Description
Référence : 31157
LHUILLIER Th. – PIERRE THUIN, ÉVÊQUE CONSTITUTIONNEL de Seine-et-Marne
1885, format : 155×230, 40 pages, sans ill. broché
Le 12 juillet 1790, l’Assemblée constituante avait décrété la constitution civile du clergé, qui fut acceptée par le roi et à laquelle la loi du 21 novembre de la même année ajouta des articles additionnels.
Les prêtres étaient tenus de prêter le serment civique, sous peine d’interdiction de toute fonction sacerdotale. Celle obligation devait faire naître un schisme profond dans l’Eglise: il veut d’une part ceux qui se soumettaient à la loi ; de l’autre, les prêtres qui restèrent insermentés ou qui ne voulurent prêter qu’un serment restrictif, c’est-à-dire inconstitutionnel, et que l’on qualifia «le réfractaires».
La constitution civile réduisait dans une notable proportion le nombre «les évêchés, auxquels elle donnait une circonscription nouvelle, celle des départements, et voulait que tous les fonctionnaires ecclésiastiques fussent nommés à l’élection. Le roi en avait référé au pape, qui consulta à son tour le clergé français. « Le clergé profita de l’occasion, dit-M. Thiers, et prétendit que le spirituel…
Les prêtres étaient tenus de prêter le serment civique, sous peine d’interdiction de toute fonction sacerdotale. Celle obligation devait faire naître un schisme profond dans l’Eglise: il veut d’une part ceux qui se soumettaient à la loi ; de l’autre, les prêtres qui restèrent insermentés ou qui ne voulurent prêter qu’un serment restrictif, c’est-à-dire inconstitutionnel, et que l’on qualifia «le réfractaires».
La constitution civile réduisait dans une notable proportion le nombre «les évêchés, auxquels elle donnait une circonscription nouvelle, celle des départements, et voulait que tous les fonctionnaires ecclésiastiques fussent nommés à l’élection. Le roi en avait référé au pape, qui consulta à son tour le clergé français. « Le clergé profita de l’occasion, dit-M. Thiers, et prétendit que le spirituel…
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