Description
Référence : 31313
BOYARD M. – STATISTIQUE AGRICOLE, COMMERCIALE, INTELLECTUELLE DE L’ARRONDISSEMENT DE MONTARGIS
1836, format : 160×250, 148 pages, 10 lithos ht. ill. broché
STATISTIQUE AGRICOLE, COMMERCIALE, INTELLECTUELLE DE L’ARRONDISSEMENT DE MONTARGIS.
INTRODUCTION.
Il n’est rien d’aussi facile que de commencer une statistique, rien de plus difficile que de la finir, si l’on n’est pas activement secondé, et l’on ne peut obtenir un concours actif qu’autant qu’on le demande à l’intérêt personnel et aux sympathies patriotiques. J’entends ce mot dans sa double signification, qui comprend l’amour du pays et de tout cc qui peut augmenter sa gloire et sa prospérité, l’amour du peuple et de la répartition égale de toutes les charges et de toutes les douceurs sociales; je l’entends aussi dans l’acception plus restreinte d’amour de sa localité, ou, si l’on veut, de son arrondissement, de son canton, de sa commune.
Quatre mois à peine se sont écoulés depuis que j’ai adressé à toutes les personnes qui m’ont été désignées comme capables de seconder mon entreprise, la série de questions dont la solution doit me servir de base, et déjà j’ai entre les mains des renseignemens suffisans pour faire une statistique exacte et complète autant que peut l’être une opération de cette nature.
J’avais à mettre en lumière ce que chaque portion notable de notre arrondissement présente d’intéressant sous le point de vue historique et sous celui du bien-être actuel de ses habitans. J’ai voulu stimuler les communes arriérées, soit sous le rapport agricole, soit sous le rapport intellectuel; j’ai voulu signaler à l’estime publique les communes progressives, faire connaître à toutes les voies de prospérité ouvertes devant elles, et les sortir ainsi de l’espèce d’isolement dans lequel elles vivent les unes à l’égard des autres.
J’ai voulu, j’oserai le dire, réhabiliter un arrondissement mal jugé parce qu il est mal connu ; et quoi de plus propre à lui restituer le rang qu’il doit avoir parmi les arrondissemens les plus remarquables de la France, que de faire revivre scs monumens anciens, ses richesses nouvelles comme preuve de ce qu’il lut, de ce qu’il est en réalité, et de ce qu’il peut devenir si le mouvement social vient foire sortir un tiers de ses habitans de l’engourdissement dans lequel iis sont tombés.
La source la plus féconde des richesses est sans doute l’agriculture; mais l’agriculture libre, aisée , entreprenante, et non pas l’agriculture appauvrie…
INTRODUCTION.
Il n’est rien d’aussi facile que de commencer une statistique, rien de plus difficile que de la finir, si l’on n’est pas activement secondé, et l’on ne peut obtenir un concours actif qu’autant qu’on le demande à l’intérêt personnel et aux sympathies patriotiques. J’entends ce mot dans sa double signification, qui comprend l’amour du pays et de tout cc qui peut augmenter sa gloire et sa prospérité, l’amour du peuple et de la répartition égale de toutes les charges et de toutes les douceurs sociales; je l’entends aussi dans l’acception plus restreinte d’amour de sa localité, ou, si l’on veut, de son arrondissement, de son canton, de sa commune.
Quatre mois à peine se sont écoulés depuis que j’ai adressé à toutes les personnes qui m’ont été désignées comme capables de seconder mon entreprise, la série de questions dont la solution doit me servir de base, et déjà j’ai entre les mains des renseignemens suffisans pour faire une statistique exacte et complète autant que peut l’être une opération de cette nature.
J’avais à mettre en lumière ce que chaque portion notable de notre arrondissement présente d’intéressant sous le point de vue historique et sous celui du bien-être actuel de ses habitans. J’ai voulu stimuler les communes arriérées, soit sous le rapport agricole, soit sous le rapport intellectuel; j’ai voulu signaler à l’estime publique les communes progressives, faire connaître à toutes les voies de prospérité ouvertes devant elles, et les sortir ainsi de l’espèce d’isolement dans lequel elles vivent les unes à l’égard des autres.
J’ai voulu, j’oserai le dire, réhabiliter un arrondissement mal jugé parce qu il est mal connu ; et quoi de plus propre à lui restituer le rang qu’il doit avoir parmi les arrondissemens les plus remarquables de la France, que de faire revivre scs monumens anciens, ses richesses nouvelles comme preuve de ce qu’il lut, de ce qu’il est en réalité, et de ce qu’il peut devenir si le mouvement social vient foire sortir un tiers de ses habitans de l’engourdissement dans lequel iis sont tombés.
La source la plus féconde des richesses est sans doute l’agriculture; mais l’agriculture libre, aisée , entreprenante, et non pas l’agriculture appauvrie…
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