Description
Référence : 31304
L’Archéologie en France – Revue Archéologique SITES
Numéro 32 – IIe trimestre 1987
1987, format : 210×300, 84 pages, 15 ill. broché
Nouvelle technique d’étude des figurines d’argile: le dessin hyper-réaliste, par A.Urgal et H.Vertet
Le graffite de Cales (13), par Marthe Messager
DOSSIER : Religion populaire gallo-romaine et rapport au pouvoir à travers les statuettes d’argile arvernes du deuxième siècle de notre ère, par H.Vertet
Publications récentes – Expositions
Hugues VERTET
Religion populaire gallo-romaine et rapport au pouvoir à travers les statuettes d’argile Arverne du IIe siecle.
Les études sur les statuettes en argile fabriquées dans le centre de la Gaule au Ilème siècle de notre ère ont montré que les figures divines en terre cuite étaient différentes, en de nombreux points, des représentations contemporaines en pierre et en métal. Or le sentiment religieux et ses expressions, dans les sociétés antiques, contiennent, entre autres, la relation que la société et l’individu entretiennent avec les pouvoirs : ceux qui sont subis et ceux qui sont exercés, ceux de la Nature, de l’organisation politique, des pulsions intérieures… Une représentation plastique différente ne pourrait-elle exprimer un rapport différent à ces pouvoirs ? C’est la question que nous nous sommes posée.
Certes, on doit se demander si cette expression était consciente et volontaire chez les céramistes. Rien n’est moins certain. L’image précède toujours l’idée dans le développement de la conscience humaine. Mais en examinant la façon dont ont été modelées les figures divines, il nous a paru cependant possible d’entrevoir les besoins vitaux, les peurs et les espoirs ä l’égard des puissances extérieures, et en même temps l’état social et politique que ressentaient les groupes sociaux qui fabriquaient et achetaient ces figurines1. La démarche de cette recherche, encore inachevée, comprend les trois questions suivantes :
I°) Comment pouvons-nous situer ces fabricants de statuettes pieuses dans la société gallo-romaine ?
2°) Quels sont les panthéons connus en Gaule et leurs relations aux pouvoirs contemporains ?
3°) Quel est le panthéon des potiers, quel rapport au pouvoir exprime- t-il, notamment au pouvoir de Rome en Gaule ? De quels besoins est-il porteur ?
La réponse à ces trois questions constituera le plan de cet exposé qui restera forcément très schématique et posera plus de questions et d’hypothèses que de conclusions assurées.
Le graffite de Cales (13), par Marthe Messager
DOSSIER : Religion populaire gallo-romaine et rapport au pouvoir à travers les statuettes d’argile arvernes du deuxième siècle de notre ère, par H.Vertet
Publications récentes – Expositions
Hugues VERTET
Religion populaire gallo-romaine et rapport au pouvoir à travers les statuettes d’argile Arverne du IIe siecle.
Les études sur les statuettes en argile fabriquées dans le centre de la Gaule au Ilème siècle de notre ère ont montré que les figures divines en terre cuite étaient différentes, en de nombreux points, des représentations contemporaines en pierre et en métal. Or le sentiment religieux et ses expressions, dans les sociétés antiques, contiennent, entre autres, la relation que la société et l’individu entretiennent avec les pouvoirs : ceux qui sont subis et ceux qui sont exercés, ceux de la Nature, de l’organisation politique, des pulsions intérieures… Une représentation plastique différente ne pourrait-elle exprimer un rapport différent à ces pouvoirs ? C’est la question que nous nous sommes posée.
Certes, on doit se demander si cette expression était consciente et volontaire chez les céramistes. Rien n’est moins certain. L’image précède toujours l’idée dans le développement de la conscience humaine. Mais en examinant la façon dont ont été modelées les figures divines, il nous a paru cependant possible d’entrevoir les besoins vitaux, les peurs et les espoirs ä l’égard des puissances extérieures, et en même temps l’état social et politique que ressentaient les groupes sociaux qui fabriquaient et achetaient ces figurines1. La démarche de cette recherche, encore inachevée, comprend les trois questions suivantes :
I°) Comment pouvons-nous situer ces fabricants de statuettes pieuses dans la société gallo-romaine ?
2°) Quels sont les panthéons connus en Gaule et leurs relations aux pouvoirs contemporains ?
3°) Quel est le panthéon des potiers, quel rapport au pouvoir exprime- t-il, notamment au pouvoir de Rome en Gaule ? De quels besoins est-il porteur ?
La réponse à ces trois questions constituera le plan de cet exposé qui restera forcément très schématique et posera plus de questions et d’hypothèses que de conclusions assurées.
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