Description
Référence : 30902
CHEVRIER L. – Notice sur le CADASTRE
Son Origine et son rôle en Agriculture
1907, format : 138×220, 16 pages, planches dépliantes ill. broché
Communication faite à la Société d’Agriculture, Sciences et Arts de Meaux -(2 Novembre 1907)
Avec dédicace des auteurs, cadastral de Villenoy en 1891, planche dépliantes des parcelles : Les Rossigny, Les Bannes, Les Pointes, Le Colombier.
Le cadastre a une importance si grande que son institution est aussi ancienne que la possession du sol.
Les Romains avaient déjà leurs capitas pour permettre de répartir et de recouvrer le cens. Le livre de cens, bien qu’établi par des hommes éclairés qu’étaient les agrimensores, ne tenait pas lieu de titre, cependant la loi romaine lui accordait une certaine valeur juridique.
Columelle rapporte que dans notre pays, à l’époque gallo-romaine, quoique les grands théorèmes de géométrie fussent connus depuis longtemps, on ne se livrait pas à la confection des cartes; on se contentait comme à Rome de l’énonciation des contenances sur des registres.Les rois mérovingiens, Childebert et Chilpéric, firent refaire les livres de cens à Tours et à Poitiers ; mais à la manière des capitas ces registres n’étaient faits que d’après la déclaration des détenteurs.
Avec l’époque carlovingienne apparaissent les polyptiques ou les pouillés.
Celui de l’abbaye de Saint-Denis, dressé par l’abbé Irminon en 806, et dont nous avons déjà eu à nous occuper ici, à l’occasion des fermages, nous apprend que les contenances portées dans les pouillés n’étaient pas le résultat d’opérations géométriques. Les surfaces étaient généralement déterminées pour les terres labourables par la quantité de semence employée ; pour les prairies par le nombre d’animaux qui pouvaient y vivre et y croître. …
Avec dédicace des auteurs, cadastral de Villenoy en 1891, planche dépliantes des parcelles : Les Rossigny, Les Bannes, Les Pointes, Le Colombier.
Le cadastre a une importance si grande que son institution est aussi ancienne que la possession du sol.
Les Romains avaient déjà leurs capitas pour permettre de répartir et de recouvrer le cens. Le livre de cens, bien qu’établi par des hommes éclairés qu’étaient les agrimensores, ne tenait pas lieu de titre, cependant la loi romaine lui accordait une certaine valeur juridique.
Columelle rapporte que dans notre pays, à l’époque gallo-romaine, quoique les grands théorèmes de géométrie fussent connus depuis longtemps, on ne se livrait pas à la confection des cartes; on se contentait comme à Rome de l’énonciation des contenances sur des registres.Les rois mérovingiens, Childebert et Chilpéric, firent refaire les livres de cens à Tours et à Poitiers ; mais à la manière des capitas ces registres n’étaient faits que d’après la déclaration des détenteurs.
Avec l’époque carlovingienne apparaissent les polyptiques ou les pouillés.
Celui de l’abbaye de Saint-Denis, dressé par l’abbé Irminon en 806, et dont nous avons déjà eu à nous occuper ici, à l’occasion des fermages, nous apprend que les contenances portées dans les pouillés n’étaient pas le résultat d’opérations géométriques. Les surfaces étaient généralement déterminées pour les terres labourables par la quantité de semence employée ; pour les prairies par le nombre d’animaux qui pouvaient y vivre et y croître. …
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