Description
Référence : 32010
Bénédict Henry RÉVOIL – PÊCHES DANS L’AMÉRIQUE DU NORD
1863, format : 120×180, 318 pages, sans illustration[s].relié toile, quelques piqûres sur les 10 premières pages,bon état général
PECHES DANS L’AMÉRIQUE DU NORD
par Bénédict Henry RÉVOIL
PECHES DANS L’AMÉRIQUE DU NORD.
AVANT-PROPOS.
• LES PÊCHES AMÉRICAINES.
• J’étends aux pieds de mes lecteurs le manteau de Méphistophélès, et, m’élançant avec eux sur ce drap magique, je les entraîne à ma suite aux rives américaines, entre le 21* et le 50e degré de latitude. Qu’aucun de ceux qui se confieront à l’appât de ce trajet rapide ne s’inquiète de la longueur du chemin; nous allons être arrivés avant d’avoir . en le temps de lire ce premier chapitre. Du train que l’on va de nos jours, par la grande vitesse ou l’électricité, les kilomètres sont franchis en peu de temps.
• J’étends donc mon manteau sur le balcon de ma demeure, ombragé de clématites, de cobéas, de houblons et de vignes sauvages, embaumé par les parfums des résédas, des rosiers, des jasmins et des géraniums, et muni de la baguette d’or de la Fantaisie, une fée bien autrement rapide que tous les Méphistophélès de l’enfer, je dirige notre frêle embarcation, proue sur les États-Unis…. une qualification bien menteuse à la date où ce livre va Paraître.
• Adieu, Paris….
• Salut Amérique! terre bénie du sportsman, du vrai chasseur et surtout du pêcheur, pays des grandes chasses et des grandes pêches. Tout est grand dans ce territoire géant, même les institutions, auxquelles on a jugé à propos, ces derniers temps, de faire un accroc : oubli fatal, mépris impardonnable, j’ose le dire, des préceptes de l’immortel Washington. Les fleuves, les lacs, les forêts, les montagnes, les déserts, les ruisseaux même, tout in- spire un respect, comme le fait la grandeur et la noblesse à tout être infime et à tout poêle.
• J’ai décrit, dans les Chasses de l’Amérique du Nord, la faune et la chasse des grands animaux et des admirables oiseaux de ce pays; dans ce nouveau volume, je vais donner l’aperçu des principales pêches pratiquées sur les fleuves et dans les baies innombrables des rivages de l’Atlantique. Le seul mérite de ce livre est celui de l’exactitude. Je ne suis point pêcheur dans l’acception du mot, c’est-à-dire que la patience ne m’a point été donnée en partage. Du reste, la pêche est une vocation; et de même qu’on a le goût de l’escrime, de même on a le sentiment inné, la passion de la pêche. Mais en ma qualité de chasseur enragé, j’aime la pêche aux filets, au trident, au fusil même et pendant mes excursions sur les cotes de l’Amérique du Nord, le long de ses cours d’eau, ou bien encore sur sos grands lacs, j’ai maintes fois « pris un plaisir extrême, » non pas à entendre « conter Peau-d’Ane, » mais à me laisser raconter des faits de pêche, qui me faisaient éprouver le plus grand désir de prendre part à quelque sport du même genre. Il faut avoir soi-même pra- tiqué la pêche américaine, pour comprendre les joies excentriques quelle peut procurer. Cela a pour cause le nombre illimité de poissons qui visitent ces parages et la liberté dont l’homme jouit sur toute l’étendue de ce continent• •
TABLE DES MATIÈRES.
• I. Avant-propos. Les pêches américaines • II. La pêche à la ligne • III. L’aigle pêcheur • IV. Les huîtres de Milk-Pond V. Une pêche aux flambeaux • VI. L’histoire de six requins VII. Les pêcheries de Terre-Neuve • VIII. Les sangliers de l’Océan • IX. Les géants du Labrador X. Les monstres de l’Atlantique • XI. Le lac des saumons ; • XII. Les tortues de l’île de Sable • XIII. Les lions du New-Brunswick • XIV. Le serpent de mer • XV. Ange ou diable • XVI. Les goujons aveugles • XVII. Les alligators du Texas et de la Louisiane
par Bénédict Henry RÉVOIL
PECHES DANS L’AMÉRIQUE DU NORD.
