Description
Référence : 30897
COCHET-COCHET Ch. – Notes historiques sur la Brie Ancienne
Ses terres, villages, cultures, monnaies, mesures, prix et salaires, administration, vie, moeurs, coutumes
1933, format : 120×185, 533 pages, sans ill. broché
AVANT-PROPOS
J’ai l’impérieux devoir de m’excuser, tout d’abord, de quitter le domaine de l’horticulture, pour pénétrer sans droit aucun et m’égarer ici, dans celui de l’histoire et de l’archéologie
C’est en faisant des recherches d’un autre ordre — justifiées, celles-là, par ma profession — que j’ai fortuitement rencontré, chemin faisant, des documents très anciens et pleins d’intérêt pour notre beau pays Briard : je les ai glanés .
Comme ils sont, ou inédits, ou pour le moins complètement ignorés de ceux qu’ils concernent et de nature à les intéresser, j’ai cru devoir les réunir, ou ‘es analyser, pour les mettre sous les yeux de mes concitoyens qui sont nés sur la terre briarde, l’aiment et la cultivent.
C’est pour les habitants de Seine-et- Marne restés fidèles au sol qui nous a vu naître, au sol que nos aïeux ont défriché, que nos pères ont arrosé de leur sueur pour le cultiver et de leur sang pour le défendre; c’est pour les Briards qui préfèrent les splendeurs de nos plaines merveilleuses et la grandiose majesté de nos forêts aux mirages trompeurs des grandes villes; c’est pour les agriculteurs, ouvriers et patrons, qui apprécient, à leur juste valeur, les vastes locaux de la ferme, lorsqu’ils les comparent sagement, aux cages dorées de Paris; c’est pour celles de nos concitoyennes ayant gardé l’âme de nos mères et leurs mœurs agrestes qui font le foyer sain et la famille heureuse; c’est pour les nombreux regnicoles amis qui communient avec moi clans le culte clés ancêtres et du pays natal, que j’ai réuni ces notes, certain qu’il leur sera agréable de les lire, quoique mal présentées, parce qu’elles parlent des aïeux et qu’elles soulèvent un petit coin du voile qui dérobe à nos yeux le passé de la Brie.Je l’ai fait au courant de la plume, sans aucune prétention littéraire, me contentant bien souvent — connaissant mon insuffisance — de copier servilement le document lui-même, pour n’en pas altérer la saveur.
J’ai voulu, surtout, en publiant ces notes historiques, attirer l’attention des habitants de la Brie sur une source précieuse de documents très anciens, susceptible, étant bien exploitée, d’éclairer d’un jour nouveau, sinon les origines, du moins l’enfance de nos villages et de notre agriculture locale.
Et c’est pourquoi, n’ayant ni les loisirs ni, surtout, l’érudition qu’il me faudrait posséder pour tirer tout le parti désirable des documents assez nombreux que j’ai dû consulter, j’ai pris grand soin d’indiquer, à la suite de chaque note, l’original d’où je l’ai tirée et de situer soigneusement celui-ci par « indication exacte de sa cote et de la bibliothèque à laquelle il appartient.
J’espère ainsi faciliter, à ceux de nos érudits concitoyens que l’histoire locale intéresse, la continuation des recherches que je n’ai pu qu’ébaucher, à cause du peu de temps et des trop faibles moyens dont je dispose, recherches que les maîtres de la plume ont jusqu’à ce jour négligées parce que présentant, sans doute, un intérêt trop particulier et insuffisant à leurs yeux.
Si j’atteins ce but, si je puis être agréable à quelques concitoyens amis ou inconnus, si je puis mettre au cœur de jeunes Briards l’amour de notre sol, en les incitant à en apprendre l’histoire, j’aurai très utilement rempli l’agréable tâche que je me suis donnée.
Coubert, 1er octobre 1929.
COCHET-COCHET.
J’ai l’impérieux devoir de m’excuser, tout d’abord, de quitter le domaine de l’horticulture, pour pénétrer sans droit aucun et m’égarer ici, dans celui de l’histoire et de l’archéologie
C’est en faisant des recherches d’un autre ordre — justifiées, celles-là, par ma profession — que j’ai fortuitement rencontré, chemin faisant, des documents très anciens et pleins d’intérêt pour notre beau pays Briard : je les ai glanés .
Comme ils sont, ou inédits, ou pour le moins complètement ignorés de ceux qu’ils concernent et de nature à les intéresser, j’ai cru devoir les réunir, ou ‘es analyser, pour les mettre sous les yeux de mes concitoyens qui sont nés sur la terre briarde, l’aiment et la cultivent.
C’est pour les habitants de Seine-et- Marne restés fidèles au sol qui nous a vu naître, au sol que nos aïeux ont défriché, que nos pères ont arrosé de leur sueur pour le cultiver et de leur sang pour le défendre; c’est pour les Briards qui préfèrent les splendeurs de nos plaines merveilleuses et la grandiose majesté de nos forêts aux mirages trompeurs des grandes villes; c’est pour les agriculteurs, ouvriers et patrons, qui apprécient, à leur juste valeur, les vastes locaux de la ferme, lorsqu’ils les comparent sagement, aux cages dorées de Paris; c’est pour celles de nos concitoyennes ayant gardé l’âme de nos mères et leurs mœurs agrestes qui font le foyer sain et la famille heureuse; c’est pour les nombreux regnicoles amis qui communient avec moi clans le culte clés ancêtres et du pays natal, que j’ai réuni ces notes, certain qu’il leur sera agréable de les lire, quoique mal présentées, parce qu’elles parlent des aïeux et qu’elles soulèvent un petit coin du voile qui dérobe à nos yeux le passé de la Brie.Je l’ai fait au courant de la plume, sans aucune prétention littéraire, me contentant bien souvent — connaissant mon insuffisance — de copier servilement le document lui-même, pour n’en pas altérer la saveur.
J’ai voulu, surtout, en publiant ces notes historiques, attirer l’attention des habitants de la Brie sur une source précieuse de documents très anciens, susceptible, étant bien exploitée, d’éclairer d’un jour nouveau, sinon les origines, du moins l’enfance de nos villages et de notre agriculture locale.
Et c’est pourquoi, n’ayant ni les loisirs ni, surtout, l’érudition qu’il me faudrait posséder pour tirer tout le parti désirable des documents assez nombreux que j’ai dû consulter, j’ai pris grand soin d’indiquer, à la suite de chaque note, l’original d’où je l’ai tirée et de situer soigneusement celui-ci par « indication exacte de sa cote et de la bibliothèque à laquelle il appartient.
J’espère ainsi faciliter, à ceux de nos érudits concitoyens que l’histoire locale intéresse, la continuation des recherches que je n’ai pu qu’ébaucher, à cause du peu de temps et des trop faibles moyens dont je dispose, recherches que les maîtres de la plume ont jusqu’à ce jour négligées parce que présentant, sans doute, un intérêt trop particulier et insuffisant à leurs yeux.
Si j’atteins ce but, si je puis être agréable à quelques concitoyens amis ou inconnus, si je puis mettre au cœur de jeunes Briards l’amour de notre sol, en les incitant à en apprendre l’histoire, j’aurai très utilement rempli l’agréable tâche que je me suis donnée.
Coubert, 1er octobre 1929.
COCHET-COCHET.
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