Description
Référence : 30711
PETITETIENNE Jean-Marie – Un Carmel nommé Avon
1989, format : 160×240, 122 pages, nb ill. broché
D’Hugues Capet à nos jours, à travers l’histoire de France, la vie de l’église Saint-Pierre et de la paroisse d’Avon, qui fut paroisse du château de Fontainebleau jusqu’à Louis XIV.
Dans l’église, remarquable collection de pierres tombales de 1315 au XVIIIe siècle. Dans les registres paroissiaux d’avant la Révolution, signatures des rois et des reines de France, acte de baptême de Louis XIII, ou encore signature de d’Artagnan.
Histoire d’Avon, originale et moderne,vue à travers les documents d’archives laissés par les règnes des rois qui se sont succédé au chàteau, et qui ont eu un rôle dans la vie, l’architecture et les transformations de la commune et de ses environs. La vie religieuse. Le patrimoine d’Avon recensé depuis l’an mille, par de nombreuses références précieuses pour les futurs historiens d’Avon.
Proche de la vieille église Saint-Pierre, jouxtant le parc du château de Fontainebleau, le couvent des Cannes d’Avon, est un lieu chargé d’histoire. J’en fis la connaissance en juillet 7942. Je venais de Lorraine qui était zone interdite. La zone interdite (départements de l’Est et du Nord) était soumise à un régime spécial et pour en sortir, il fallait un laissez-passer. Je débarquai en une gare qui s’appelait alors : « Avon-Fontainebleau ».
A l’heure où les ombres s’allongent, où le jour baisse aux fenêtres, lorsqu’on redouta les sentiers pentus,
lorsqu ‘on a des frayeurs en chemin,
(Quoéleth, 12)
j’ai voulu me souvenir de tous ceux qui vécurent en cette vieille demeure, mes maîtres, mes frères, mes amis. En cette maison, tous les lieux ont une âme et sont chargés d’histoire. Depuis le vieux moulin en 1131 jusqu’à la pierre fixée au mur de la cour du Petit Collège, le 1er mai 1988 en souvenir de trois enfants et de Jacques de Jésus :
« A ceux-là, dit Dieu, je réserverai dans ma maison, dans mes murs, une stèle porteuse du nom (en hébreu : Yad VaShem). Ce sera mieux pour eux que des fils et des filles. J’y mettrai un nom perpétuel qui ne sera jamais retranché. »
(Isaïe, 56,5)
Les Carmes sont à Avon depuis 1632. Ils étaient là où ils ne sont pas aujourd’hui et aujourd’hui, ils sont là où d’autres étaient avant eux. Le couvent d’aujourd’hui était hier un hôpital fondé par Louis XIV, confié aux Frères Hospitaliers de Saint-Jean-de-Dieu.
Du couvent Saint-Nicolas-des-Basses-Loges dont la Révolution chassa les Carmes, il ne reste rien aujourd’hui si ce n’est un nom : Le PrieuréAprès la Révolution, la situation des religieux en France fut toujours très précaire, jusqu’aux expulsions de 1901. La Grande Guerre les ramena en France pour de grandes batailles. Cette France, qu après 1918 ils ne voulurent plus quitter pour i/ livrer cette fois « le combat spirituel… aussi brutal que la bataille d’hommes’ ».
C’est cette histoire que nous voulons dire, ainsi s’explique et s’ordonne la présentation de ce livre.
1. Arthur Rimbaud : Une saison en enfer. Œuvres d’Arthur Rimbaud, Vers et prose, Paris, Mercure de France, 1942, p. 308. La citation complète est : « Le combat spirituel est aussi brutal que la bataille d’hommes ; mais la vision de la justice est le plaisir de Dieu seul. »
Dans l’église, remarquable collection de pierres tombales de 1315 au XVIIIe siècle. Dans les registres paroissiaux d’avant la Révolution, signatures des rois et des reines de France, acte de baptême de Louis XIII, ou encore signature de d’Artagnan.
Histoire d’Avon, originale et moderne,vue à travers les documents d’archives laissés par les règnes des rois qui se sont succédé au chàteau, et qui ont eu un rôle dans la vie, l’architecture et les transformations de la commune et de ses environs. La vie religieuse. Le patrimoine d’Avon recensé depuis l’an mille, par de nombreuses références précieuses pour les futurs historiens d’Avon.
Proche de la vieille église Saint-Pierre, jouxtant le parc du château de Fontainebleau, le couvent des Cannes d’Avon, est un lieu chargé d’histoire. J’en fis la connaissance en juillet 7942. Je venais de Lorraine qui était zone interdite. La zone interdite (départements de l’Est et du Nord) était soumise à un régime spécial et pour en sortir, il fallait un laissez-passer. Je débarquai en une gare qui s’appelait alors : « Avon-Fontainebleau ».
A l’heure où les ombres s’allongent, où le jour baisse aux fenêtres, lorsqu’on redouta les sentiers pentus,
lorsqu ‘on a des frayeurs en chemin,
(Quoéleth, 12)
j’ai voulu me souvenir de tous ceux qui vécurent en cette vieille demeure, mes maîtres, mes frères, mes amis. En cette maison, tous les lieux ont une âme et sont chargés d’histoire. Depuis le vieux moulin en 1131 jusqu’à la pierre fixée au mur de la cour du Petit Collège, le 1er mai 1988 en souvenir de trois enfants et de Jacques de Jésus :
« A ceux-là, dit Dieu, je réserverai dans ma maison, dans mes murs, une stèle porteuse du nom (en hébreu : Yad VaShem). Ce sera mieux pour eux que des fils et des filles. J’y mettrai un nom perpétuel qui ne sera jamais retranché. »
(Isaïe, 56,5)
Les Carmes sont à Avon depuis 1632. Ils étaient là où ils ne sont pas aujourd’hui et aujourd’hui, ils sont là où d’autres étaient avant eux. Le couvent d’aujourd’hui était hier un hôpital fondé par Louis XIV, confié aux Frères Hospitaliers de Saint-Jean-de-Dieu.
Du couvent Saint-Nicolas-des-Basses-Loges dont la Révolution chassa les Carmes, il ne reste rien aujourd’hui si ce n’est un nom : Le PrieuréAprès la Révolution, la situation des religieux en France fut toujours très précaire, jusqu’aux expulsions de 1901. La Grande Guerre les ramena en France pour de grandes batailles. Cette France, qu après 1918 ils ne voulurent plus quitter pour i/ livrer cette fois « le combat spirituel… aussi brutal que la bataille d’hommes’ ».
C’est cette histoire que nous voulons dire, ainsi s’explique et s’ordonne la présentation de ce livre.
1. Arthur Rimbaud : Une saison en enfer. Œuvres d’Arthur Rimbaud, Vers et prose, Paris, Mercure de France, 1942, p. 308. La citation complète est : « Le combat spirituel est aussi brutal que la bataille d’hommes ; mais la vision de la justice est le plaisir de Dieu seul. »
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