Référence : 30518
BOUEX Paul – Le château de Nemours
1927, format : 170×250, 59 pages, nb gravures ill. broché
Tirage à 1000 exemplaires, vendu au pofit exclusif de la Société des Amis du Vieux Château de Nemours
Historique
Les touristes qui suivent la route nationale de Paris à Montargis ont les regards attirés pendant quelques instants, lors de la traversée de Nemours, par la silhouette imposante d’un vieux château, aux murailles noircies par le temps, qui s’élève sur l’autre rive du Loing, dominant une usine et un groupe de petites maisons serrées les unes contre les autres, derrière un rideau de verdure. Ce pittoresque tableau, souvent reproduit par le pinceau, le crayon ou le burin, est celui du vieux Castel de Nemours, et nous souhaitons que la présente notice, incite les touristes-archéologues à le visiter, les peintres à le reproduire, et tous ceux qui le connaissent déjà, à la tentation de le revoir plus amplement.
Vers l’an 1120, dit la chronique, le roi ayant acquis du comte Foulques de Gatinais les châteaux de Bœsses, Chambon et Yèvre-Ie-Châtel, fit compléter la défense de la contrée par d’autres forteresses élevées à Moret, Lorrez, Grès, et un autre lieu dénommé Castellarium, que l’on identifie avec le Châtelet, nom d’une éminence naturelle calcaire placée à Nemours sur la rive droite du Loing, autrefois surmontée d’un fortin de charpente dont il n’est resté nulle trace, et qui donna son nom au faubourg avant la construction du pont et la réunion du faubourg au village de la rive gauche.
Historique
Les touristes qui suivent la route nationale de Paris à Montargis ont les regards attirés pendant quelques instants, lors de la traversée de Nemours, par la silhouette imposante d’un vieux château, aux murailles noircies par le temps, qui s’élève sur l’autre rive du Loing, dominant une usine et un groupe de petites maisons serrées les unes contre les autres, derrière un rideau de verdure. Ce pittoresque tableau, souvent reproduit par le pinceau, le crayon ou le burin, est celui du vieux Castel de Nemours, et nous souhaitons que la présente notice, incite les touristes-archéologues à le visiter, les peintres à le reproduire, et tous ceux qui le connaissent déjà, à la tentation de le revoir plus amplement.
Vers l’an 1120, dit la chronique, le roi ayant acquis du comte Foulques de Gatinais les châteaux de Bœsses, Chambon et Yèvre-Ie-Châtel, fit compléter la défense de la contrée par d’autres forteresses élevées à Moret, Lorrez, Grès, et un autre lieu dénommé Castellarium, que l’on identifie avec le Châtelet, nom d’une éminence naturelle calcaire placée à Nemours sur la rive droite du Loing, autrefois surmontée d’un fortin de charpente dont il n’est resté nulle trace, et qui donna son nom au faubourg avant la construction du pont et la réunion du faubourg au village de la rive gauche.
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