Description
Référence : 30385
MOLLIERE Humbert Dr – Mémoire sur le mode de captage et l’aménagement des sources thermales de la Gaule Romaine
Archéologie médicale
1893, format : 185×285, 55 pages, 3 ill. broché
Dédicace de l’auteur, avec manque sur tranche de dos (en l’état)
Extrait des Mémoires de l’Académie de Lyon
AVANT-PROPOS
Je me propose de traiter dans cette dissertation un point très restreint de l’histoire des eaux minérales dans l’antiquité. Pour embrasser un tel sujet dans son ensemble il eût fallu un temps et des ressources dont je ne pouvais disposer. Depuis la date déjà lointaine où parurent les Etudes archéologiques sur les eaux thermales et minérales de la Gaule à l’époque romaine de l’abbé J.-G.-H. Greppo, membre correspondant de l’Institut, aucun ouvrage nouveau n’a été publié sur la question, et l’article qui lui est consacré par le Dr René Briau dans le Dictionnaire des Antiquités grecques et romaines de Daremberg et Saglio, n’est qu’un simple résumé de l’oeuvre de son prédécesseur.
Cependant, de nombreuses découvertes ont été faites depuis lors dans la plupart de nos stations thermales. Les travaux exécutés pour leur amélioration ont mis à jour des ruines fort curieuses, des inscriptions votives, des objets de toutes sortes qui auraient besoin d’être décrits et figurés à côté de ceux que nous connaissons déjà.
Il serait donc à désirer qu’un de nos maîtres français en Archéologie eût l’heureuse idée de donner une édition nouvelle de l’ouvrage de Greppo, et elle serait d’autant plus nécessaire, et partant mieux accueillie, que les documents nouveaux et fort nombreux que je signale, dispersés dans des ouvrages de médecine thermale ou dans des revues locales difficiles à consulter, auraient été auparavant revisés et contrôlés par une autorité compétente en ces sujets difficiles.
Pour moi, je me bornerai à étudier en ces quelques pages des questions d’ordre purement technique qui présentent néanmoins un réel intérêt, puisqu’elles nous font voir de quelle manière les Romains utilisaient une des ressources les plus précieuses de l’art de guérir.
Ce n’est pas à dire qu’ainsi limitée ma tâche ait été rendue plus facile.
Depuis plusieurs années, l’importance croissante de la médication hydrominérale a nécessité la création d’installations nouvelles construites sur de très vastes proportions. Forcément on a dû détruire la plupart des restes extérieurs des Thermes gallo-romains, et les descriptions qui nous en ont été laissées doivent être consultées avec d’autant plus de prudence que les médecins à qui nous les devons n’étaient pas archéologues, et que les archéologues de profession qui parfois ont écrit sur ces matières n’étaient pas médecins.
TABLE
AVANT-PROPOS
I. Nombre et importance des Établissements thermaux de la Gaule romaine
II. Découverte des griffons. — Captages des sources. — Distribution des eaux à Plombières, à Aix-les-Bains, à Néris, à Saint-Honoré
III. Des étuves naturelles et artificielles. — Étuves thermales. —Détails historiques sur quelques-unes d’entre elles
IV. Diverses méthodes suivies par les Romains pour la recherche et l’aménagement des sources minérales
V. Idée d’un établissement thermal dans les Gaules du ler au ve siècle de notre ère
VI. Pourquoi les Romains n’ont pas appliqué aux sources thermales les mêmes méthodes de recherche et de captage qu’ils employaient dans leurs travaux d’hydraulique ordinaires. .
Extrait des Mémoires de l’Académie de Lyon
AVANT-PROPOS
Je me propose de traiter dans cette dissertation un point très restreint de l’histoire des eaux minérales dans l’antiquité. Pour embrasser un tel sujet dans son ensemble il eût fallu un temps et des ressources dont je ne pouvais disposer. Depuis la date déjà lointaine où parurent les Etudes archéologiques sur les eaux thermales et minérales de la Gaule à l’époque romaine de l’abbé J.-G.-H. Greppo, membre correspondant de l’Institut, aucun ouvrage nouveau n’a été publié sur la question, et l’article qui lui est consacré par le Dr René Briau dans le Dictionnaire des Antiquités grecques et romaines de Daremberg et Saglio, n’est qu’un simple résumé de l’oeuvre de son prédécesseur.
Cependant, de nombreuses découvertes ont été faites depuis lors dans la plupart de nos stations thermales. Les travaux exécutés pour leur amélioration ont mis à jour des ruines fort curieuses, des inscriptions votives, des objets de toutes sortes qui auraient besoin d’être décrits et figurés à côté de ceux que nous connaissons déjà.
Il serait donc à désirer qu’un de nos maîtres français en Archéologie eût l’heureuse idée de donner une édition nouvelle de l’ouvrage de Greppo, et elle serait d’autant plus nécessaire, et partant mieux accueillie, que les documents nouveaux et fort nombreux que je signale, dispersés dans des ouvrages de médecine thermale ou dans des revues locales difficiles à consulter, auraient été auparavant revisés et contrôlés par une autorité compétente en ces sujets difficiles.
Pour moi, je me bornerai à étudier en ces quelques pages des questions d’ordre purement technique qui présentent néanmoins un réel intérêt, puisqu’elles nous font voir de quelle manière les Romains utilisaient une des ressources les plus précieuses de l’art de guérir.
Ce n’est pas à dire qu’ainsi limitée ma tâche ait été rendue plus facile.
Depuis plusieurs années, l’importance croissante de la médication hydrominérale a nécessité la création d’installations nouvelles construites sur de très vastes proportions. Forcément on a dû détruire la plupart des restes extérieurs des Thermes gallo-romains, et les descriptions qui nous en ont été laissées doivent être consultées avec d’autant plus de prudence que les médecins à qui nous les devons n’étaient pas archéologues, et que les archéologues de profession qui parfois ont écrit sur ces matières n’étaient pas médecins.
TABLE
AVANT-PROPOS
I. Nombre et importance des Établissements thermaux de la Gaule romaine
II. Découverte des griffons. — Captages des sources. — Distribution des eaux à Plombières, à Aix-les-Bains, à Néris, à Saint-Honoré
III. Des étuves naturelles et artificielles. — Étuves thermales. —Détails historiques sur quelques-unes d’entre elles
IV. Diverses méthodes suivies par les Romains pour la recherche et l’aménagement des sources minérales
V. Idée d’un établissement thermal dans les Gaules du ler au ve siècle de notre ère
VI. Pourquoi les Romains n’ont pas appliqué aux sources thermales les mêmes méthodes de recherche et de captage qu’ils employaient dans leurs travaux d’hydraulique ordinaires. .
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