f C Bengale. — Une fructueuse collaboration entre archéologues anglais, français et indiens. – Des tissus pour la clientèle romaine. – En archéologie le moindre objet a sa valeur. – Les Romains avaient-ils à Pondichéry un établissement permanent. —Jusqu’au lointain Extreme-Orient…
11. Une sensationnelle découverte au cœur d’une pyramide de Palenque : l’homme-dieu maya au masque de jade
Un site défendu par la nature. — L’intervention des archéologues : Alberto Ruz Lhuillier. — L’escalier mystérieux. — Six jeunes êtres sacrifiés. — « Une salle fantomatique, comme un palais de glace. » — Les décors mystiques des Mayas. — Un squelette gisait, paré d’extraordinaires bijoux. — Un masque fait de deux cents morceaux de jade. — Le brutal écroulement d’une civilisation. — L’effort démesuré de tout un peuple. Table des illustrations