Description
Référence : 30675
RICHARD L. – Pour ne plus être Timide
Collection moderne
, format : 133×235, 16 pages, sans ill. broché quelques manques et une déchirure sur couv. en l’état
Noos ne sommes plus au temps où la timidité était encouragée et regardée comme un mérite.
Elle faisait jadis partie du bagage de tous lés jeunes gens.
Le jeune homme timide était recommandé aus familles bien pensantes.
Quant à la jeune fille, on disait d’elle: a Oh ! elle est si délicieusement timide. Dès qu’on lui adresse la parole, elle rougit et se déconcerte… Elle est charmante.»
Nous pensons maintenant que le jeune timide est un incapable et, si sa timidité ne semble, pas absolument maladive, il ne manquera pas de gens pour la taxer d’hypocrisie.
Quant aux familles bien pensantes, elles continueront peut- être, pour la forme, à le donner en exemple, mais elles hésiteront beaucoup avant de lui confier l’avenir de leur fille.
On sait que le monde se compose de loups et d’agneaux entremêlés de quelques bergers.
Or, si l’on hait les loups, on méprise les agneaux hors d’état de se défendre.
En revanche, on estime et on recherche, les bergers, c’est- à-dire ceux qui ont les qualités nécessaires pour faire de bons conducteurs, protégeant les agneaux et écartant les loups.
Quant à la jeune fille, celle qui, maintenant, se confine dans la. timidité, représente un anachronisme.
En voici les motifs :
Les circonstances actuelles et les convulsions dernières qui ont bouleversé le monde, ont fait une part plus large à îa question économique.
La lutte pour la vie.se fait plus âpre.
Les difficultés matérielles s’accroissent.
Les exigences quotidiennes sont de plus en plus pressantes.
Toutes ces questions, si difficiles à solutionner, font plus que jamais hésiter les hommes au seuil du mariage.
Dans ces conditions, une jeune fille timide, est tout l’opposé de la femme, qui devra se révéler vaillante et décidée à se frayer sa route, au travers des inextricables fourrés que sont les ambitions individuelles.
Au milieu de cette mêlée sociale, que deviendra la jeune fille timide, qui, si sa timidité n’est pas feinte, se trouvera déconcertée dès les premiers pas effectués hors du giron de la famille ?
Et si celle-ci. animée d’un esprit périmé, unit ces deux timides, qu’en résultera-t-il, sinon l’échange de deux faiblesses, …
Elle faisait jadis partie du bagage de tous lés jeunes gens.
Le jeune homme timide était recommandé aus familles bien pensantes.
Quant à la jeune fille, on disait d’elle: a Oh ! elle est si délicieusement timide. Dès qu’on lui adresse la parole, elle rougit et se déconcerte… Elle est charmante.»
Nous pensons maintenant que le jeune timide est un incapable et, si sa timidité ne semble, pas absolument maladive, il ne manquera pas de gens pour la taxer d’hypocrisie.
Quant aux familles bien pensantes, elles continueront peut- être, pour la forme, à le donner en exemple, mais elles hésiteront beaucoup avant de lui confier l’avenir de leur fille.
On sait que le monde se compose de loups et d’agneaux entremêlés de quelques bergers.
Or, si l’on hait les loups, on méprise les agneaux hors d’état de se défendre.
En revanche, on estime et on recherche, les bergers, c’est- à-dire ceux qui ont les qualités nécessaires pour faire de bons conducteurs, protégeant les agneaux et écartant les loups.
Quant à la jeune fille, celle qui, maintenant, se confine dans la. timidité, représente un anachronisme.
En voici les motifs :
Les circonstances actuelles et les convulsions dernières qui ont bouleversé le monde, ont fait une part plus large à îa question économique.
La lutte pour la vie.se fait plus âpre.
Les difficultés matérielles s’accroissent.
Les exigences quotidiennes sont de plus en plus pressantes.
Toutes ces questions, si difficiles à solutionner, font plus que jamais hésiter les hommes au seuil du mariage.
Dans ces conditions, une jeune fille timide, est tout l’opposé de la femme, qui devra se révéler vaillante et décidée à se frayer sa route, au travers des inextricables fourrés que sont les ambitions individuelles.
Au milieu de cette mêlée sociale, que deviendra la jeune fille timide, qui, si sa timidité n’est pas feinte, se trouvera déconcertée dès les premiers pas effectués hors du giron de la famille ?
Et si celle-ci. animée d’un esprit périmé, unit ces deux timides, qu’en résultera-t-il, sinon l’échange de deux faiblesses, …
Avis
Il n’y a pas encore d’avis.