Description
Référence : 31542
QUESVERS Paul, Ancien Trésorier de la Fabrique – Notice sur l’église Notre-Dame et Saint-Loup de MONTEREAU-FAULT-YONNE
1887, format : 115×180, 132 pages, une ill. broché, Dédicace de l’auteur
Notice sur l’église Notre-Dame et Saint-Loup de MONTEREAU-FAULT-YONNE
par Paul QUESVERS, Ancien Trésorier de la Fabrique
Lorsqu’on arrive à Montereau-fault-Yonne, soit par les routes de Bourgogne ou de Champagne, soit par le chemin de fer, on aperçoit de loin, se dressant au-dessus des toits de la ville, deux tours dont l’une est surmontée d’un minuscule clocher orné d’une croix dorée : c’est l’église paroissiale, la seule qui subsiste, des trois que possédait Montereau avant la Révolution.
Orientée conformément aux règles liturgiques, elle est consacrée à Notre-Dame et Saint-Loup, en vertu d’un décret du cardinal de Luynes, archevêque de Sens, du 1er juin 1772. L’église était alors une Collégiale fondée, vers 1195, par Michel de Corbeil, archevèque de Sens, et les habitants du quartier avaient, pour paroisse, la première chapelle à droite, dédiée, à cette époque comme elle l’est encore aujourd’hui, à Saint-Loup, archevéque de Sens. Le cardinal de Luynes ayant voulu, à la fin du XVIIIe siècle, supprimer le Chapitre de la Collégiale, les Monterelais firent une vive opposition à ce projet. De longs et coûteux procès s’en suivirent, mais l’archevêque finit par l’emporter : le Chapitre Notre-Dame fut supprimé et ses biens incorporés à la paroisse Saint-Loup. C’est pour rappeler le souvenir de cette Collégiale, chère aux habitants qui l’avaient conservée pendant six cents ans, que le cardinal de Luynes imposa à la paroisse un double vocable, ce qui est assez rare.
L’église Notre-Dame et Saint-Loup est un monument auquel chaque siècle a apporté sa pierre. Le soubassement de la tour du nord ainsi que les quatre piliers qui la supportent à l’intérieur de l’église, …
par Paul QUESVERS, Ancien Trésorier de la Fabrique
Lorsqu’on arrive à Montereau-fault-Yonne, soit par les routes de Bourgogne ou de Champagne, soit par le chemin de fer, on aperçoit de loin, se dressant au-dessus des toits de la ville, deux tours dont l’une est surmontée d’un minuscule clocher orné d’une croix dorée : c’est l’église paroissiale, la seule qui subsiste, des trois que possédait Montereau avant la Révolution.
Orientée conformément aux règles liturgiques, elle est consacrée à Notre-Dame et Saint-Loup, en vertu d’un décret du cardinal de Luynes, archevêque de Sens, du 1er juin 1772. L’église était alors une Collégiale fondée, vers 1195, par Michel de Corbeil, archevèque de Sens, et les habitants du quartier avaient, pour paroisse, la première chapelle à droite, dédiée, à cette époque comme elle l’est encore aujourd’hui, à Saint-Loup, archevéque de Sens. Le cardinal de Luynes ayant voulu, à la fin du XVIIIe siècle, supprimer le Chapitre de la Collégiale, les Monterelais firent une vive opposition à ce projet. De longs et coûteux procès s’en suivirent, mais l’archevêque finit par l’emporter : le Chapitre Notre-Dame fut supprimé et ses biens incorporés à la paroisse Saint-Loup. C’est pour rappeler le souvenir de cette Collégiale, chère aux habitants qui l’avaient conservée pendant six cents ans, que le cardinal de Luynes imposa à la paroisse un double vocable, ce qui est assez rare.
L’église Notre-Dame et Saint-Loup est un monument auquel chaque siècle a apporté sa pierre. Le soubassement de la tour du nord ainsi que les quatre piliers qui la supportent à l’intérieur de l’église, …
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