Description
Référence : 31069
– Magazine des Tramways à vapeur et des secondaires
N°44 : Le chemin de fer de Lagny à Mortcerf – Les tracteurs CFD de 1977 à 1987
1987, format : 210×297, 48 pages, nb ill. br.
LE CHEMIN DE FER
DE LAGNY A MORTCERF
par Jean-Claude RIFFAUD
Primitivement classée comme Chemin de Fer Industriel, la ligne de Lagny à Villeneuve-le-Comte était destinée à écouler le trafic des carrières de Neufmoutiers, dont le raccordement avait été étudié en même temps.
Par la suite, déclaré d’Intérêt Général en 1872, il fut ouvert au service public, et les prolongements, d’une part vers Mortcerf et d’autre part vers la gare Est de Lagny-Thorigny furent déclarés d’utilité publique en 1873.
Si le premier reçut un rapide commencement d’exécution, la poursuite des travaux et l’exécution du second furent abandonnés en raison de la déconfiture des concessionnaires.
Placée sous séquestre par l’Etat puis exploitée en régie, la ligne de Lagny-Saint-Denis aux carrières de Neufmoutiers fut mise en adjudication deux fois successivement sans succès.
La déchéance des concessionnaires ayant été effectuée, l’Etat se mit en rapport avec la Compagnie des C.F.D. pour étudier un projet de convention pour son exploitation.
L’accord n’ayant pu être obtenu à la chambre, les pourparlers n’aboutirent pas.
En raison de l’absence de candidat, il fallut attendre l’année 1898 pour entrevoir une issue et convaincre les C.F.D. de reprendre l’exploitation de la ligne après son reclassement en intérêt local.
Le département après maintes discussions abandonnait alors le projet de rattachement de la ligne à la gare de l’Est à Lagny.
Après la construction du prolongement vers Mortcerf et une période d’exploitation provisoire de 1900 à avril 1902, les C.F.D. après l’abandon de l’enbranchement des carrières de Neufmoutiers, assurèrent le service, définitif de la ligne pendant toute son activité.
Jusqu’en 1914, les résultats d’exploitation furent assez médiocres, puis après la première guerre mondiale ils devinrent si mauvais que le Département décida la mise sur route du service voyageurs début 1930.
La suppression totale intervint quatre ans plus tard, par la mise en sommeil de la ligne en 1934, puis par sa fermeture définitive, par état de fait.
DE LAGNY A MORTCERF
par Jean-Claude RIFFAUD
Primitivement classée comme Chemin de Fer Industriel, la ligne de Lagny à Villeneuve-le-Comte était destinée à écouler le trafic des carrières de Neufmoutiers, dont le raccordement avait été étudié en même temps.
Par la suite, déclaré d’Intérêt Général en 1872, il fut ouvert au service public, et les prolongements, d’une part vers Mortcerf et d’autre part vers la gare Est de Lagny-Thorigny furent déclarés d’utilité publique en 1873.
Si le premier reçut un rapide commencement d’exécution, la poursuite des travaux et l’exécution du second furent abandonnés en raison de la déconfiture des concessionnaires.
Placée sous séquestre par l’Etat puis exploitée en régie, la ligne de Lagny-Saint-Denis aux carrières de Neufmoutiers fut mise en adjudication deux fois successivement sans succès.
La déchéance des concessionnaires ayant été effectuée, l’Etat se mit en rapport avec la Compagnie des C.F.D. pour étudier un projet de convention pour son exploitation.
L’accord n’ayant pu être obtenu à la chambre, les pourparlers n’aboutirent pas.
En raison de l’absence de candidat, il fallut attendre l’année 1898 pour entrevoir une issue et convaincre les C.F.D. de reprendre l’exploitation de la ligne après son reclassement en intérêt local.
Le département après maintes discussions abandonnait alors le projet de rattachement de la ligne à la gare de l’Est à Lagny.
Après la construction du prolongement vers Mortcerf et une période d’exploitation provisoire de 1900 à avril 1902, les C.F.D. après l’abandon de l’enbranchement des carrières de Neufmoutiers, assurèrent le service, définitif de la ligne pendant toute son activité.
Jusqu’en 1914, les résultats d’exploitation furent assez médiocres, puis après la première guerre mondiale ils devinrent si mauvais que le Département décida la mise sur route du service voyageurs début 1930.
La suppression totale intervint quatre ans plus tard, par la mise en sommeil de la ligne en 1934, puis par sa fermeture définitive, par état de fait.
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