Description
ISBN : 9782868490999 • Référence : 01099
Quelques Dimanches en bord de Marne
• BARD Patrick
– de Charenton-le-Pont à Meaux
1990, format : 160x240mm, 224 pages, 250 ill. broché, 670 gr.
État neuf •
Quiétude, mélancolie et poésie.
Une promenade en Bord de Marne totalement inédite de Charenton-Ie-Pont à Meaux.
Vous y découvrirez des guinguettes, des restaurants, des lieux poètiques, dans un monde de passionnés avec leur nostalgie, dans un paysage de verdures, le calme et la beauté de la Marne.
Vous ferez cette découverte en 250 photos contemporaines noir et blanc.
Vous avez dit “clichés” ?
Les bords de Marne… Au simple énoncé de ces mots surgissent les clichés. Un dimanche au bord de l’eau, les guinguettes, l’accordéon… Et comme la nostalgie d’un âge d’or révolu. On en parle à l’imparfait, avec un sourire entendu. Viennent alors des images tirées d’une partie de campagne dont chacun de nous aurait conservé un souvenir attendri. Quelques ricochets, des ronds dans l’eau parmi les nénuphars, un bouquet d’odeurs champêtres, la tache rouge coquelicot d’une robe froissée, celle d’une jeune fille allongée à l’ombre d’un saule pleureur, un goût de brin d’herbe mâchonné, de lèvres fraîches embrassées…
Il ne s’agit pas d’une illusion. Ces images si familières, nous les avons tous vues.
Nogent, Eldorado du dimanche. C’étaient les années trente. De la gare de la Bastille partaient les trains à impériales qui amenaient les voyageurs d’un jour sur les bords de Marne. Marcel Carné baladait sa caméra parmi les bateaux, les promeneurs nonchalants, les pêcheurs…
Nogent Eldorado nous conte quelques heures d’un bonheur modeste, une pause fugace dans une vie de travail aux semaines de soixante heures…
La Belle Équipe, ce n’est plus Carné, mais Duvivier. Quatre prolétaires — à l’époque, le mot n’était pas passé de mode — gagnent à la loterie et construisent une guinguette, quelque part du côté de Nogent. Les deux héros, Gabin et Vanel, manquent bien de s’entre- tuer pour les beaux yeux d’une garce sublime, Viviane Romance… Lors de l’inauguration, Gabin chante au milieu des convives
Quand on s’promène au bord de l’eau, Comme tout est beau, quel renouveau, Paris au loin semble une prison, On a le coeur plein de chansons…
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