Référence : 31217
– Fontainebleau Festival Empire
2e Festival des enfants – Images de l’Empire
1956, format : 156×243, 8 pages, 2 ill. broché
2e Festival des enfants sous le patronage de la municipalité, (sur l’épopée napoléonienne)
L’Épopée Napoléonienne et les Images d’Epinal
Une ville importante du cœur de la France, riche d’émouvants souvenirs de notre passé et une modeste cité martyre des Marches de l’Est s’unissent aujourd’hui pour célébrer une des grandes pages de notre histoire.
Fontainebleau et Epinal vont faire revivre l’ère napoléonienne en images vivantes réalisées par des petits enfants de France.
Ce jumelage de deux cités n’est pas l’effet d’un simple hasard. Si les souvenirs de Napoléon et de la Grande Armée sont toujours vivants dans la première, la seconde par ses images a contribué it magnifier et à perpétuer le souvenir d’une des plus glorieuses épopées de notre histoire.
Napoléon et sa prestigieuse armée furent, en effet, le grand thème qui, traduit par de modestes graveurs sur bois, valut aux Images d’Epinal une renommée universelle.
Qu’on nous permette de retracer l’histoire de cette geste qui s’envola des bords de la Moselle pour faire rayonner à travers le monde la gloire de la France.
A la fin du XVIIIe siècle, Jean-Charles PELLERIN, dont Epinal célébrera cette année le centenaire de la naissance, dirige les destinées de l’Imagerie spinalienne que la Révolution met en péril. Il profite des difficultés que rencontre l’industrie en ces heures troublées pour se parfaire dans son métier de xylographe ; quand le calme revient, il est prêt et comme il possède au plus haut point l’esprit d’initiative, il va devenir un rénovateur de l’Imagerie. Aux images de piété, » images de préservation », qui constituaient les seules productions fie ses prédécesseurs, il va ajouter les images profanes et à l’apogée de l’Empire ces images militaires, feuilles de soldats rangés comme à la parade, où sont reproduits les uniformes rutilants de l’armée impériale.
Pour le seconder, il a d’ailleurs un véritable apologiste de Napoléon dans la personne d’un graveur Antoine REVEILLE, combattant de la Grande Armée, pour qui » l’Empereur est un Dieu ».
La Restauration va arrêter cet élan. Les souvenirs et les emblèmes napoléoniens sont proscrits. Les Images qui vantent le » tyran » sont saisies. Jean-Charles doit se contenter de thèmes moins dangereux. Il faut attendre 1830 pour voir briller à nouveau et de quel éclat les fastes de la grande épopée.
Jean-Charles PELLERIN, en 1822, a cédé la place à son fils Nicolas et à son gendre Germain YADET.
L’Épopée Napoléonienne et les Images d’Epinal
Une ville importante du cœur de la France, riche d’émouvants souvenirs de notre passé et une modeste cité martyre des Marches de l’Est s’unissent aujourd’hui pour célébrer une des grandes pages de notre histoire.
Fontainebleau et Epinal vont faire revivre l’ère napoléonienne en images vivantes réalisées par des petits enfants de France.
Ce jumelage de deux cités n’est pas l’effet d’un simple hasard. Si les souvenirs de Napoléon et de la Grande Armée sont toujours vivants dans la première, la seconde par ses images a contribué it magnifier et à perpétuer le souvenir d’une des plus glorieuses épopées de notre histoire.
Napoléon et sa prestigieuse armée furent, en effet, le grand thème qui, traduit par de modestes graveurs sur bois, valut aux Images d’Epinal une renommée universelle.
Qu’on nous permette de retracer l’histoire de cette geste qui s’envola des bords de la Moselle pour faire rayonner à travers le monde la gloire de la France.
A la fin du XVIIIe siècle, Jean-Charles PELLERIN, dont Epinal célébrera cette année le centenaire de la naissance, dirige les destinées de l’Imagerie spinalienne que la Révolution met en péril. Il profite des difficultés que rencontre l’industrie en ces heures troublées pour se parfaire dans son métier de xylographe ; quand le calme revient, il est prêt et comme il possède au plus haut point l’esprit d’initiative, il va devenir un rénovateur de l’Imagerie. Aux images de piété, » images de préservation », qui constituaient les seules productions fie ses prédécesseurs, il va ajouter les images profanes et à l’apogée de l’Empire ces images militaires, feuilles de soldats rangés comme à la parade, où sont reproduits les uniformes rutilants de l’armée impériale.
Pour le seconder, il a d’ailleurs un véritable apologiste de Napoléon dans la personne d’un graveur Antoine REVEILLE, combattant de la Grande Armée, pour qui » l’Empereur est un Dieu ».
La Restauration va arrêter cet élan. Les souvenirs et les emblèmes napoléoniens sont proscrits. Les Images qui vantent le » tyran » sont saisies. Jean-Charles doit se contenter de thèmes moins dangereux. Il faut attendre 1830 pour voir briller à nouveau et de quel éclat les fastes de la grande épopée.
Jean-Charles PELLERIN, en 1822, a cédé la place à son fils Nicolas et à son gendre Germain YADET.
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