Description
Référence : 30701
KARAMPOURNIS Roger – Si Barbizon m’était conté
Jean François MILLET : essai biographique
1990, format : 160×240, 304 pages, nb ill. broché
Préface
Roger Karampournis, n’est pas l’historien de Barbizon et de ses grands paysagistes du XIXe siècle, illustrés par Jean-François Millet, Théodore Rousseau, Diaz, et combien d’autres. Les ouvrages sur l’Ecole de Barbizon et ses grands peintres sont nombreux, fort bien documentés, et illustrés de magnifiques reproductions en couleurs d’une grande fidélité.
Les auteurs sont des spécialistes avertis, qui ont accumulé force détails, connaissances ou témoignages, qui nous montrent bien ce qu’était cet extraordinaire rassemblement d’artistes, leur façon coutumière de vivre, et surtout quelle était leur conception de l’art du paysage au siècle dernier.
A mon point de vue, Roger Karampournis est mieux que cela : c’est un conteur, et peut-être doit-on à ses origines hellènes, ce don que ses amis connaissent si bien pour raconter l’histoire avec les mots de tous les jours, qui lui servent à rapporter les anecdotes qu’il puise dans tant d’anciennes chroniques, de vieux grimoires ou tout simplement par ses longues conversations avec les témoins qui se souviennent.
Il perpétue par là les traditions de ses ancêtres orientaux qui savaient si bien faire revivre la féerie des « Mille et une Nuits », ou l’épopée guerrière d’Alexandre en Asie Mineure. Sa passion pour Barbizon où il arriva il y a près de quarante ans, est bien connue. Nul mieux que lui ne sait nous parler de ces « armoires du Bon Dieu « , nom délicieux pour évoquer ces anfractuosités du rocher – comme les qualifiaient les peintres – pour cacher durant la nuit, leur matériel abandonné dans la forêt, pour être sûrs de le retrouver le lendemain.
Dans Si Barbizon m’était conté, qui comporte une excellente biographie de Jean-François Millet, il continue l’œuvre entreprise il y a quelques années avec son précédent ouvrage Barbizon d’hier et d’aujourd’hui, pour consacrer le lien indissoluble existant entre le hameau de Gruchy, pays natal de Millet, dans le Cotentin, le village de Barbizon dont le nom reste à jamais attaché à celui de mon arrière grand-père, et cet humble cimetière de Chailly-en-Bière, dernière demeure du peintre et de tant de ses amis.
C’est une bonne idée d’avoir inclus dans cet ouvrage un panorama du Barbizon actuel avec ses musées, ses hôtels-restaurants, ses galeries de peinture, et ses magasins d’antiquités, tout comme en sera utile la lecture pour le promeneur voulant découvrir les hauts-lieux touristiques d’alentour. C’est là le Guide qui manquait à tant de visiteurs qui viennent à Barbizon retrouver les charmes de ce petit village, ses souvenirs artistiques, ou les beautés d’une nature encore préservée.
Roger Karampournis, n’est pas l’historien de Barbizon et de ses grands paysagistes du XIXe siècle, illustrés par Jean-François Millet, Théodore Rousseau, Diaz, et combien d’autres. Les ouvrages sur l’Ecole de Barbizon et ses grands peintres sont nombreux, fort bien documentés, et illustrés de magnifiques reproductions en couleurs d’une grande fidélité.
Les auteurs sont des spécialistes avertis, qui ont accumulé force détails, connaissances ou témoignages, qui nous montrent bien ce qu’était cet extraordinaire rassemblement d’artistes, leur façon coutumière de vivre, et surtout quelle était leur conception de l’art du paysage au siècle dernier.
A mon point de vue, Roger Karampournis est mieux que cela : c’est un conteur, et peut-être doit-on à ses origines hellènes, ce don que ses amis connaissent si bien pour raconter l’histoire avec les mots de tous les jours, qui lui servent à rapporter les anecdotes qu’il puise dans tant d’anciennes chroniques, de vieux grimoires ou tout simplement par ses longues conversations avec les témoins qui se souviennent.
Il perpétue par là les traditions de ses ancêtres orientaux qui savaient si bien faire revivre la féerie des « Mille et une Nuits », ou l’épopée guerrière d’Alexandre en Asie Mineure. Sa passion pour Barbizon où il arriva il y a près de quarante ans, est bien connue. Nul mieux que lui ne sait nous parler de ces « armoires du Bon Dieu « , nom délicieux pour évoquer ces anfractuosités du rocher – comme les qualifiaient les peintres – pour cacher durant la nuit, leur matériel abandonné dans la forêt, pour être sûrs de le retrouver le lendemain.
Dans Si Barbizon m’était conté, qui comporte une excellente biographie de Jean-François Millet, il continue l’œuvre entreprise il y a quelques années avec son précédent ouvrage Barbizon d’hier et d’aujourd’hui, pour consacrer le lien indissoluble existant entre le hameau de Gruchy, pays natal de Millet, dans le Cotentin, le village de Barbizon dont le nom reste à jamais attaché à celui de mon arrière grand-père, et cet humble cimetière de Chailly-en-Bière, dernière demeure du peintre et de tant de ses amis.
C’est une bonne idée d’avoir inclus dans cet ouvrage un panorama du Barbizon actuel avec ses musées, ses hôtels-restaurants, ses galeries de peinture, et ses magasins d’antiquités, tout comme en sera utile la lecture pour le promeneur voulant découvrir les hauts-lieux touristiques d’alentour. C’est là le Guide qui manquait à tant de visiteurs qui viennent à Barbizon retrouver les charmes de ce petit village, ses souvenirs artistiques, ou les beautés d’une nature encore préservée.
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