Description
Référence : 30498
Groupe d’histoire des forêts françaises – Révolution et espaces forestiers
Textes réunis par Denis Woronoff
1989, format : 160×240, 263 pages, sans ill. broché
Préface de Michel VOVELLE
En prenant pour thème de colloque « Révolution et espaces forestiers », le Groupe d’histoire des forêts françaises n’a pas voulu céder à la manie commémorative mais éclairer un temps fort de notre histoire forestière, souvent évoqué et pourtant mal connu. Qu’en est-il de la « dévastation révolutionnaire » des forêts, quelle est la part de la réalité et celle de la légende noire ? Les forêts, durant l’Ancien Régime, ont été des lieux d’affrontement social, de concurrence économique. Comment la Révolution, où toutes les tensions s’exacerbent, a-t-elle tranché entre les droits, les prélèvements, les usages ?
Entre l’urgence des besoins, la pression des revendications, d’une part, et la fragilité d’un milieu à reproduction lente de l’autre, de quelle manière s’est traduit l’arbitrage, selon les moments et les régions ?
Au-delà des consommations, il convenait aussi d’examiner l’affirmation de la propriété communale, à la fois élargie et contenue et le poids croissant du Domaine qui s’enrichit des forêts ecclésiastiques et, provisoirement, de celles des propriétaires émigrés. C’est poser la question de l’administration forestière, des politiques à l’égard des forêts. On s’aperçoit alors que, loin d’être un moment vide et simple, la Révolution est, ici encore, une période capitale où « forêts et forestiers se réinventent ».
Le Groupe d’histoire des forêts françaises a commencé ses activités à la fin de 1979. Il réunit des historiens, des géographes, des forestiers, des naturalistes. Ses travaux, articulés par thèmes ou par régions, portent aussi bien sur la forêt gauloise que sur la politique récente de l’O.N.F Deux enquêtes sont en cours de publication : Forges et forêts, Le bois et la ville du Moyen Age au XXe siècle.
En prenant pour thème de colloque « Révolution et espaces forestiers », le Groupe d’histoire des forêts françaises n’a pas voulu céder à la manie commémorative mais éclairer un temps fort de notre histoire forestière, souvent évoqué et pourtant mal connu. Qu’en est-il de la « dévastation révolutionnaire » des forêts, quelle est la part de la réalité et celle de la légende noire ? Les forêts, durant l’Ancien Régime, ont été des lieux d’affrontement social, de concurrence économique. Comment la Révolution, où toutes les tensions s’exacerbent, a-t-elle tranché entre les droits, les prélèvements, les usages ?
Entre l’urgence des besoins, la pression des revendications, d’une part, et la fragilité d’un milieu à reproduction lente de l’autre, de quelle manière s’est traduit l’arbitrage, selon les moments et les régions ?
Au-delà des consommations, il convenait aussi d’examiner l’affirmation de la propriété communale, à la fois élargie et contenue et le poids croissant du Domaine qui s’enrichit des forêts ecclésiastiques et, provisoirement, de celles des propriétaires émigrés. C’est poser la question de l’administration forestière, des politiques à l’égard des forêts. On s’aperçoit alors que, loin d’être un moment vide et simple, la Révolution est, ici encore, une période capitale où « forêts et forestiers se réinventent ».
Le Groupe d’histoire des forêts françaises a commencé ses activités à la fin de 1979. Il réunit des historiens, des géographes, des forestiers, des naturalistes. Ses travaux, articulés par thèmes ou par régions, portent aussi bien sur la forêt gauloise que sur la politique récente de l’O.N.F Deux enquêtes sont en cours de publication : Forges et forêts, Le bois et la ville du Moyen Age au XXe siècle.
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