Description
Référence : 30762
LHUILLIER Th. – Notice la Commanderie de Beauvais en Gâtinais
Historique et archéologique
1873, format : 160×240, 28 pages, sans ill. broché incomplet des pages à partir de la famille d4Hautefeuille 1775 (en l’état)
NOTICE HISTORIQUE ET ARCHÉOLOGIQUE
SUR LA COMMANDERIE DE BEAUVAIS EN GATINAIS
PAR M. TH. LHUILLIER,
Peu de provinces furent aussi riches en maisons de religieux militaires que le pays que nous habitons.
Comme le remarque M. l’abbé Denis, dans son intéressante notice sur Choisy-le-Temple (2), il ne faut pas s’en étonner. « Ne se souvient-on pas combien de manoirs féodaux s’élevaient au moyen-âge dans l’Ile-de-France et dans la Brie, combien de chevaliers issus de nos anciennes familles seigneuriales prirent part aux expéditions de Terre Sainte et se signalèrent dans les combats d’outre-mer? N’était-il pas naturel que sous cette inspiration à la fois chrétienne et guerrière, il se fondât dans ce même pays des établissements fixes d’ordres religieux et militaires? »
1. Depuis la lecture de cette notice devant les Sections de Fontainebleau et de Melun, j’ai eu connaissance du travail que M. E. Mannier a publié au commencement de 1873, sur les Commanderies du Grand-Prieuré de France.
Par une coïncidence facile à comprendre, puisque nous avons puisé aux mêmes sources, notre érudit confrère a consigné dans son livre, en ce qui louche la Commanderie de Beauvais en Gâtinais et les membres qui en dépendaient, bon nombre de renseignements que j’avais moi-même relevés de mon côté.
L’ouvrage de M. Mannier est très-complet, bien divisé et plein d’excellentes recherches; sa publication récente enlève à ma modeste élude presque tout l’intérêt qu’elle pouvait avoir, car beaucoup de détails que je croyais indiquer pour la première fois ne sont plus inédits. Après avoir lu le chapitre consacré par M. Mannier à Beauvais, j’ai été frappé beaucoup moins de la similitude parfaite de nos données que de la façon savante avec laquelle elles ont été mises en œuvre.
Il y a, de ma part, quelque témérité à publier le résultat de mes recherches, en présence du livre de M. Mannier ; néanmoins, comme nos renseignements se contrôlent et se complètent, et que chacun de nous a traité le sujet à sa façon, je livre telle quelle la notice que j’avais écrite au mois d’août 1872.
Th. L.
2. Société d’agriculture de Meaux, 2e sent. 1860, p. 82.
SUR LA COMMANDERIE DE BEAUVAIS EN GATINAIS
PAR M. TH. LHUILLIER,
Peu de provinces furent aussi riches en maisons de religieux militaires que le pays que nous habitons.
Comme le remarque M. l’abbé Denis, dans son intéressante notice sur Choisy-le-Temple (2), il ne faut pas s’en étonner. « Ne se souvient-on pas combien de manoirs féodaux s’élevaient au moyen-âge dans l’Ile-de-France et dans la Brie, combien de chevaliers issus de nos anciennes familles seigneuriales prirent part aux expéditions de Terre Sainte et se signalèrent dans les combats d’outre-mer? N’était-il pas naturel que sous cette inspiration à la fois chrétienne et guerrière, il se fondât dans ce même pays des établissements fixes d’ordres religieux et militaires? »
1. Depuis la lecture de cette notice devant les Sections de Fontainebleau et de Melun, j’ai eu connaissance du travail que M. E. Mannier a publié au commencement de 1873, sur les Commanderies du Grand-Prieuré de France.
Par une coïncidence facile à comprendre, puisque nous avons puisé aux mêmes sources, notre érudit confrère a consigné dans son livre, en ce qui louche la Commanderie de Beauvais en Gâtinais et les membres qui en dépendaient, bon nombre de renseignements que j’avais moi-même relevés de mon côté.
L’ouvrage de M. Mannier est très-complet, bien divisé et plein d’excellentes recherches; sa publication récente enlève à ma modeste élude presque tout l’intérêt qu’elle pouvait avoir, car beaucoup de détails que je croyais indiquer pour la première fois ne sont plus inédits. Après avoir lu le chapitre consacré par M. Mannier à Beauvais, j’ai été frappé beaucoup moins de la similitude parfaite de nos données que de la façon savante avec laquelle elles ont été mises en œuvre.
Il y a, de ma part, quelque témérité à publier le résultat de mes recherches, en présence du livre de M. Mannier ; néanmoins, comme nos renseignements se contrôlent et se complètent, et que chacun de nous a traité le sujet à sa façon, je livre telle quelle la notice que j’avais écrite au mois d’août 1872.
Th. L.
2. Société d’agriculture de Meaux, 2e sent. 1860, p. 82.
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