Description
Référence : 31671
SENECHAL Gaston – Société d’Archéologie de Seine-et-Marne
Préface au 11e Bulletin
1906, format : 160×250, 96 pages, sans ill. broché, bon état
PRÉFACE
La Société d’Archéologie de Seine-et-Marne était demeurée quelque temps en sommeil. La Section de Melun, la seule branche restée vivante d’une quintuple ramure et en laquelle se concentraient la vigueur et les espérances de l’arbre, avait, plusieurs années de suite, oublié de donner des fruits. A vrai dire, ce chômage d’une institution qui, depuis plus de trente ans, pourvoyait à la consommation intellectuelle d’un département, avait pu passer à peu près inaperçu. C’est que deux vaillants ouvriers s’étaient chargés d’établir un roulement qui garantit la continuité de la production. Tout à còté du chantier déserté, M. Gabriel Leroy et M. Théophile Lhuillier avaient installé leurs ateliers qu’ils maintenaient en pleine activité. Grâce à eux, l’industrie ne manqua à aucun de ses engagements, toutes les commandes furent livrées. L’honneur était sauf.
Dans une chanson de geste, on voit deux guerriers, cernés par une armée dans un château abandonné, se multiplier éperdument pour leur défense, s’embusquant aux bastions, se déployant aux courtines, l’instant d’après courant planter leur bannière au plus haut du donjon, surgissant à point nommé sur chaque brèche, faisant si bien, à force d’ubiquitétumultueuse, que les assiégeants finissent par se persuader qu’une garnison formidable est retranchée derrière les murailles. Les deux champions de l’archéologie seine-et-marnaise se dépensaient ainsi et donnaient pareille illusion. Editions de textes, relevés d‘inscriptions, descriptions de monuments, mémoires biographiques ou topographiques, …
La Société d’Archéologie de Seine-et-Marne était demeurée quelque temps en sommeil. La Section de Melun, la seule branche restée vivante d’une quintuple ramure et en laquelle se concentraient la vigueur et les espérances de l’arbre, avait, plusieurs années de suite, oublié de donner des fruits. A vrai dire, ce chômage d’une institution qui, depuis plus de trente ans, pourvoyait à la consommation intellectuelle d’un département, avait pu passer à peu près inaperçu. C’est que deux vaillants ouvriers s’étaient chargés d’établir un roulement qui garantit la continuité de la production. Tout à còté du chantier déserté, M. Gabriel Leroy et M. Théophile Lhuillier avaient installé leurs ateliers qu’ils maintenaient en pleine activité. Grâce à eux, l’industrie ne manqua à aucun de ses engagements, toutes les commandes furent livrées. L’honneur était sauf.
Dans une chanson de geste, on voit deux guerriers, cernés par une armée dans un château abandonné, se multiplier éperdument pour leur défense, s’embusquant aux bastions, se déployant aux courtines, l’instant d’après courant planter leur bannière au plus haut du donjon, surgissant à point nommé sur chaque brèche, faisant si bien, à force d’ubiquitétumultueuse, que les assiégeants finissent par se persuader qu’une garnison formidable est retranchée derrière les murailles. Les deux champions de l’archéologie seine-et-marnaise se dépensaient ainsi et donnaient pareille illusion. Editions de textes, relevés d‘inscriptions, descriptions de monuments, mémoires biographiques ou topographiques, …
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