Description
Référence : 31251
Abbé DE LAUNAY – PIERRE DE MONTREUIL
REVUE DE L’HISTOIRE DE VERSAILLES ET DE SEINE-ET-OISE
1911, format : 160×250, 24 pages, sans ill. broché
Pierre de Montreuil par l’Abbé DE LAUNAY
REVUE DE L’HISTOIRE DE VERSAILLES ET DE SEINE-ET-OISE
PIERRE DE MONTREUIL
L’architecte de la Sainte-Chapelle et de plusieurs autres édifices parisiens est né à Montreuil-lès-Versailles, comme nous essayerons de l’établir, et cependant rien ne rappelle ce souvenir, pas plus que celui d’Etienne Boileau, lui aussi seigneur de Montreuil.
L’abbé Lebeuf ne sait où placer le berceau du premier et ne nomme pour ainsi dire qu’en passant le second, à qui d’ailleurs ni Maquet dans son Histoire de Versailles aux Temps féodaux, ni Saint-Allais dans son Dictionnaire des Environs de Paris, ne font l’honneur d’une mention.
Les désastres de la guerre de Cent Ans qui ruina presque entièrement la petite église de Montreuil, désastres survenus après bien d’autres bouleversements, le dédain de la Renaissance et surtout l’altération du nom de Pierre de Montreuil, peuvent donner une raison de cet oubli. Quant à Etienne Boileau, les légendes apocryphes l’ont rendu méconnaissable.
Dans un article du Journal des Savants, reproduit par le Bulletin de la Société de l’Histoire de Paris en 1902, M. Léopold Delislc a fait bonne justice des faux actes concernant Etienne Boileau donnés par Moréri.
C’est dans ce même Moréri que se trouve, sans preuve, le nom de Pierre traduit pour la première fois nettement Montereau, d’après Félibien, qui, lui-même, s’appuyait sur une note marginale, un mot seulement de Jacques du Breul, traduisant le mot Musterolo de l’épitaphe de Pierre. Renan, Viollet-Lc-Duc, Courajod ont dit de même.
Dans une énumération des architectes du moyen âgc, Renan cite immédiatement après Pierre de Montereau l’architecte…
REVUE DE L’HISTOIRE DE VERSAILLES ET DE SEINE-ET-OISE
PIERRE DE MONTREUIL
L’architecte de la Sainte-Chapelle et de plusieurs autres édifices parisiens est né à Montreuil-lès-Versailles, comme nous essayerons de l’établir, et cependant rien ne rappelle ce souvenir, pas plus que celui d’Etienne Boileau, lui aussi seigneur de Montreuil.
L’abbé Lebeuf ne sait où placer le berceau du premier et ne nomme pour ainsi dire qu’en passant le second, à qui d’ailleurs ni Maquet dans son Histoire de Versailles aux Temps féodaux, ni Saint-Allais dans son Dictionnaire des Environs de Paris, ne font l’honneur d’une mention.
Les désastres de la guerre de Cent Ans qui ruina presque entièrement la petite église de Montreuil, désastres survenus après bien d’autres bouleversements, le dédain de la Renaissance et surtout l’altération du nom de Pierre de Montreuil, peuvent donner une raison de cet oubli. Quant à Etienne Boileau, les légendes apocryphes l’ont rendu méconnaissable.
Dans un article du Journal des Savants, reproduit par le Bulletin de la Société de l’Histoire de Paris en 1902, M. Léopold Delislc a fait bonne justice des faux actes concernant Etienne Boileau donnés par Moréri.
C’est dans ce même Moréri que se trouve, sans preuve, le nom de Pierre traduit pour la première fois nettement Montereau, d’après Félibien, qui, lui-même, s’appuyait sur une note marginale, un mot seulement de Jacques du Breul, traduisant le mot Musterolo de l’épitaphe de Pierre. Renan, Viollet-Lc-Duc, Courajod ont dit de même.
Dans une énumération des architectes du moyen âgc, Renan cite immédiatement après Pierre de Montereau l’architecte…
Avis
Il n’y a pas encore d’avis.