Description
Référence : 30332
TOUSSAINT Maurice – Répertoire archéologique du département de la SEINE (moins Paris)
Période gallo-romaine et époque franque
953, format : 150×210, 52 pages, sans ill. broché
Fac-similé de l’ouvrage, couverture muette
Avant-propos
Aucun inventaire archéologique pour la période gallo-romaine l’époque franque n’a jusqu’à présent été dressé ni publié pour le département de la Seine le plus petit; de France«, qui ne compte en effet que 80 communes2 groupées en 22 cantons 3. Constitutant donc une nouveauté, ces deux répertoires ont été établis sur le plan que j’avais adopté pour la publication de travaux analogues4, c’est-à-dire par cantons et par communes dans le cadre des arrondissements.Le dépouillement des monographies locales, des revues archéologiques ét des publications des Sociétés savantes a donné des résultats déconcertants. Pour l’époque gallo-romaine, sur les 52 communes indiquées, 12 seulement ont révélé des vestiges d’habitat (Asnières, Neuilly-sur-Seine, Les Lilas, Nanterre, Epinay-sur-Seine,Alfortville, Choisy-le-Roi, Châtenay-Malabry, Le Plessis-Robinson, Chevilly-Larue, L’Hay-les-Roses, Villejuif); 5 ont fait l’objet d’une notice parce que leur territoire se trouve sur le parcours de l’aqueduc de Lutèce, dit d’Arcueil-Cachan (Rungis, Fresnes-lès-Rungis, Cachan, Arcueil, Gentilly); quant. aux 35 autres, leur nom a été relevé parce que leur territoire était, ou devait, être traversé par une voie romaine5.
Pour ta période franque, le pourcentage est encore plus faible: 17 communes seulement figurent dans cet inventaire. On peut, d’autant, plus s’en étonner que sous le régime mérovingien la région parisienne a été une terre de prédilection, comme l’atteste l’existence de villas royales à Clichy-sur-Seine et à Nogent-sur-Marne. Plus ou moins importantes, des des nécropoles ont été mises à jour dans une douzaine de localités (Asnières, Dugny, Noisy-le-Sec, Nanterre, Puteaux, Suresnes, Saint-Denis, Epinay-sur-Seine, Ivry-sur-Seine, Bry-sur-Marne, Champigny-sur-Marne, Sceaux, Arcueil). Des découvertes de monnaies ont fait connaître l’existence d’ateliers monétaires mérovingiens à Saint-Denis, à Créteil et à Gentilly.
1) Paris fera l’objet d’un inventaire particulier pour les découvertes postérieures à 1912, c’est-à-dire après la publication de l’ouvrage de F-G. de Pachtère, Paris à l’époque gallo-romaine, Paris, imp. Nat., 1912.
2) 37 pour l’arrondissement de Saint-Denis; 43 pour celui de Sceaux.
3) 13 pour l’arrondissement, de Saint-Denis; 9 pour- celui dit Sceaux,
4) Meuse, 1846; Meurthe-et-Moselle, 1947; Vosges, 1948; Moselle, 1950; Seine-et-Oise, 1951; Seine-et-Marne (sous presse).
5) Pour la plupart, de ces communes, aucune preuve n’a pu être apportée à propos de l’itinéraire suivi par les routes romaines, exception faite de celle de Paris à Orléans et de celle de Paris à Rouen par Pontoise.
Avant-propos
Aucun inventaire archéologique pour la période gallo-romaine l’époque franque n’a jusqu’à présent été dressé ni publié pour le département de la Seine le plus petit; de France«, qui ne compte en effet que 80 communes2 groupées en 22 cantons 3. Constitutant donc une nouveauté, ces deux répertoires ont été établis sur le plan que j’avais adopté pour la publication de travaux analogues4, c’est-à-dire par cantons et par communes dans le cadre des arrondissements.Le dépouillement des monographies locales, des revues archéologiques ét des publications des Sociétés savantes a donné des résultats déconcertants. Pour l’époque gallo-romaine, sur les 52 communes indiquées, 12 seulement ont révélé des vestiges d’habitat (Asnières, Neuilly-sur-Seine, Les Lilas, Nanterre, Epinay-sur-Seine,Alfortville, Choisy-le-Roi, Châtenay-Malabry, Le Plessis-Robinson, Chevilly-Larue, L’Hay-les-Roses, Villejuif); 5 ont fait l’objet d’une notice parce que leur territoire se trouve sur le parcours de l’aqueduc de Lutèce, dit d’Arcueil-Cachan (Rungis, Fresnes-lès-Rungis, Cachan, Arcueil, Gentilly); quant. aux 35 autres, leur nom a été relevé parce que leur territoire était, ou devait, être traversé par une voie romaine5.
Pour ta période franque, le pourcentage est encore plus faible: 17 communes seulement figurent dans cet inventaire. On peut, d’autant, plus s’en étonner que sous le régime mérovingien la région parisienne a été une terre de prédilection, comme l’atteste l’existence de villas royales à Clichy-sur-Seine et à Nogent-sur-Marne. Plus ou moins importantes, des des nécropoles ont été mises à jour dans une douzaine de localités (Asnières, Dugny, Noisy-le-Sec, Nanterre, Puteaux, Suresnes, Saint-Denis, Epinay-sur-Seine, Ivry-sur-Seine, Bry-sur-Marne, Champigny-sur-Marne, Sceaux, Arcueil). Des découvertes de monnaies ont fait connaître l’existence d’ateliers monétaires mérovingiens à Saint-Denis, à Créteil et à Gentilly.
1) Paris fera l’objet d’un inventaire particulier pour les découvertes postérieures à 1912, c’est-à-dire après la publication de l’ouvrage de F-G. de Pachtère, Paris à l’époque gallo-romaine, Paris, imp. Nat., 1912.
2) 37 pour l’arrondissement de Saint-Denis; 43 pour celui de Sceaux.
3) 13 pour l’arrondissement, de Saint-Denis; 9 pour- celui dit Sceaux,
4) Meuse, 1846; Meurthe-et-Moselle, 1947; Vosges, 1948; Moselle, 1950; Seine-et-Oise, 1951; Seine-et-Marne (sous presse).
5) Pour la plupart, de ces communes, aucune preuve n’a pu être apportée à propos de l’itinéraire suivi par les routes romaines, exception faite de celle de Paris à Orléans et de celle de Paris à Rouen par Pontoise.
Avis
Il n’y a pas encore d’avis.