Description
Référence : 31899
LEROY Gabriel – NÉRICAULT DESTOUCHES
1862, format : 140×220, 30 pages, sans illustration[s].relié, bon état
NERICAVLT DESTOVCHES
MEMBRE DE L’ACADÉMIE FRANÇOISE
GOVVERNEVR DES VILLE & CHASTEAV DE MELVN
NÉRICAULT DESTOUCHES
– ÉTUDE BIOGRAPHIQUE
Non loin des futaies séculaires de la forêt de Fontainebleau, s’élève le village de Villiers-en-Bierre, ou Villiers-aux-Poires, le moins important du canton sud de Melun (1). Entouré de bouquets de bois et d’allées d’arbres fruitiers qui lui valurent jadis l’un de ses surnoms, il existe inaperçu, au bas de la pente insensible d’un coteau, dans une plaine fertile qui s’étend des hauteurs de la rive gauche de la Seine jusqu’aux approches de la forêt. Il comprend seulement quelques habitations et une église de si modeste apparence qu’on a peine à la distinguer sur la perspective du pays tout entier. Peut-être cette commune se fondrait-elle dans celles voisines, si plusieurs fermes et les domaines du Bréau et de Eorloiseau, qui en dépendent et qui en relèvent l’importance, n’en assuraient l’autonomie.
L’industrie du pays est essentiellement agricole : le sol le veut ainsi. La propriété n’étant pas morcelée, rien ne peut contribuer à l’augmentation delà population, composée d’une quinzaine de feux.
(1) Villaria-in-Bierra. — (Guérard. — Cartulaire de N.-D. de Paris.)
Les noms de Villers, Villars, Villiers et ceux qui en dérivent ont donné lieu de savantes dissertations sur l’étymologie des mots primitifs : Villa, Villula, Villaris. On peut consulter à ce sujet Ducange, l’abbé Le Bœuf et Guérard.
MEMBRE DE L’ACADÉMIE FRANÇOISE
GOVVERNEVR DES VILLE & CHASTEAV DE MELVN
NÉRICAULT DESTOUCHES
– ÉTUDE BIOGRAPHIQUE
Non loin des futaies séculaires de la forêt de Fontainebleau, s’élève le village de Villiers-en-Bierre, ou Villiers-aux-Poires, le moins important du canton sud de Melun (1). Entouré de bouquets de bois et d’allées d’arbres fruitiers qui lui valurent jadis l’un de ses surnoms, il existe inaperçu, au bas de la pente insensible d’un coteau, dans une plaine fertile qui s’étend des hauteurs de la rive gauche de la Seine jusqu’aux approches de la forêt. Il comprend seulement quelques habitations et une église de si modeste apparence qu’on a peine à la distinguer sur la perspective du pays tout entier. Peut-être cette commune se fondrait-elle dans celles voisines, si plusieurs fermes et les domaines du Bréau et de Eorloiseau, qui en dépendent et qui en relèvent l’importance, n’en assuraient l’autonomie.
L’industrie du pays est essentiellement agricole : le sol le veut ainsi. La propriété n’étant pas morcelée, rien ne peut contribuer à l’augmentation delà population, composée d’une quinzaine de feux.
(1) Villaria-in-Bierra. — (Guérard. — Cartulaire de N.-D. de Paris.)
Les noms de Villers, Villars, Villiers et ceux qui en dérivent ont donné lieu de savantes dissertations sur l’étymologie des mots primitifs : Villa, Villula, Villaris. On peut consulter à ce sujet Ducange, l’abbé Le Bœuf et Guérard.
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