Description
Référence : 30369
TORCHET – MEAUX – Un concours musical au XVIIe
deux maîtres de chapelle de l’église cathédrale de Meaux sous Louis XIV et Bossuet
1867, format : 150×240, 12 pages, sans ill. débroché (en l’état)
UN CONCOURS MUSICAL AU XVIIe SIÈCLE.
DEUX MAITRES DE CHAPELLE DE L’ÉGLISE CATHÉDRALE DE MEAUX SOUS LOUIS XIV ET BOSSUET.
PAR M. TORCHET – Membre fondateur (section de Meaux)
Lorsqu’on lit les chroniques du temps de Louis XIV, on est surpris qu’elles ne le montrent pas comme un grand homme Jamais prince, en effet, n’excita autant de haines jalouses; peu de rois eurent à lutter, au dehors, contre des ennemis aussi acharnés ; au dedans, contre tant d’erreurs et de préjugés.
Et cependant, quel siècle plus glorieux étonnera les races futures? Quel règne a répandu autour de lui une auréole plus lumineuse de gloire et de majesté ? Paris est le centre des lettres : Racine, Molière, Bossuet, Fénelon, Mansard, Le Nôtre, semblent s’être donné rendez-vous, pour créer ce siècle grand, ce siècle illustre entre tous.
La plus grande gloire de Louis XIV, sans contredit, c’est d’avoir excité, dirigé le mouvement des arts, qui prirent un si grand essor sous son règne, et de s’être montré, à part quelques rares exceptions, généreux, prodigue même, envers les hommes d’élite qui les cultivaient. La musique et les musiciens furent surtout, de sa part, l’objet d’une protection spéciale.
Transportez-vous, par la pensée, en l’année 1683. Déjà, à cette époque, un événement remarquable s’était accompli. Le premier parmi tous les rois, Louis XIV avait pris sous sa protection le spectacle nommé opéra, à la splendeur duquel devaient concourir tous les beaux-arts, mais seulement pour faire cortège à la musique, qu’on entourait ainsi à son berceau de luxe et d’éclat, comme un enfant d’un sang royal.
A cette époque, Lulli tenait en France le sceptre de l’art.
Amené de Florence à Paris par le chevalier de Guise, Lulli avait préludé à sa brillante carrière de compositeur dramatique, par un modeste emploi de marmiton, dans les cuisines de Mile de Montpensier. Bientôt le Florentin a déserté les fourneaux…
DEUX MAITRES DE CHAPELLE DE L’ÉGLISE CATHÉDRALE DE MEAUX SOUS LOUIS XIV ET BOSSUET.
PAR M. TORCHET – Membre fondateur (section de Meaux)
Lorsqu’on lit les chroniques du temps de Louis XIV, on est surpris qu’elles ne le montrent pas comme un grand homme Jamais prince, en effet, n’excita autant de haines jalouses; peu de rois eurent à lutter, au dehors, contre des ennemis aussi acharnés ; au dedans, contre tant d’erreurs et de préjugés.
Et cependant, quel siècle plus glorieux étonnera les races futures? Quel règne a répandu autour de lui une auréole plus lumineuse de gloire et de majesté ? Paris est le centre des lettres : Racine, Molière, Bossuet, Fénelon, Mansard, Le Nôtre, semblent s’être donné rendez-vous, pour créer ce siècle grand, ce siècle illustre entre tous.
La plus grande gloire de Louis XIV, sans contredit, c’est d’avoir excité, dirigé le mouvement des arts, qui prirent un si grand essor sous son règne, et de s’être montré, à part quelques rares exceptions, généreux, prodigue même, envers les hommes d’élite qui les cultivaient. La musique et les musiciens furent surtout, de sa part, l’objet d’une protection spéciale.
Transportez-vous, par la pensée, en l’année 1683. Déjà, à cette époque, un événement remarquable s’était accompli. Le premier parmi tous les rois, Louis XIV avait pris sous sa protection le spectacle nommé opéra, à la splendeur duquel devaient concourir tous les beaux-arts, mais seulement pour faire cortège à la musique, qu’on entourait ainsi à son berceau de luxe et d’éclat, comme un enfant d’un sang royal.
A cette époque, Lulli tenait en France le sceptre de l’art.
Amené de Florence à Paris par le chevalier de Guise, Lulli avait préludé à sa brillante carrière de compositeur dramatique, par un modeste emploi de marmiton, dans les cuisines de Mile de Montpensier. Bientôt le Florentin a déserté les fourneaux…
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