Description
Référence : 30214
MORANVILLE – NANGIS, Guillaume de
Texte latin de la chronique abrégée de Guillaume de Nangis
1891, format : 160×235, 8 pages, sans ill. broché
Extrait de la Bibliothèque de l’Ecole des Chartes.
Parmi les oeuvres que nous devons à la plume féconde de Guillaume de Nangis, il y en a une qui longtemps est demeurée ignorée dans sa forme originale. C’est une série de courtes biographies des rois de France, depuis leur prétendue origine troyenne jusqu’à la mort de Philippe III le Hardi ; c’est la « Chronique des rois de France » comme l’a nommée mon maître M. L. Delisle, dans son Mémoire sur les ouvrages de Guillaume de Nangis(1). Au moment où il écrivait cette notice, on connaissait deux rédactions de la traduction française de cette chronique, telle qu’elle avait été insérée par fragments dans le Recueil des Historiens des Gaules et de la France; il a nettement caractérisé ces rédactions et a démontré que la forme la plus résumée en était la première version. Ce résultat est désormais acquis.
Trois ans plus tard, M. Delisle découvrait au Vatican un texte latin de cette brève chronique, qu’il a dénommée alors « Chronique abrégée de Guillaume de Nangis.(2) » C’est ce titre qui lui est resté. Il semblait que désormais tout fût dit sur la matière. Cependant quelques questions restaient en suspens.
1. Extrait du tome XXII, 2e partie, des Mémoires de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, p. 56.2. Notice sur vingt manuscrits du Vatican (Bibliothèque de l’École des chartes, année 1876, t. XXXVII, p. 470-527, notice xiv).
Parmi les oeuvres que nous devons à la plume féconde de Guillaume de Nangis, il y en a une qui longtemps est demeurée ignorée dans sa forme originale. C’est une série de courtes biographies des rois de France, depuis leur prétendue origine troyenne jusqu’à la mort de Philippe III le Hardi ; c’est la « Chronique des rois de France » comme l’a nommée mon maître M. L. Delisle, dans son Mémoire sur les ouvrages de Guillaume de Nangis(1). Au moment où il écrivait cette notice, on connaissait deux rédactions de la traduction française de cette chronique, telle qu’elle avait été insérée par fragments dans le Recueil des Historiens des Gaules et de la France; il a nettement caractérisé ces rédactions et a démontré que la forme la plus résumée en était la première version. Ce résultat est désormais acquis.
Trois ans plus tard, M. Delisle découvrait au Vatican un texte latin de cette brève chronique, qu’il a dénommée alors « Chronique abrégée de Guillaume de Nangis.(2) » C’est ce titre qui lui est resté. Il semblait que désormais tout fût dit sur la matière. Cependant quelques questions restaient en suspens.
1. Extrait du tome XXII, 2e partie, des Mémoires de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, p. 56.2. Notice sur vingt manuscrits du Vatican (Bibliothèque de l’École des chartes, année 1876, t. XXXVII, p. 470-527, notice xiv).
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