Description
Référence : 30494
JOUY Ed. – MEAUX – Saint Faron et Sainte Céline
Tableaux de l’avant-choeur de la cathédrale de Meaux
fin XIXe, format : 160×235, 7 pages, 2 ill. sans couverture
Extrait du Bulletin de la Sté Archéo de Seine-et-Marne
SAINT FARON ET SAINTE CÉLINE Tableaux de l’avant-choeur de la cathédrale de Meaux.
Il s’est fait quelque bruit, dans la presse locale et même dans les journaux parisiens, à l’occasion de l’enlèvement quasi clandestin des tableaux du choeur de la cathédrale, au mois de mai dernier. Bien que les deux toiles qui décorent les autels latéraux, à l’entrée du choeur, ne courent pas le risque d’être reprises par l’Etat, qui les a données en 1841, mais celui seulement d’être remisées dans quelque coin de l’édifice, j’ai cru bon de leur consacrer une courte notice historique. La spéciale vénération que nous avons vouée à saint Faron nous oblige à mettre en relief tous les témoignages d’honneur que nos prédécesseurs lui ont prodigués.
Avant de procéder à l’étude du Saint Faron et de la Sainte Céline de M. de Laval, il convient de jeter sur la place qu’ils occupent un coup d’oeil rétrospectif.
Il ne semble pas qu’à l’origine notre église ait eu son jubé et sa clôture de choeur. Mais, sous Louis XI, un évêque généreux, Louis de Melun, un chapitre richement doté et plusieurs laïques influents firent les frais d’un jubé comportant deux autels, avec une ceinture de choeur historiée : Archas circuitus chori una cum hystoriis fecerunt, dit le Nécrologe de l’Eglise de Meaux cité par T. Du Plessis (T. II, p. 458).
Atrocement mutilé par les Calvinistes en 1562, il fut, peu d’années après, reconstruit aux frais du chapitre. Un siècle et demi plus tard, sous M. de Bissy, en 1723, le jubé et les autels adjacents furent de nouveau rasés, pour dégager l’entrée du choeur et donner satisfaction aux instincts destructeurs de cette génération foncièrement anti-gothique. L’architecte royal y substitua deux autels de marbre fort riches, reliés par une grille monumentale en fer forgé. L’un de ces autels conserva son titre de Saint-Faron ; l’autre fut dédié à saint Henri, patron du cardinal…
SAINT FARON ET SAINTE CÉLINE Tableaux de l’avant-choeur de la cathédrale de Meaux.
Il s’est fait quelque bruit, dans la presse locale et même dans les journaux parisiens, à l’occasion de l’enlèvement quasi clandestin des tableaux du choeur de la cathédrale, au mois de mai dernier. Bien que les deux toiles qui décorent les autels latéraux, à l’entrée du choeur, ne courent pas le risque d’être reprises par l’Etat, qui les a données en 1841, mais celui seulement d’être remisées dans quelque coin de l’édifice, j’ai cru bon de leur consacrer une courte notice historique. La spéciale vénération que nous avons vouée à saint Faron nous oblige à mettre en relief tous les témoignages d’honneur que nos prédécesseurs lui ont prodigués.
Avant de procéder à l’étude du Saint Faron et de la Sainte Céline de M. de Laval, il convient de jeter sur la place qu’ils occupent un coup d’oeil rétrospectif.
Il ne semble pas qu’à l’origine notre église ait eu son jubé et sa clôture de choeur. Mais, sous Louis XI, un évêque généreux, Louis de Melun, un chapitre richement doté et plusieurs laïques influents firent les frais d’un jubé comportant deux autels, avec une ceinture de choeur historiée : Archas circuitus chori una cum hystoriis fecerunt, dit le Nécrologe de l’Eglise de Meaux cité par T. Du Plessis (T. II, p. 458).
Atrocement mutilé par les Calvinistes en 1562, il fut, peu d’années après, reconstruit aux frais du chapitre. Un siècle et demi plus tard, sous M. de Bissy, en 1723, le jubé et les autels adjacents furent de nouveau rasés, pour dégager l’entrée du choeur et donner satisfaction aux instincts destructeurs de cette génération foncièrement anti-gothique. L’architecte royal y substitua deux autels de marbre fort riches, reliés par une grille monumentale en fer forgé. L’un de ces autels conserva son titre de Saint-Faron ; l’autre fut dédié à saint Henri, patron du cardinal…
Avis
Il n’y a pas encore d’avis.