Description
Référence : 31463
DOMET Paul – NOTES SUR L’ADMINISTRATION DE LA FORÊT DE BIERRE
sous l’ancien RÉGIME
1873, format : 165×250, 12 pages, sans ill. broché, les folios ne sont pas agrafés. (en l’état)
M. Paul DOMET, Membre fondateur société Historique de Seine-et-marne (Section de Fontainebleau).
Notre étude ne remontera pas aux temps où la forêt ne faisait pas encore partie du domaine royal ; il est impossible de savoir à quelles mains l’avaient confiée los seigneurs à qui elle appartenait. Nous ne connaissons même que fort peu de chose sur l’administration forestière, pendant les onzième et douzième siècles. Les forêts couvraient alors le sol de la France, si nombreuses et si vastes; les chemins étaient tellement rares que le bois sur pied était sans valeur; abattu, il n’avait que celle du travail employé à le, façonner, et les premiers forestiers durent plutôt s’occuper de faire faire des défrichements, de préparer les chasses, d’assurer la fourniture de la table du souverain en gibier et en poisson, que de gérer et de conserver les bois qui leur étaient confiés.
C’est à partir de Philippe-Auguste qu’on chercha à organiser une administration plus régulière. On institua par tout le royaume des maîtres des eaux et forêts. La manière dont les nouveaux agens remplirent leurs fonctions laissa longtemps fort à désirer, il fallut leur interdire de résider ailleurs qu’auprès des domaines dont ils avaient la direction (1); encore dût-on revenir sur cette prescription : on permit d’abord aux maîtres qui demeuraient dans des maisons appartenant au roi ou à un prince du sang, puis à tous les autres, de se faire remplacer, tant par des lieutenants généraux, pour l’étendue entière du ressort, que par des lieutenant particuliers pour chaque forêt, à la condition, toutefois, de demeurer responsables de leurs suppléants (2). Beaucoup pillaient effrontément ce qu’ils étaient chargés de faire respecter. Louis IX fut obligé de leur défendre expressément de rien recevoir sur ….
1. Edits de 1313 et du 25 février 1318.
2. Edit de février 1345, ordonnances de juillet 1376, mars 1388, septembre 1402, mars 1545.
Notre étude ne remontera pas aux temps où la forêt ne faisait pas encore partie du domaine royal ; il est impossible de savoir à quelles mains l’avaient confiée los seigneurs à qui elle appartenait. Nous ne connaissons même que fort peu de chose sur l’administration forestière, pendant les onzième et douzième siècles. Les forêts couvraient alors le sol de la France, si nombreuses et si vastes; les chemins étaient tellement rares que le bois sur pied était sans valeur; abattu, il n’avait que celle du travail employé à le, façonner, et les premiers forestiers durent plutôt s’occuper de faire faire des défrichements, de préparer les chasses, d’assurer la fourniture de la table du souverain en gibier et en poisson, que de gérer et de conserver les bois qui leur étaient confiés.
C’est à partir de Philippe-Auguste qu’on chercha à organiser une administration plus régulière. On institua par tout le royaume des maîtres des eaux et forêts. La manière dont les nouveaux agens remplirent leurs fonctions laissa longtemps fort à désirer, il fallut leur interdire de résider ailleurs qu’auprès des domaines dont ils avaient la direction (1); encore dût-on revenir sur cette prescription : on permit d’abord aux maîtres qui demeuraient dans des maisons appartenant au roi ou à un prince du sang, puis à tous les autres, de se faire remplacer, tant par des lieutenants généraux, pour l’étendue entière du ressort, que par des lieutenant particuliers pour chaque forêt, à la condition, toutefois, de demeurer responsables de leurs suppléants (2). Beaucoup pillaient effrontément ce qu’ils étaient chargés de faire respecter. Louis IX fut obligé de leur défendre expressément de rien recevoir sur ….
1. Edits de 1313 et du 25 février 1318.
2. Edit de février 1345, ordonnances de juillet 1376, mars 1388, septembre 1402, mars 1545.
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