Description
Référence : 30213
CATEL Albert – PROVINS – Les Curés rouges en Seine-et-Marne – Métier
1932, format : 165×250, 74 pages, sans ill. broché
Extrait des Annales de la Société historique et archéo du Gâtinais, ome XLI – Tirage 100 exemplaires. Ouvrage bon état, débroché, en l’état.
PRÉAMBULE
L’expression « curé rouge » a été employée pour la première fois par M. Brégail dans un travail sur les curés du Gers(1). L’auteur désignait par là les membres du clergé, qui, de 1789 à 1794, ont embrassé avec ardeur les idées de la Révolution dans toutes leurs conséquences, jeté, comme on dit, le froc aux orties, renoncé au célibat, etc. Le mot a fait son chemin et est maintenant couramment employé; c’est notre ancien collègue M. Campagnac, secrétaire de la revue Les Annales révolutionnaires, qui nous l’a signalé et cela nous donna tout de suite l’idée de présenter au public une série de curés rouges en Seine-et-Marne. Le plus connu est sans contredit Métier et c’est par lui que doit nécessairement commencer la série. D’autres suivront, si le temps ne nous fait pas défaut.
Métier a été, pendant une partie de la Terreur, le maître absolu dans notre département. « On le voit, tout à la fois, dit Leroy(2), curé constitutionnel de Melun, juge au tribunal civil, président du département et délégué du représentant du peuple ». Et ce ne sont là que ses titres officiels. Il fut de plus président de la Société populaire et du Comité de surveillance de Melun. Il fit arrêter ou sortir de prison qui il voulut; ….
1. G Brégail, Les curés rouges et la Société montagnarde d’Auch. Auch, Cocharaux, 1901, in-8°.
2. Histoire de Melun, p. 441.
PRÉAMBULE
L’expression « curé rouge » a été employée pour la première fois par M. Brégail dans un travail sur les curés du Gers(1). L’auteur désignait par là les membres du clergé, qui, de 1789 à 1794, ont embrassé avec ardeur les idées de la Révolution dans toutes leurs conséquences, jeté, comme on dit, le froc aux orties, renoncé au célibat, etc. Le mot a fait son chemin et est maintenant couramment employé; c’est notre ancien collègue M. Campagnac, secrétaire de la revue Les Annales révolutionnaires, qui nous l’a signalé et cela nous donna tout de suite l’idée de présenter au public une série de curés rouges en Seine-et-Marne. Le plus connu est sans contredit Métier et c’est par lui que doit nécessairement commencer la série. D’autres suivront, si le temps ne nous fait pas défaut.
Métier a été, pendant une partie de la Terreur, le maître absolu dans notre département. « On le voit, tout à la fois, dit Leroy(2), curé constitutionnel de Melun, juge au tribunal civil, président du département et délégué du représentant du peuple ». Et ce ne sont là que ses titres officiels. Il fut de plus président de la Société populaire et du Comité de surveillance de Melun. Il fit arrêter ou sortir de prison qui il voulut; ….
1. G Brégail, Les curés rouges et la Société montagnarde d’Auch. Auch, Cocharaux, 1901, in-8°.
2. Histoire de Melun, p. 441.
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