AVANT-PROPOS.
• LES PÊCHES AMÉRICAINES.
• J’étends aux pieds de mes lecteurs le manteau de Méphistophélès, et, m’élançant avec eux sur ce drap magique, je les entraîne à ma suite aux rives américaines, entre le 21* et le 50e degré de latitude. Qu’aucun de ceux qui se confieront à l’appât de ce trajet rapide ne s’inquiète de la longueur du chemin; nous allons être arrivés avant d’avoir . en le temps de lire ce premier chapitre. Du train que l’on va de nos jours, par la grande vitesse ou l’électricité, les kilomètres sont franchis en peu de temps.
• J’étends donc mon manteau sur le balcon de ma demeure, ombragé de clématites, de cobéas, de houblons et de vignes sauvages, embaumé par les parfums des résédas, des rosiers, des jasmins et des géraniums, et muni de la baguette d’or de la Fantaisie, une fée bien autrement rapide que tous les Méphistophélès de l’enfer, je dirige notre frêle embarcation, proue sur les États-Unis…. une qualification bien menteuse à la date où ce livre va Paraître.
• Adieu, Paris….
• Salut Amérique! terre bénie du sportsman, du vrai chasseur et surtout du pêcheur, pays des grandes chasses et des grandes pêches. Tout est grand dans ce territoire géant, même les institutions, auxquelles on a jugé à propos, ces derniers temps, de faire un accroc : oubli fatal, mépris impardonnable, j’ose le dire, des préceptes de l’immortel Washington. Les fleuves, les lacs, les forêts, les montagnes, les déserts, les ruisseaux même, tout in- spire un respect, comme le fait la grandeur et la noblesse à tout être infime et à tout poêle.
• J’ai décrit, dans les Chasses de l’Amérique du Nord, la faune et la chasse des grands animaux et des admirables oiseaux de ce pays; dans ce nouveau volume, je vais donner l’aperçu des principales pêches pratiquées sur les fleuves et dans les baies innombrables des rivages de l’Atlantique. Le seul mérite de ce livre est celui de l’exactitude. Je ne suis point pêcheur dans l’acception du mot, c’est-à-dire que la patience ne m’a point été donnée en partage. Du reste, la pêche est une vocation; et de même qu’on a le goût de l’escrime, de même on a le sentiment inné, la passion de la pêche. Mais en ma qualité de chasseur enragé, j’aime la pêche aux filets, au trident, au fusil même et pendant mes excursions sur les cotes de l’Amérique du Nord, le long de ses cours d’eau, ou bien encore sur sos grands lacs, j’ai maintes fois « pris un plaisir extrême, » non pas à entendre « conter Peau-d’Ane, » mais à me laisser raconter des faits de pêche, qui me faisaient éprouver le plus grand désir de prendre part à quelque sport du même genre. Il faut avoir soi-même pra- tiqué la pêche américaine, pour comprendre les joies excentriques quelle peut procurer. Cela a pour cause le nombre illimité de poissons qui visitent ces parages et la liberté dont l’homme jouit sur toute l’étendue de ce continent• •
TABLE DES MATIÈRES.
• I. Avant-propos. Les pêches américaines • II. La pêche à la ligne • III. L’aigle pêcheur • IV. Les huîtres de Milk-Pond V. Une pêche aux flambeaux • VI. L’histoire de six requins VII. Les pêcheries de Terre-Neuve • VIII. Les sangliers de l’Océan • IX. Les géants du Labrador X. Les monstres de l’Atlantique • XI. Le lac des saumons ; • XII. Les tortues de l’île de Sable • XIII. Les lions du New-Brunswick • XIV. Le serpent de mer • XV. Ange ou diable • XVI. Les goujons aveugles • XVII. Les alligators du Texas et de la Louisiane




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