Description
Référence : 30364
TORCHET M. – Une fête musicale à l’église cathédrale de Meaux en 1773
Extrait du Bulletin d’Archéologie de Seine-et-Marne de 1869
1869, format : 160×240, 8 pages, sans ill. broché
UNE FÊTE MUSICALE A L’ÉGLISE CATHÉDRALE DE MEAUX EN 1773,
PAR M. TORCHET, Membre fondateur (Section de Meaux).
est une institution qui, avec des fortunes diverses, a fourni, non sans gloire, une carrière de plus de douze siècles et qui s’est montrée singulièrement féconde, comme on en peut juger par la décadence profonde qui en a entraîné la chute.
Ce sont les maîtrises qui, à partir du règne de Pépin-le-Bref et surtout de celui de Charlemagne, propagèrent dans toute l’Europe chrétienne la culture de la musique, qui en constituèrent l’enseignement avec l’étude des lettres humaines et qui en répandirent le goût. Leur nom est le symbole d’un passé qui mérite de quiconque s’intéresse aux destinées de l’art musical, une tendre et, respectueuse reconnaissance.
Puisse-t-il, un jour, reprendre une partie de son premier éclat, et signaler pour la musique, surtout pour la musique d’Eglise, une nouvelle ère de prospérité.
Parmi les écoles dont je viens de parler et qui sont si connues sous le nom d’écoles capitulaires, il en était qui jouissaient d’une réputation bien méritée ; celle de l’église Cathédrale de Meaux occupait dans l’estime publique une place honorable.
Au dix-huitième siècle, elle avait dû principalement sa célébrité à deux maîtres dont la réputation a survécu. J’ai nommé l’abbé Goupillet qui, grâce à la protection de Bossuet, avait obtenu de Louis XIV une place de directeur à la chapelle royale, et Sébastien de Brossard, l’auteur du premier dictionnaire de musique qui ait été publié en France, celui-là même dont naguère encore on exécutait le chant des lamentations dans notre cathédrale, pendant les offices de la semaine sainte….
PAR M. TORCHET, Membre fondateur (Section de Meaux).
est une institution qui, avec des fortunes diverses, a fourni, non sans gloire, une carrière de plus de douze siècles et qui s’est montrée singulièrement féconde, comme on en peut juger par la décadence profonde qui en a entraîné la chute.
Ce sont les maîtrises qui, à partir du règne de Pépin-le-Bref et surtout de celui de Charlemagne, propagèrent dans toute l’Europe chrétienne la culture de la musique, qui en constituèrent l’enseignement avec l’étude des lettres humaines et qui en répandirent le goût. Leur nom est le symbole d’un passé qui mérite de quiconque s’intéresse aux destinées de l’art musical, une tendre et, respectueuse reconnaissance.
Puisse-t-il, un jour, reprendre une partie de son premier éclat, et signaler pour la musique, surtout pour la musique d’Eglise, une nouvelle ère de prospérité.
Parmi les écoles dont je viens de parler et qui sont si connues sous le nom d’écoles capitulaires, il en était qui jouissaient d’une réputation bien méritée ; celle de l’église Cathédrale de Meaux occupait dans l’estime publique une place honorable.
Au dix-huitième siècle, elle avait dû principalement sa célébrité à deux maîtres dont la réputation a survécu. J’ai nommé l’abbé Goupillet qui, grâce à la protection de Bossuet, avait obtenu de Louis XIV une place de directeur à la chapelle royale, et Sébastien de Brossard, l’auteur du premier dictionnaire de musique qui ait été publié en France, celui-là même dont naguère encore on exécutait le chant des lamentations dans notre cathédrale, pendant les offices de la semaine sainte….
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